Qui est François Brousse ?
François Brousse amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.
Dès 1949, il est le précurseur des cafés philosophiques, son éclectisme sur toutes les traditions attire un auditoire captivé dans les cafés de Perpignan où l’on cause « de nombreuses choses mais principalement des grands secrets de la pensée et de la symbolique ». De 1960 à 1995, il dispense plus de quatre cents conférences dans toute la France.
Dernière publication
Lettre d’information – Décembre 2024
Lettre mensuelle – Décembre 2024
Thème : LA BÉNÉDICTION BOUDDHIQUE
Dans l’univers, il n’existe qu’une seule puissance, c’est la pensée. La pensée, la nôtre, est remplie de violence, de colère, de désir de destruction, de rancune, de rancoeur. Tout ceci découpe dans l’astral universel et le mental cosmique une série de tourbillons dévastateurs qui se traduisent par la guerre, la révolution, des tremblements de terre, des épidémies, des catastrophes de toute espèce s’abattant sur les malheureux humains. Il faudrait donc supprimer toutes ces pensées de haine, de fureur, et les remplacer par des pensées d’amour. Le seul moyen serait d’envoyer suivant la méthode bouddhique, des bénédictions dans tous les coins de l’univers.
François Brousse
Le Livre des révélations – Tome 2, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p.102
Nouvelle édition (2024)
IX – La Vie
La Terre était nubile et voulait enfanter ;
Son cerveau pullulait de pensées grandioses,
Elle cria vers le Pontife des Clartés
Qui tient dans ses doigts purs les énergies encloses.
Comme une abeille apporte un pollen à la rose,
Tombèrent tout à coup les Rayons enchantés ;
L’extase souleva les océans moroses,
Le Globe, comme un cœur amoureux, palpitait.
Ô triomphe ! Sous l’incommensurable éclair
S’ouvrirent brusquement au fond sacré des mers
De larges fleurs, formées d’une mouvante moëlle.
Elles allaient, bercées par les brises ravies,
Renfermant le torrent innombrable des vies
Qui s’épanouiront sous les yeux des étoiles.
François Brousse
Le Poème de la Terre, 2024
Vidéo du mois – Décembre 2024
Entretien avec François Brousse (Extrait)
De 1990 à 1995, François Brousse, se rendant à Paris tous les mois pour une semaine environ, dispense un cénacle à Clamart les après-midis du mercredi et samedi.
Ces rencontres ont la particularité de toujours commencer par la lecture de poèmes de François Brousse. Les personnes présentes posent ensuite des questions auxquelles le philosophe répond avec son aisance et sa bienveillance habituelles, abordant les sujets les plus divers : métaphysique, ésotérisme, considérations artistiques, littéraires, philosophiques, psychologiques…
Thème
Décembre 2024-Janvier 2025
LA BÉNÉDICTION BOUDDHIQUE
Thème
Décembre 2024-Janvier 2025
LA BÉNÉDICTION BOUDDHIQUE
Deux forces énormes, deux fatals rouages, conduisent l’humanité vers les abîmes du soufre :
la pensée de haine et le carnivorisme.
Ces deux chevaux ténébreux hennissent vers la mort des civilisations.
François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 52
La force de la pensée
La pensée se présente aux yeux du mage comme l’énergie suprême, le pouvoir illimité. C’est la pensée de Dieu et de l’homme qui a créé le tourbillon gigantesque de l’univers, depuis l’amibe rampante jusqu’aux galaxies avec leurs milliards de soleils. Mais la pensée peut aussi bien détruire que créer, elle porte dans sa main droite l’épi de blé fécondateur et dans sa main gauche la hache capable d’anéantir les mondes.
La pensée‑amour émane l’infini des étoiles. La pensée‑haine suscite le vide dévorant. Vos pensées de colère, de fureur, de rancune, vos souhaits de douleur et de destruction se réalisent inévitablement. Toutes ces vapeurs délétères s’amalgament en nuées d’où tombent les guerres étrangères et civiles, les épidémies, les pollutions, les catastrophes dites naturelles. Vous êtes responsable de vos pensées négatives : elles rongent l’édifice de l’être.
Pour empêcher la cristallisation de ces horreurs flottantes il faut supprimer autant que possible la naissance des pensées de haine. Il faut aussi leur opposer des pensées d’amour, sous forme de bénédictions bouddhiques. Souhaitez du fond du cœur que tous les êtres soient heureux, au nord, au sud, à l’est, à l’ouest, au nadir et au zénith. Vous devenez de cette sorte une lampe d’inépuisable charité, répandant une lumière pacificatrice sur la Terre.
