Qui est François Brousse ?
François Brousse amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.
Dès 1949, il est le précurseur des cafés philosophiques, son éclectisme sur toutes les traditions attire un auditoire captivé dans les cafés de Perpignan où l’on cause « de nombreuses choses mais principalement des grands secrets de la pensée et de la symbolique ». De 1960 à 1995, il dispense plus de quatre cents conférences dans toute la France.
Dernière publication
Lettre d’information – Septembre 2023
Lettre mensuelle – Septembre 2023
Thème : L’ÉVOLUTION UNIVERSELLE
L’âme, étincelle de Dieu, est imperdable. Elle évolue, d’incarnation en incarnation, de planète en planète, se purifiant par la souffrance, l’amour et la sagesse, jusqu’au moment où, redevenue parfaite, elle entre dans le royaume de la joie éternelle.
Toutes les âmes seront sauvées. Leur libre arbitre, d’ailleurs limité, leur permet seulement d’accélérer ou de retarder l’inévitable évolution. Les méchants se condamnent à des douleurs terribles, mais passagères, car le mal qu’ils ont causé aux autres retombe sur eux, avec une exactitude mathématique. Faire du mal à ses frères, c’est en somme, faire du mal à soi‑même.
François Brousse
Les Secrets kabbalistiques de la Bible, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 67
Nouvelles éditions (Mai 2023)
Vidéo du mois – Septembre 2023
Entretien avec François Brousse (Extrait)
De 1990 à 1995, François Brousse, se rendant à Paris tous les mois pour une semaine environ, dispense un cénacle à Clamart les après-midis du mercredi et samedi.
Ces rencontres ont la particularité de toujours commencer par la lecture de poèmes de François Brousse. Les personnes présentes posent ensuite des questions auxquelles le philosophe répond avec son aisance et sa bienveillance habituelles, abordant les sujets les plus divers : métaphysique, ésotérisme, considérations artistiques, littéraires, philosophiques, psychologiques…
Thème
Sept.-Oct. 2023
L’ÉVOLUTION UNIVERSELLE
Thème
Sept.-Oct. 2023
L’ÉVOLUTION UNIVERSELLE
Ce qui semble émerger dans la vision philosophique du cosmos,
c’est le souffle inarrêtable de l’évolution.
Une énergie infinie gonfle l’harmonie des choses comme l’hydrogène à l’intérieur d’un ballon. Elle a partout marqué sa griffe dans la pyramide des quatre règnes : le minéral, le végétal, l’animal et l’hominien. Elle a successivement formé la pierre, l’arbre, le quadrupède, et l’homme, roi des vivants. S’arrêtera-t-elle à l’homme, devant le gouffre vide des irréels ? Non ! Qui peut interrompre la marche de l’énergie universelle ?
François Brousse
« L’Aggartha (19-10-1983) » dans Revue BMP N°123-124, juin-juill. 1994

Le souffle de l’évolution
L’examen positif du réel nous montre une gigantesque évolution de la vie qui, depuis trois milliards d’années, monte vers plus de liberté et plus de justice.
L’indépendance, la création, les lois morales, l’élan vers l’idéal s’épanouissent dans l’homme, la fleur dernière du grand arbre des races. Ce mouvement ascendant porte sur un nombre prodigieux de siècles et sur une multitude vertigineuse de vivants. À la plante succède le batracien, au batracien succède le reptile, au reptile succèdent l’oiseau et le mammifère, au mammifère succède l’homme.
À chaque évolution surgit une qualité nouvelle. L’âme de l’univers prend conscience de ses infinies possibilités. La loi de l’homme, sa sublime idiosyncrasie, c’est la liberté, l’amour, la justice, l’art, la religion, la poésie, la science, la philosophie, toute la tiare des perles spirituelles. Prétendre l’écarter au nom du positivisme, c’est nier le fait le plus éclatant de l’univers, l’évolution dirigée de milliards et de milliards d’êtres vivants, précipités vers les hauteurs.
François Brousse
Les Secrets kabbalistiques de Victor Hugo, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1985, p. 81
Nous pouvons dire simplement que le but de l’univers est d’arriver à l’illumination de tous les êtres quels qu’ils soient, et que, dans ce but évidemment, il y a ceux qui marchent dans le sens de la vérité et les autres qui rétrogradent.
François Brousse
Commentaires sur les Proverbes de Salomon – t. I, Clamart, éd. La Licorne Ailée, 2015, p. 225

