Extrait
Pas un Mage n’est arrivé
Jusqu’au grand soleil qu’il rêvait
Pas un titan plein de colère
N’a brisé l’étoile polaire ;
Nul, pas même Milarépa,
N’a trouvé la clef du trépas ;
Extrait
Pas un Mage n’est arrivé
Jusqu’au grand soleil qu’il rêvait
Pas un titan plein de colère
N’a brisé l’étoile polaire ;
Nul, pas même Milarépa,
N’a trouvé la clef du trépas ;
HORAIRE : 16h
LIEU : FIAP Jean Monnet (75014 PARIS)
François Brousse traite ici des questions essentielles qui depuis la plus haute antiquité interpellent les humains : le sens de la vie, le sens de la mort, le bien, le mal, l’existence d’une âme immortelle, la liberté, Dieu.
Extrait
Les grands maîtres divins apportent sur le globe
L’étoile de l’amour comme un clair étendard.
Dans la plainte des mers, la blanche Porbandar,
Te vit naître, ô géant dont le front soutient l’aube.
Tu portes, dans les plis mystiques de ta robe,
L’horreur du machinisme aux monstrueux hasards,
La chasteté, pareille à l’œil du léopard
Dont l’éclair sidéral dans la nuit se dérobe.
Extrait
J’existais avant la naissance des étoiles
Et j’existerai après leur écroulement.
Mes aventures triomphales
Éblouissent le firmament.
L’atome épouvanté tremble devant mon être
Les galaxies et les univers bulles ont peur
Quand je m’accoude à ma fenêtre.
L’ombre m’adore avec stupeur.
Extrait
Petite statue d’or tu restes dans mon cœur
Et tu y resteras jusqu’à la fin des mondes,
Nos âmes sont unies par des flammes profondes,
L’amour, force de Dieu, est l’éternel vainqueur.
Deux coeurs qui s’aiment sont toujours l’un près de l’autre
La distance n’est pas, le temps n’existe plus,
Du sourire de Dieu nous sommes les élus,
Archange Amour, de toi nous devenons apôtres.
Extrait
Lorsque la nuit s’épanche
On dirait que Dieu penche
Son visage vers nous
La gloire se renoue.
Quand la lumière tombe
Il semble que la tombe
Ouvre son esprit pur
Dans l’impalpable azur.
Extrait
Mon livre est un escalier
Mon escalier est un livre
À Dieu je suis relié
Mourir c’est toujours revivre.
Comme s’efface le givre
Au soleil humilié
Par de nombreux colliers
La suprématie m’enivre.
Extrait
Je suis le chevalier de Dieu
Mon glaive brise les tyrans.
Honneur aux paladins errants
Je suis le chevalier de Dieu.
Sur terre en n’importe quel lieu
Quand un dictateur délirant
Entassant défunts et mourants
Se fait adorer comme un feu
Mon verbe devient un torrent
Extrait
L’arbre jaillit de l’herbe
Comme un puissant lutin,
Une dernière gerbe
Signera le destin.
Mon voilier brigantin
Jette un éclair superbe.
Quelle lumière fantastique me submerge ?
Les flots de l’océan couvrent les sombres berges,
La neige abonde au fronton blanc des Pyrénées.
La jouissance emplit l’amphore des années.
Sur les fronts les plus hauts tombe souvent la foudre.
D’un saphir infini ma tiare est ornée,
Une âme déchirée veut toujours se recoudre.
Dieu vivant, quand pourrai-je en ton coeur me dissoudre ?
Extrait
Je lève un couvercle de coffre,
Pensant y trouver un rubis.
Ô déception que je subis
Une perle géante s’offre.
Elle est un condensé de pleurs.
J’espérais l’éclair sans limite…
Le soleil qu’un rubis imite
Montre un visage ensorceleur.
Extrait
D’innombrables sectes
Comme des insectes
Emplissent les joncs
Des tristes donjons.
Libère ton âme
De ce joug infâme !
Les noirs dictateurs
De leurs cris menteurs
Extrait
La nuit est pleine de sagesse,
La lumière d’oiseaux de feu.
Que le dôme soit noir ou bleu
La nuit est pleine de sagesse.
De chaque fleur goûtons un peu
Pour humer la totale ivresse.
J’aime une fée enchanteresse.
La femme flamme nous caresse…
Extrait
La vérité doit être dite
Elle doit être répétée.
Dieu même à parler nous invite
Malgré le sort de Prométhée.
Si sur ton front la foudre éclate,
Brave la colère du ciel.
Que l’on te haïsse ou te flatte
Sois le témoin de l’essentiel.
Extrait
Les fougueux réalistes
Sont pauvres en esprit,
Le moindre fabuliste
A beaucoup plus de prix !
Ô femmes hindouistes
Drapez votre sari.
La seule définition de la liberté est d’ordre métaphysique, elle consiste à n’avoir pour maître que son Moi divin.
L’ultime vision, c’est de voir que Dieu est invisible. Il dépasse toutes les conceptions de l’humanité.
Soyez docile devant Dieu et fort devant les hommes. Mais confondre le Dieu des religions et le Dieu des philosophes est une erreur cosmique.
Réponse
Oui, l’individualité existe, heureusement ! Si elle n’existait pas le monde serait absurde, complètement et totalement. Si nous n’avions pas une individualité, nous serions en train de jouer à ce jeu infernal qui consiste à sortir de l’Inconscient divin et à y jouer, à travers la souffrance, l’épouvante, la sottise, l’erreur, l’ignorance, la cruauté, le désespoir, pour rentrer ensuite dans le néant divin. C’est une vision qui me parait singulièrement fausse ! Nous avons une individualité et elle subsiste toujours.
Réponse
F.B. : Il reste toujours, il te suit.
Suit-il toutes nos vies, toutes nos réincarnations ?
F.B. : Oui, d’une manière générale. Selon le livre du docteur Moody , l’ange gardien nous montre le panorama de notre vie. Il est là, lumineux, ardent.