Qui est François Brousse ?
François Brousse amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.
Dès 1949, il est le précurseur des cafés philosophiques, son éclectisme sur toutes les traditions attire un auditoire captivé dans les cafés de Perpignan où l’on cause « de nombreuses choses mais principalement des grands secrets de la pensée et de la symbolique ». De 1960 à 1995, il dispense plus de quatre cents conférences dans toute la France.
Dernière publication
Coquillage
J’ai trouvé près des eaux amères
Un coquillage aux fleurs dorées
Le profond des entités mères
Sera t il un jour exploré ?
J’ai cueilli dans cette forêt
La violette des chimères,
Mes chants font palpiter Homère
Car je connais le Grand Secret.
Passerelle François Brousse
Professeur de philosophie, poète et essayiste
Hommage à François Brousse
Le poète et philosophe François Brousse, ayant été classé « Patrimoine local » par la Mairie de Perpignan, une plaque commémorative a été posée en automne 2021 sur la passerelle piétonne située au-dessus de la rivière, la Basse, menant au lycée Arago de Perpignan, collège-lycée au sein duquel François Brousse a suivi sa scolarité et où il a professé de nombreuses années.
Situé en cœur de ville, la passerelle François Brousse est un lieu de passage et de vie de nombreux Perpignanais et promeneurs mais il est également fréquenté par les élèves du Lycée Arago dont l’entrée toute proche.
C’est un espace de détente et source de rêverie fort apprécié, situé à la croisée de la Basse et de son affluent, le Ganganeil. C’est là que François Brousse adolescent fit une expérience inédite, à 14 ans, en 1927. De retour du collège, il y fait une rencontre surprenante, récit qu’il publiera bien plus tard en 1990, celle d’Aton, l’homme au manteau noir.

L’inauguration de cette passerelle a eu lieu le 7 mai 2022 à Perpignan,
date de l’anniversaire de François Brousse, né en 1913, en présence d’une centaine de personnes
Journée d’inauguration – 7 mai 2022, Perpignan
MATINÉE
A 10h30 sur le parvis du lycée Arago, avenue du Lycée.
Lecture de poèmes de François Brousse
Discours des élus
Intervention de l’Amicale des Anciens d’Arago
À l’issue de la cérémonie, le verre de l’amitié sera offert aux participants par la municipalité
SOIRÉE
A 20h30, au Théâtre des Possibles, 31 rue des Romarins à Perpignan
Outre Ciel
Théâtre poétique
Mise en scène Thierry Devaye
Avec Pascal Lafeuille et Loïc Le Dauphin
Textes extraits essentiellement du recueil Au royaume des oiseaux et des licornes,
et du Livre des Visions de François Brousse
On en a parlé
Journal L’Indépendant, Perpignan, 6 mai 2022 – Article de Valérie Pons
Thème du mois – Juin 2022
LES MONDES HABITÉS
Notre Voie lactée, dans laquelle nous évoluons comme un infime grain de sable, comprend deux cent cinquante milliards de soleils au milieu desquels se trouve le nôtre et ces soleils régissent une multitude de mondes habités.
François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 293

Les mondes habités
On peut énumérer à peu près un monde habité pour mille soleils et cela nous ferait déjà quelques millions de mondes vivants rien que dans notre sphère galactique. C’est la mesure la plus étroite.
La plus large consisterait à dire que chaque soleil est environné d’un cortège de planètes dont une soutient le grand mystère de la pensée. Cela nous ferait deux cent cinquante milliards de planètes habitées rien que dans notre galaxie.
Supposons une méthode intermédiaire et totalisons vingt-cinq milliards de planètes humanisées, ce qui déjà nous révèle un horizon démesuré. S’il y en a autant dans toutes les galaxies, nous avons des milliards de globes porteurs d’êtres pensants. Mais ils n’ont pas la même forme que les Terrestres. […]
François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,1994, p. 332-333
Maître à l’honneur au mois de juin 2022
GIORDANO BRUNO
Janvier 1548, Nola, Italie – 17 février 1600, Rome