Selon Nietzsche, il n’existe qu’un nombre limité, bien qu’immense, d’atomes indestructibles et infatigables.
Ils peuvent tisser dans leur prodigieuse trame une quantité fabuleuse de combinaisons, et les mondes jaillissent de leur danse immortelle. Mais si grande que soit cette quantité de combinaisons, elle est fatalement finie, comme le nombre des atomes qui la provoquent. C’est pourquoi, dans la ligne droite de l’éternité, tournent d’innombrables roues de phénomènes, irrémédiablement les mêmes, irrémédiablement vains. L’univers recommence toujours, n’innove jamais. Après la destruction de notre terre et de notre soleil, s’étendront des millions de siècles, au bout desquels le soleil et la Terre ressusciteront identiques. J’ai déjà vécu un nombre infini de vies dans le passé, j’en revivrai un nombre infini dans l’avenir, mais toutes ces vies sont l’unique, celle que je respire actuellement. Cauchemar atroce, qui condamne Jésus à être éternellement crucifié et Nietzsche lui‑même à périr éternellement dans la folie !
Si nous admettons cette théorie, l’évolution meurt dans un effrayant immobilisme cosmique. Heureusement la vérité brille dans d’autres perspectives !
À travers le déroulement des siècles, l’âme indestructible – Hermanubis – finit par se connaître et resplendir, alors que l’âme mortelle – Typhon – composée d’instincts animaux et d’empreintes sociales, s’efface définitivement. Pour ce double résultat de nombreuses incarnations, sur cette Terre et sur d’autres planètes, imposent leur triste nécessité. Mais le salut étincelle dans le regard du Sphinx, l’Initié parfait.
La volonté palpite dans ses flancs de taureau, l’enthousiasme crispe ses griffes léonines, l’amour ouvre ses larges ailes, et la connaissance emplit sa tête aux yeux de gloire. Force, élan esthétique, bonté, sagesse composent la structure de l’homme‑dieu.
François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 151-152
Maître à l’honneur (Juillet-Septembre 2023)
Le Mahatma Gandhi
Porbandar, 2 octobre 1869 – Delhi, 30 janvier 1948

Gandhi
Gandhi est l’un des plus grands réformateurs religieux que le monde ait connus : il a prêché la non-violence et il a réussi à la faire admettre à un peuple de quatre cents millions d’hommes, ce qui est déjà une belle performance.
Il a donné des méthodes, par exemple, le jeûne, pour aboutir à l’harmonie du corps et de l’esprit. Comme le disait fort bien Mountbatten [1900-1979], le dernier vice-roi de l’Inde, c’est un prophète à placer à côté de Bouddha et de Jésus.
Ce prophète est également un philosophe, un réformateur religieux et un artiste. Sa philosophie rejoint les grandes philosophies : il existe un Être infini, éternel et parfait, de qui jaillissent des formes intermédiaires et par ces formes intermédiaires, la puissance divine se répand dans le cosmos tout entier ; ce qui fait que tous les êtres sont sacrés et doivent être respectés.
François Brousse
Poésie langage de l’âme, Vitrolles, Éd. de la Neuvième Licorne, 2008, p. 68

GANDHI
Gandhi est l’un des plus grands réformateurs religieux que le monde ait connus : il a prêché la non-violence et il a réussi à la faire admettre à un peuple de quatre cents millions d’hommes, ce qui est déjà une belle performance.
Il a donné des méthodes, par exemple, le jeûne, pour aboutir à l’harmonie du corps et de l’esprit. Comme le disait fort bien Mountbatten [1900-1979], le dernier vice-roi de l’Inde, c’est un prophète à placer à côté de Bouddha et de Jésus.
Ce prophète est également un philosophe, un réformateur religieux et un artiste. Sa philosophie rejoint les grandes philosophies : il existe un Être infini, éternel et parfait, de qui jaillissent des formes intermédiaires et par ces formes intermédiaires, la puissance divine se répand dans le cosmos tout entier ; ce qui fait que tous les êtres sont sacrés et doivent être respectés.
François Brousse
Poésie langage de l’âme, Vitrolles, Éd. de la Neuvième Licorne, 2008, p. 68
La mort du Mahatma Gandhi
À Vinobâ, héritier prédestiné de Gandhi, au nouveau messager de la lumière éternelle.
La lumière du monde est éteinte,
L’astre vient de mourir
Le firmament exhale ses plaintes
Du zénith au nadir.
Car l’homme qui brandissait la flamme
La flamme de l’amour,
L’inspiré, l’apôtre, la Grande Ame,
A quitté notre jour…
Il est mort saintement sur les cimes,
Pour l’Inde et l’Univers,
Abattu par la balle du crime
Sous les grands cieux ouverts.
Et les siècles verront sur la Terre
De sang illuminée,
Se dresser, autre Christ solitaire,
Le Juste assassiné.
François Brousse
La Mort du Mahatma Gandhi, Vitrolles, Éd. de la Neuvième Licorne, 2008
Manuscrit de François Brousse
L’animal, ancêtre de l’homme
La viande, matière sans âme, provient de l’animal, matière vivante. L’animal possède une âme moins éveillée que la nôtre, mais de même nature. Sensibilité et instinct y frémissent déjà. L’intelligence commence à poindre (je parle surtout des mammifères).
Nous sommes obligés, pour consommer sa viande, de tuer l’animal. Nous arrêtons brutalement son évolution. Nous le faisons souffrir. Nous déclenchons en lui des sentiments de haine et d’épouvante. Nous sommes donc les ouvriers des forces du mal. La loi karmique nous en demandera réparation. L’animal est notre ancêtre. Dans le développement de l’évolution universelle, son existence a élaboré la nôtre.
En tuant un animal supérieur, nous commettons un véritable crime.
François Brousse
« Questions – Réponses (1962) » dans Revue BMP N°231, mars 2004 (Extrait)
L’animal, ancêtre de l’homme
La viande, matière sans âme, provient de l’animal, matière vivante. L’animal possède une âme moins éveillée que la nôtre, mais de même nature. Sensibilité et instinct y frémissent déjà. L’intelligence commence à poindre (je parle surtout des mammifères).
Nous sommes obligés, pour consommer sa viande, de tuer l’animal. Nous arrêtons brutalement son évolution. Nous le faisons souffrir. Nous déclenchons en lui des sentiments de haine et d’épouvante. Nous sommes donc les ouvriers des forces du mal. La loi karmique nous en demandera réparation. L’animal est notre ancêtre. Dans le développement de l’évolution universelle, son existence a élaboré la nôtre.
En tuant un animal supérieur, nous commettons un véritable crime.
François Brousse
« Questions – Réponses (1962) » dans Revue BMP N°231, mars 2004 (Extrait)
Passerelle François Brousse
Professeur de philosophie, poète et essayiste
Hommage à François Brousse
Le poète et philosophe François Brousse, ayant été classé « Patrimoine local » par la Mairie de Perpignan, une plaque commémorative a été posée en automne 2021 sur la passerelle piétonne située au-dessus de la rivière, la Basse, menant au lycée Arago de Perpignan, collège-lycée au sein duquel François Brousse a suivi sa scolarité et où il a professé de nombreuses années.
Situé en cœur de ville, la passerelle François Brousse est un lieu de passage et de vie de nombreux Perpignanais et promeneurs mais il est également fréquenté par les élèves du Lycée Arago dont l’entrée toute proche.
C’est un espace de détente et source de rêverie fort apprécié, situé à la croisée de la Basse et de son affluent, le Ganganeil. C’est là que François Brousse adolescent fit une expérience inédite, à 14 ans, en 1927. De retour du collège, il y fait une rencontre surprenante, récit qu’il publiera bien plus tard en 1990, celle d’Aton, l’homme au manteau noir.

