Revue Agni N°6

Bulletin intérieur – Hiver 1955

« Thalès de Millet » (Extrait)

L’homme est fascinant. Par endroits, sa stature voilée émerge des nuages et l’on devine la montagne immense.

Comme Pythagore, il alla chercher dans les souterrains sacrés de l’Égypte les mots de la Science parfaite. Les prêtres d’Osiris lui apprirent la bonté infinie de ce Dieu qui apporta à la Terre la civilisation du ciel. Et Thalès voulut donner aux ténèbres humaines ce talisman vivifiant. Bien entendu, les Ioniens, occupés à se dévorer, n’écoutèrent pas le sage prêchant la clémence.

Il se plongea alors dans les gouffres de la science pure. Et sa plongée fut prodigieuse. Il a prédit l’éclipse de soleil, qui, l’année 585 avant notre ère, épouvanta les Lydiens et les Babyloniens mêlés dans une farouche bataille.

Or, un tel calcul suppose la connaissance des dimensions de la Terre et des dimensions de la Lune et des lois newtoniennes. Les historiens actuels, ne pouvant croire à une pareille science, s’en tirent en parlant d’un hasard inexplicable. Tour de passe‑passe assez pitoyable et qui eût fait sourire l’extraordinaire Thalès.

Son disciple Anaximandre nous a laissé une haute théorie physique et métaphysique, dont l’annonce paraît bien remonter au Maître. Déroulons ses splendeurs vivantes.

La Terre est de forme sphérique. Elle se tient en équilibre dans l’air. Et une infinité d’autres mondes pareils au nôtre naissent et meurent dans l’espace illimité. En somme, l’astronomie moderne, cette Uranie au front ceint d’étoiles, module sur sa lyre la vieille chanson déjà chantée par Thalès. […]

Charles Amazan (Pseudonyme utilisé par François Brousse)
Revue Agni N°6 – Hiver 1954

Article réédité dans Dans la lumière ésotérique, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1999

 

« Thalès de Millet » (Extrait)

L’homme est fascinant. Par endroits, sa stature voilée émerge des nuages et l’on devine la montagne immense.

Comme Pythagore, il alla chercher dans les souterrains sacrés de l’Égypte les mots de la Science parfaite. Les prêtres d’Osiris lui apprirent la bonté infinie de ce Dieu qui apporta à la Terre la civilisation du ciel. Et Thalès voulut donner aux ténèbres humaines ce talisman vivifiant. Bien entendu, les Ioniens, occupés à se dévorer, n’écoutèrent pas le sage prêchant la clémence.

Il se plongea alors dans les gouffres de la science pure. Et sa plongée fut prodigieuse. Il a prédit l’éclipse de soleil, qui, l’année 585 avant notre ère, épouvanta les Lydiens et les Babyloniens mêlés dans une farouche bataille.

Or, un tel calcul suppose la connaissance des dimensions de la Terre et des dimensions de la Lune et des lois newtoniennes. Les historiens actuels, ne pouvant croire à une pareille science, s’en tirent en parlant d’un hasard inexplicable. Tour de passe‑passe assez pitoyable et qui eût fait sourire l’extraordinaire Thalès.

Son disciple Anaximandre nous a laissé une haute théorie physique et métaphysique, dont l’annonce paraît bien remonter au Maître. Déroulons ses splendeurs vivantes.

La Terre est de forme sphérique. Elle se tient en équilibre dans l’air. Et une infinité d’autres mondes pareils au nôtre naissent et meurent dans l’espace illimité. En somme, l’astronomie moderne, cette Uranie au front ceint d’étoiles, module sur sa lyre la vieille chanson déjà chantée par Thalès. […]

Charles Amazan (Pseudonyme utilisé par François Brousse)
Revue Agni N°6 – Hiver 1954

Article réédité dans Dans la lumière ésotérique, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1999

 

 

Table des matières

Revue Agni N°6 

Quatrains mystiques (poème) – François Brousse

Thalès de Milet – Charles Amazan

Jésus et Iakkhos – Georges Zaclaz           

Le coin de l’ésotériste – Les sept lois du Kybalion – V, Loi du rythme