L’astronomie

L’avenir remplacera le culte des saints par la religion des grands hommes, poètes, écrivains, artistes, philosophes, et rejettera complètement l’idolâtrie des fanatiques ou des conquérants. Quant aux savants, seuls les astronomes méritent qu’on leur dresse des autels. Les autres ont trop fait de mal à la Terre et à l’homme.

François Brousse, Pensées divines, Revue BMP N°39, octobre 1986

François Brousse et l’astronomie

En 1940 Liou Tse HOUA (La Cosmogonie des Pa Koua, 1940) envisage l’existence d’une planète « Proserpine » à dix milliards de km du Soleil, au-delà de Pluton. En mai 1948 François Brousse signe dans la revue Destins (N°27) l’article « Pluton et les planètes transplutoniennes » dans lequel il postule l’existence de quatre planètes transplutoniennes, cette même Proserpine, Minerve, Junon, Vesta. Cette hypothèse est basée sur la loi de Camille Flammarion : « Toutes les comètes périodiques ont leur aphélie voisin de l’orbite d’une planète. » (FLAMMARION C., Astronomie Populaire, Livre IV, Chap. IX).

Les découvertes astronomiques ultérieures donneront partiellement raison à ces deux chercheurs puisqu’un corps céleste répertorié sous le nom de « 2003 UB 313 » ou « Xena », est découvert en 2005 par l’Américain Michael Brown sur des clichés datant de 2003 (AUGEREAU Jean-François « Le système solaire s’enrichit de trois nouvelles planètes », Journal Le Monde, Paris, 18 août 2006).

En 1955, quatre articles conséquents de F. Brousse paraissent dans L’Indépendant, « L’astronomie des origines à nos jours », grande fresque des découvertes astronomiques, ainsi que « À la recherche de mondes nouveaux » où il développe ses propres hypothèses.

De plus, F. Brousse ne reste pas indifférent à l’actualité des O.V.N.I. dont la presse – plus de quinze articles sur le sujet dans L’Indépendant – se fait l’écho entre 1952-1954 : « Des objets volants non identifiés, comme disent les Américains, ont sillonné notre atmosphère au nez et à la barbe des officiels. Ce grand carrousel a bouleversé les populations. » (BROUSSE F., « Soucoupes volantes à travers les âges », Midi Libre, 4 janv. 1955). Il n’hésite pas à considérer comme plausible l’existence d’une vie sur Mars avec son article : « Mars est-il habité ? Pourquoi pas ? » (L’Indépendant, Perpignan, 30 nov. 1954). Cette éventualité d’une autre planète habitée dans notre système solaire est envisagée dans La Lune fille et mère de la Terre, avec des explications avancées pour comprendre l’énigmatique relief lunaire (Revue Sources Vives, Perpignan, N°5, 1958).

En 1958, toujours selon la même loi de C. Flammarion, F. Brousse
agrandit la famille planétaire avec deux « trônes de ténèbres », Bacchus et Hercule, respectivement à 54,6 et 128 milliards de km du Soleil (Revue Agni, Perpignan, N°18) et, natalité débordante, il propose en 1960 – dans son livret De Pythagore à Camille Flammarion (Revue Sources Vives, Perpignan, N°14) qui reprend et augmente ses précédents articles de presse – une planète nommée Flora à 30 milliards de km du Soleil, rejoignant par-là même une des hypothèses du sismologue italien BENDANDI, formulée en 1952.

À la fin de sa vie, toujours présente à son esprit, il élargit la composition de notre système solaire à 24 planètes dont il précise les distances et durées de révolution dans La Trinosophie de L’Étoile polaire (Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1990) en prenant en compte l’analogie, les nombres nucléaires et les vingt-quatre arcanes du Tarot.

Jean-Pierre Wenger

Exposition François Brousse, poète et philosophe, son œuvre et la presse, Médiathèque Perpignan (déc. 2006 – janv. 2007)

Découvertes de planètes nouvelles

Le chiffre XVIII représente, non seulement l’astre des nuits mais aussi le grimoire de mes découvertes astronomiques, à propos des comètes errantes et des planètes har­monieuses, telles que l’expose mon ouvrage De Pythagore à Camille Flammarion (1960). Rappelons aux ésotéristes que Pythagore prétendait être un génie lumineux descendu de la Lune.