Giordano Bruno
Giordano Bruno a été brûlé vif sur la place de Rome en 1600, pour affirmer notamment la réincarnation, le karma, l’unité absolue de Dieu, la loi de justice parfaite, le voyage des âmes à travers les étoiles et en même temps la vie ardente et profonde de l’univers, considéré non pas comme une masse inerte, mais comme un énorme organisme vivant. Les rapports entre l’homme micro-organisme et l’univers macro-organisme sont fondés sur l’amour, la sagesse et la beauté.
François Brousse
Conf. « L’Apocalypse », Prades, 26 avr. 1979
LA GRANDE GUERRE DES LUNARIENS
[…] Autrefois, la Lune possédait une atmosphère, de l’eau, tout ce qui est nécessaire à la formation des vivants. De là, sortit le grand frisson magique des forêts lunaires, de nos jours disparues. De là, également, une pullulation d’êtres animés dans l’air, dans les mers et sur le sol de la Lune. L’animalité, au bout de myriades de siècles, engendra l’humanité, une humanité sélénite, aussi folle et aussi géniale que la terrienne. Les Lunariens bâtirent de grandes villes, édifièrent des temples merveilleux, composèrent des poèmes délirants d’inspiration, et – naturellement – découvrirent les secrets atomiques : tournant fatal. Dans une dernière guerre, l’humanité sélénite se suicida, au milieu d’une fulgurante apothéose, irradiée par les superbombes. Les cirques lunaires sont les ruines entassées par cette apocalypse. Les pitons centraux ont‑ils été créés par le geyser, le flamboyant champignon des explosions atomiques, aspirant vers le ciel les substances légères du sol ? […]
LES NAINS VERDÂTRES
Air, eau, plantes, animaux, voilà ce que semble nous offrir l’étrange monde suspendu sur nos têtes. Vestiges, comme je l’ai supposé, d’une merveilleuse vie aux trois quarts détruite par la folie des Lunariens d’autrefois, aidée par les volcans et les météores… Et ces Lunariens n’en reste-t‑il aucune trace ?
Ici, la pensée hésite devant le gouffre des hypothèses. Vivent‑ils, ces rescapés, dans les entrailles inconnues de la Lune ? Comment le savoir ? Wells [1], hardiment, place une effrayante race d’hommes‑insectes, aux plasticités inouïes, à l’intérieur de notre satellite. Fantaisie de romancier génial. Toutefois l’essor de l’imagination précède bien souvent les constatations de la froide science.
Sans aller si loin que Wells, je serais porté à supposer la survivance de quelques Sélénites, quelques nains étranges au teint verdâtre, dans les immensités désertes de la Lune. Sont‑ils retombés dans la barbarie primitive, ou ont‑ils maintenu la flamme intacte de leur haute civilisation ? L’astronef qui, bientôt, partira pour atteindre Phébé, découvrira‑t‑il la demeure des Lunariens ? Ou faudra‑t‑il d’ultérieures explorations ? En attendant que le voile d’Isis soit déchiré, des phénomènes inexpliqués se produisent sur la Lune. […]
[…]
Y A-T-IL DES HOMMES DANS LA LUNE ?
J’ai soutenu la thèse, dans les pages précédentes, d’une vie humaine dans les cavernes inconnues de notre satellite. Les explorations américaines ont prouvé qu’à la surface de ce globe, les instruments scientifiques n’ont rien découvert. Mais dans les profondeurs, le problème reste posé. Y a‑t‑il, comme le supposait Philippe de Lyon, des nains verts à tête de chien ? Ou tout autre forme de vie ?
On peut imaginer des fleurs phosphorescentes, des animaux fantastiques, ou même des roches vivantes et sensibles.
On sait actuellement que dans les abîmes des océans de la Terre, vivent des bactéries par une chaleur de 300 degrés, et sous une pression de 200 atmosphères. Ces formes biologiques meurent de froid dans l’eau bouillante. Une telle plasticité nous fait rêver.
Attendons tranquillement les savants du futur qui s’enfonceront dans les entrailles de notre blonde Phébé.
[1] – Herbert George Wells [1866-1946], écrivain britannique, précurseur de la science-fiction, connu pour ses romans L’Homme invisible, La Guerre des mondes et La Machine à explorer le temps.
François Brousse
La Lune, fille et mère de la Terre, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 11, 23, 55
Manuscrit de François Brousse
Nouvelles éditions
La plupart des ouvrages de François Brousse sont édités ou réédités par La Licorne Ailée, laquelle a pour but de faire connaître, répandre et diffuser la pensée, l’enseignement et l’œuvre de cet auteur, notamment par la publication de livres et l’organisation de conférences.
Magazines
Ensemble quasi exhaustif des publications
de ou sur François Brousse dans des magazines
Le vrai philosophe a traversé toutes les formes de vie
pour atteindre la vie elle‑même
François Brousse, Revue BMP N°184-185, janv.-févr. 2000
Joie
J’ai l’éternelle joie
Des amours infinies
Dans l’aube qui rougeoie
Dans la haute harmonie.
J’ai le baiser savant
Des pensées et des songes
Dans le livre vivant
Où tout le cosmos plonge.
La folie, la sagesse
Se mêlent tendrement
La blême sauvagesse
M’a sacré son amant.
Et je m’évanouis
Dans l’incommensurable
Nul mortel n’a joui
De l’âme immesurable.
06 août 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore
Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 65
Je suis un homme tranquille. Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980

Joie
J’ai l’éternelle joie
Des amours infinies
Dans l’aube qui rougeoie
Dans la haute harmonie.
J’ai le baiser savant
Des pensées et des songes
Dans le livre vivant
Où tout le cosmos plonge.
La folie, la sagesse
Se mêlent tendrement
La blême sauvagesse
M’a sacré son amant.
Et je m’évanouis
Dans l’incommensurable
Nul mortel n’a joui
De l’âme immesurable.
06 août 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore
Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 65
Je suis un homme tranquille. Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980