François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 52-53
Si vous voulez progresser, envoyez des bénédictions à tous ceux qui vous aiment et des bénédictions à tous ceux qui ne vous aiment pas. De cette manière-là, vous remplirez le monde de la pensée de bénédictions sans nombre qui toucheront tous les êtres.
Entretien, Clamart, 19 janvier 1994
Manuscrit de François Brousse
Hommage à Voltaire
De son vrai nom François-Marie Arouet
Paris, 21 nov. 1694-30 mai 1778
À l’occasion des 330 ans de sa naissance
Voltaire l’intarissable polémiste
Voltaire écrivit, d’une plume ardente et pure, d’innombrables livres, gonflés de générosité, zébrés d’intelligence, striés de malice. Il voulait délivrer l’espèce humaine par le pouvoir de la parole écrite.
Sa devise, « Dieu, liberté, tolérance », sonne comme le réveil des générations arrachées au tombeau des préjugés. Dieu, c’est le grand architecte de l’univers, presque palpable à la main du philosophe. La liberté, c’est l’épanouissement tranquille de toutes les opinions et de toutes les diversités. La tolérance, c’est la vertu suprême qui permet de respecter la vie et la pensée des êtres humains qui doivent, non se haïr, mais s’aimer, non se mépriser, mais se comprendre, non se détruire, mais s’entraider.
Les mêmes vérités brillent dans l’aura de Jean‑Jacques Rousseau, le frère ennemi, l’éternel stimulant de Voltaire. Mais, dans la Profession de foi du vicaire savoyard s’y ajoutent l’immortalité de l’âme, contestée quelquefois par le Dictionnaire Philosophique, et l’amour de l’âme pour Dieu.
Voltaire s’élève jusqu’à l’Être suprême, sur le char doré de l’intelligence. Rousseau préfère chevaucher l’oiseau d’azur, le grand cygne bleu du sentiment.
François Brousse
Dans la Lumière ésotérique, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1999, p. 219-220
Cet ardent et ironique esprit devait édifier le temple du déisme philosophique, où l’on célébrait le culte de l’Être suprême, débarbouillé de toutes les superstitions théologiques.
François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 246
Pour les déistes du XVIIIe siècle, dont les prophètes furent Bolingbroke, Voltaire et Rousseau, il n’existait qu’un Dieu, éternel et parfait, source de l’Être en même temps que source de la Valeur.
Ils rejetaient avec horreur toutes les religions révélées. Ils ne voyaient en eux que l’homme qu’il fallait sauver et qu’il fallait vénérer. Leur culte, en principe, était de faire du bien à l’humanité ; c’était le seul culte, disaient-ils, que l’Être absolu peut accepter.
François Brousse
Conférence « L’Apocalypse », Prades, 17-11-1980
Magazines
Ensemble quasi exhaustif des publications
de ou sur François Brousse dans des magazines
Le vrai philosophe a traversé toutes les formes de vie
pour atteindre la vie elle‑même
François Brousse, Revue BMP N°184-185, janv.-févr. 2000
Joie
J’ai l’éternelle joie
Des amours infinies
Dans l’aube qui rougeoie
Dans la haute harmonie.
J’ai le baiser savant
Des pensées et des songes
Dans le livre vivant
Où tout le cosmos plonge.
La folie, la sagesse
Se mêlent tendrement
La blême sauvagesse
M’a sacré son amant.
Et je m’évanouis
Dans l’incommensurable
Nul mortel n’a joui
De l’âme immesurable.
06 août 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore
Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 65
Je suis un homme tranquille. Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980
Joie
J’ai l’éternelle joie
Des amours infinies
Dans l’aube qui rougeoie
Dans la haute harmonie.
J’ai le baiser savant
Des pensées et des songes
Dans le livre vivant
Où tout le cosmos plonge.
La folie, la sagesse
Se mêlent tendrement
La blême sauvagesse
M’a sacré son amant.
Et je m’évanouis
Dans l’incommensurable
Nul mortel n’a joui
De l’âme immesurable.
06 août 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore
Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 65
Je suis un homme tranquille. Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980
Presse
Le Double Infini
La gestion du site Un-sage-de-bonne-compagnie est désormais assurée par l’association Le Double Infini : publications, hébergement, financement, lettre d’info, etc.
Présentation
Le Double Infini est une association Loi 1901 créée en novembre 2022.
Elle a pour objet l’étude, la défense et la valorisation de grands auteurs de préférence contemporains, dans les domaines de la poésie, de la philosophie et du yoga, pour associer corps, souffle et pensée.
Le double infini de la métaphysique et de la beauté est sa préoccupation.
L’année 2024, comme en 2023, se consacrera plus particulièrement à l’étude et la valorisation de deux auteurs contemporains : le poète et philosophe François Brousse et la yogini américaine Cajzoran Ali.