Blog François Brousse

Dieu

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Revue Agni N°12 – Été 1956

Aspiration

Par ta torche céleste, ô Dieu, tu m’as brûlé.
Mon esprit, dans le feu, goûta l’intelligence.
Ton mystère de gloire éternelle s’élance
Comme un griffon géant dans le gouffre étoilé.

Ton souffle a descellé ma bouche d’acier noir
Pour en faire jaillir les hymnes de la force,
Ô Roi des majestés, tu plaças dans mon torse,
Comme une lampe bleue les trésors de l’espoir !

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Revue BMP tome 6 – 1988-1989

Une lumière mauve enveloppe les monts
L’épervier noir s’avance
Voici l’heure où la horde insensée des démons
Gronde au fond du silence.

Forçats sur la galerie infinie, nous ramons
Brisant épée et lance.

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Revue BMP tome 11 – 1993-1994

Propos de table
François Brousse répond aux questions de ses amis

Q. : Pourquoi sommes-nous sur la Terre ? Quelle est notre origine ? Quel est notre destin ?

Pourquoi sommes-nous sur Terre ? Nous sommes sur Terre pour prendre conscience de notre divinité. Quelle est notre origine ? Elle est, comment dirai-je, multiple. Il y a deux origines, l’origine d’en haut et l’origine d’en bas qui sont représentées par le sceau de Salomon.

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Revue BMP tome 12 – 1994-1995

Évocation du comte de Saint-Germain

J’ai vu une main énorme, gigantesque qui prenait le cosmos tout entier.

Dans sa paume il y avait le Comte et toutes les formes qu’il prend dans les mondes parallèles, il y en avait des millions.

Saint-Germain m’a dit : – Tu ne pourras jamais compter toutes les figures car elles sont le souffle de Dieu.

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Le Sourire de l’astre – éd. 1998

Connaître

Le sourire de l’astre épouvante l’abîme,
Les crapauds ont bavé une sueur d’étoiles,
Le temps râpe mon coeur de bronze sous la lime,
L’épouse du soleil ôte ses sombres voiles

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Le Pas des songes – éd. 2001

Dernier poème avant le décès de François Brousse

J’ai traversé les sept cités

La cité de l’inconscience

La cité de l’inconnu

La cité de l’imperfection

La cité de la lumière…

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Vers l’Ailleurs – éd. 2005

ANTHOLOGIE POÉTIQUE

Une anthologie de la poésie de François Brousse, un choix de 108 poèmes parmi plus de 5 000, écrits entre 10 et 82 ans, par une trentaine de ses proches.

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Philosophies – éd. 2011

Conférence, Paris, 21 février 1992 – « Trois réalités : fatalité, providence, liberté »

Le sujet que je vais aborder ce soir est un de ceux qui préoccupent l’humanité depuis le commencement de son existence, à savoir le rapport entre les trois forces : la fatalité, la liberté humaine et la providence. Il faut dire que la fatalité existe d’une manière terrible, par le seul fait que nous sommes enfermés dans un corps humain ; c’est donc une fatalité ; le corps humain avec toute sa quantité de maladies, d’erreurs et de faiblesses est exactement la cage de l’esprit. Cette fatalité peut être supprimée par la providence.

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La tête de Jésus…

La tête de Jésus dépassait les apôtres
Le front de Pythagore éclipsait les songeurs
Le regard du Bouddha troublait les profondeurs
Le vaste dieu Krishna éclipsait tous les autres.
Le puissant Inspiré déchire les hauteurs
Que bâtirent en vain les sombres millénaires
Le sourire du sage abolit les tonnerres
Il impose la majesté des Rédempteurs.

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Nativité

Sur la terre au coeur froid succombent les espoirs
Mais l’aurore, comme un oiseau de feu, s’envole.
L’homme passe en pleurant, plus sombre que les soirs,
Pourtant sur son front luit l’éclatante auréole.

Des milliers d’arcs en ciel illuminent le pôle
Les escadrons du rêve assaillent les manoirs
Où la face des morts sourit dans les miroirs,
Et la fleur de l’abîme entrouvre sa corolle.

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Vates

Je m’enfonce dans le lointain
Avec la divine imprudence
Des conquérants du ciel latin
Envoyés par la providence
Pour briser les sceptres hautains
Et ressusciter l’espérance.

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China

La Chine, ce monstre fatal
Qui brûle l’homme en sa fournaise,
Un jour connaîtra l’idéal
De la Révolution française.

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Nature ou surnature

Ils demandaient la vie éternelle à genoux.
Et le bonze, attentif au hurlement des loups,
Contemplait un troupeau de démons, yeux de braises,
Dans l’espace où les grands ouragans sont à l’aise
Le don des langues vole en farouches visions.

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