Je vous retrouverai toujours, vieille sottise,
Terrorisme caduc, intégrisme dément
Fanatismes, catholiques ou musulmans
Cratères monstrueux que la fureur attise.
Comme le tendre agneau jouant dans les cytises
Spectres, vous renaissez indestructiblement.
Toi, léopard qui mords, toi, vipère qui mens
Vous êtes de la vie la sinistre hantise.
Mais un jour la lumière épousera le rêve
L’Au-delà montera comme un lotus sans fin.
Portes des cieux, nous envahirons vos confins.
L’humain sera remplacé par le séraphin
Et boira l’hydromel des idéales sèves.
28 février 1992
François Brousse
Le Baiser de l’archange, Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 57