Le temple du poète
J’ai jeté dans l’azur un temple de granit
Plus haut que la montagne où l’aigle fait son nid.
Ses racines de marbre ont puisé dans la terre
La force de l’abîme et le feu du mystère
Il lève en souriant son fronton radieux
Que décore le groupe extatique des Dieux.
Ses blocs audacieux insultent les années.
Des chênes, mélangeant leurs branches étonnées,
Se sentent écrasés près de son noble élan…