Au XIXe siècle, la loi découverte par le visionnaire Titius et répandue par l’enthousiaste astronome Bode, sem­blait donner la clef des planètes, de leurs distances mélo­dieusement réparties dans l’empire du soleil. Elle explique par les nombres l’étalement des mondes, à tel point que l’écart entre théorie et observation s’avère infime pour Mercure, Vénus, la Terre, Mars, les Astéroïdes, Jupiter, Saturne et Uranus. Mais cette merveilleuse cadence est bri­sée par Neptune qui, au lieu de se trouver dans les environs de 388, comme prévu, se rencontre en fait à 300…

À mes yeux, la loi de Titius‑Bode termine son pouvoir, non plus à Uranus, mais à Saturne.

Avec Saturne commence un nouveau rapport, encore plus simple : il suffit d’ajou­ter à la planète précédente le nombre mystérieux Quinze, un milliard cinq cents millions de kilomètres. Et nous obte­nons le clavier puissant :

 

Saturne Uranus Neptune Pluton
1500 3000 4500 6000

La loi de Titius‑Bode, comme la lyre céleste, gouverne sept planètes, de Mercure à Saturne. La cadence nouvelle en couvre sept également, faisant éclater de manière gran­diose l’harmonie du monde.

Pour établir les rapports des planètes transpluto­niennes, il convient de doubler le nombre Quinze, nombre du Baphomet, de transformer un milliard cinq cents mil­lions de kilomètres en trois milliards. Et les distances sont découvertes par la magie des chiffres Pythagoriciens.

La loi de F.B. postule, en fin de compte, l’existence de seize organes planétaires dans le système solaire.

Il convient d’ajouter à ce nombre déjà vaste cinq nou­veaux mondes découverts par l’approfondissement de la loi Flammarion en rapport avec la comète Kohoutek, la com­paraison avec les nombres magiques nucléaires et les découvertes des génies vénusiens, exposées dans mon livre Péhadrita parmi les étoiles. Cela déroule un collier de vingt et une planètes autour du Soleil Central traduisant ainsi vingt-deux corps célestes parallèles aux vingt-deux arcanes majeurs du Tarot, cette écriture des dieux.

Ainsi, la comète Kohoutek ne reviendra nous voir que dans 75.000 années ; elle décrit son aphélie aux environs d’une nouvelle planète qui se situe à 390 milliards de kilomètres du Soleil, nous pourrions l’ap­peler « Pomone », déesse des Vergers.

Quant aux nombres magiques nucléaires, les voici : 2 – 8 – 20 – 28 – 50 – 82 – 126.

La première distance se situe entre Saturne 1.500 et Uranus 3.000 ; entre 1,5 et 3.

Le deuxième nombre 8, se place capricieusement entre Pluton 6 et Proserpine 10.

Le troisième (20) correspond par conséquent à Vesta 19,5.

La quatrième, Flora brillerait dans les espaces célestes à une distance d’environ 28 milliards de kilomètres (30, selon le sismologue italien Bendandi). 50 s’adapterait à Bacchus à 54 milliards de kilomètres.

Restent 82 et 126. 82 c’est la distance de Déméter.

Enfin, Hercule, petit Soleil qui gravite entre 126 et 132 milliards de kilomètres.

Les génies vénusiens couronnent triomphalement cet édifice par deux planètes nouvelles jetées à des distances incommensurables, Astragale à 650 milliards de kilomètres et Océana vers 6.080 milliards de kilomètres. Les astronomes contemporains s’arrêtent à 80 milliards et ils ignorent la pullulation planétaire qui va de Pluton à la nouvelle planè­te que je baptise Déméter.

Voici le tableau synoptique des planètes qui veillent majestueusement autour du palais solaire :

Planètes

Distances en milliards de km

par rapport au Soleil

Mercure 0,058
Vénus 0,108
Terre / Lune 0,150
Mars 0,228
Les Astéroïdes 0,414
Jupiter 0,800
Saturne 1,500
Uranus 3,000
Neptune 4,500
Pluton 6,000
Proserpine 10,500
Minerve 13,500
Junon 16,500
Vesta 19,500
Flora 30,000
Bacchus 54,600
Déméter 82,000
Hercule 128,000
Pomone 390,000
Astragale 650,000
Océana 6.080,000

Notre famille stellaire s’agrandit dans des proportions vertigineuses. Mais la découverte de planètes nouvelles est un des sept signes qui soulignent la fin des âges. Les autres signes se lisent dans la corruption de la Terre, de l’Eau, de l’Air et du Feu, la levée de faux Prophètes, enfin la Grande Apostasie ou le triomphe de l’erreur et de la violence.

François Brousse

La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1990, p. 27-30

Autres textes

L’astronomie, avec l’émerveillement des étoiles éparses dans l’infini, est la première porte. Elle prépare aux autres sciences divines : vision, prophétie, contact avec les morts et les esprits supérieurs, conscience cosmique.

François Brousse, Pensées divines,  Revue BMP N°79-80, juin-juillet 1990