L’inauguration de cette passerelle a eu lieu le 7 mai 2022 à Perpignan,
date de l’anniversaire de François Brousse, né en 1913, en présence d’une centaine de personnes
On en a parlé
Journal L’Indépendant, Perpignan, 6 mai 2022 – Article de Valérie Pons
Magazines
Ensemble quasi exhaustif des publications
de ou sur François Brousse dans des magazines
Le vrai philosophe a traversé toutes les formes de vie
pour atteindre la vie elle‑même
François Brousse, Revue BMP N°184-185, janv.-févr. 2000
Joie
J’ai l’éternelle joie
Des amours infinies
Dans l’aube qui rougeoie
Dans la haute harmonie.
J’ai le baiser savant
Des pensées et des songes
Dans le livre vivant
Où tout le cosmos plonge.
La folie, la sagesse
Se mêlent tendrement
La blême sauvagesse
M’a sacré son amant.
Et je m’évanouis
Dans l’incommensurable
Nul mortel n’a joui
De l’âme immesurable.
06 août 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore
Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 65
Je suis un homme tranquille. Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980

Joie
J’ai l’éternelle joie
Des amours infinies
Dans l’aube qui rougeoie
Dans la haute harmonie.
J’ai le baiser savant
Des pensées et des songes
Dans le livre vivant
Où tout le cosmos plonge.
La folie, la sagesse
Se mêlent tendrement
La blême sauvagesse
M’a sacré son amant.
Et je m’évanouis
Dans l’incommensurable
Nul mortel n’a joui
De l’âme immesurable.
06 août 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore
Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1993, p. 65
Je suis un homme tranquille. Je préfère méditer plutôt que de rencontrer des gens et des foules. Je veux seulement être lu, car j’ai un important message à communiquer. […] Ma mission est de rallumer le flambeau éclatant de la poésie, de la métaphysique et de l’idéal.
François Brousse
Revue L’Inconnu N°50, Paris, avril 1980
Presse
Le Double Infini
La gestion du site Un-sage-de-bonne-compagnie est désormais assurée par l’association Le Double Infini : publications, hébergement, financement, lettre d’info, etc.

Présentation
Le Double Infini est une association Loi 1901 créée en novembre 2022.
Elle a pour objet l’étude, la défense et la valorisation de grands auteurs de préférence contemporains, dans les domaines de la poésie, de la philosophie et du yoga, pour associer corps, souffle et pensée.
Le double infini de la métaphysique et de la beauté est sa préoccupation.
L’année 2023 se consacrera plus particulièrement à l’étude et la valorisation de deux auteurs contemporains : le poète et philosophe François Brousse et la yogini américaine Cajzoran Ali.