Revue BMP tome 2

cours de métaphysique, 1984-1985 – 14 euros
Revue BMP N°15-16-17, septembre-octobre-novembre 1984 à BMP N°25-26 – juillet-août 1985

Clamart, Éd. La Licorne Ailée, nov. 2013 et mars 2015

La Lune fille et mère de la Terre (4e éd.)

Chap. IV – LA LUNE, ASTRE MORT OU VIVANT ?

Nombre de savants contemporains ne voient dans la Lune qu’un caillou inerte, flottant sur les cimetières de la nuit. Ni atmosphère, ni eau, ni activité vivante.

Ce jugement tranchant se heurte aux protestations indignées de certains sénélographes. Et les arguments qu’ils nous donnent nous paraissent solides.

L’intérieur du grand cirque lunaire de Platon, pour ne citer qu’un exemple, est plein de petits cratères volcaniques, tantôt visibles, tantôt invisibles. Comment expliquer cette alternance de visibilité et d’invisibilité ? On est obligé de supposer l’émission de fumées, dont le voile intermittent cacherait le sol lunaire. Or cette émission de fumées, trace d’un volcanisme toujours actif, suffit pour créer une atmosphère, si minime soit‑elle.

Une preuve plus sensationnelle a été fournie par Walter Haas, en 1941. Pendant 170 heures d’observation, Walter Haas repéra, sur la zone sombre du disque lunaire, douze passages de points lumineux. Phénomène étrange, que ces météores se promenant sur la Lune !

Notre ciel terrestre est, lui aussi, rayé d’étoiles filantes, mais les bolides ne deviennent lumineux qu’en s’enflammant par leur course rapide, dans les couches de l’atmosphère. Il faut donc supposer sur la Lune l’existence d’une atmosphère assez dense pour enflammer les aérolithes.

François Brousse

Revue BMP N°19, janvier 1985

Dans ce BMP, réédition de La Lune, fille et mère de la Terre, Revue Sources Vives, N°5, Perpignan, 1958 

La Lune fille et mère de la Terre (2e éd.)

Chap. IV – LA LUNE, ASTRE MORT OU VIVANT ?

Nombre de savants contemporains ne voient dans la Lune qu’un caillou inerte, flottant sur les cimetières de la nuit. Ni atmosphère, ni eau, ni activité vivante.

Ce jugement tranchant se heurte aux protestations indignées de certains sénélographes. Et les arguments qu’ils nous donnent nous paraissent solides.

L’intérieur du grand cirque lunaire de Platon, pour ne citer qu’un exemple, est plein de petits cratères volcaniques, tantôt visibles, tantôt invisibles. Comment expliquer cette alternance de visibilité et d’invisibilité ? On est obligé de supposer l’émission de fumées, dont le voile intermittent cacherait le sol lunaire. Or cette émission de fumées, trace d’un volcanisme toujours actif, suffit pour créer une atmosphère, si minime soit‑elle.

Une preuve plus sensationnelle a été fournie par Walter Haas, en 1941. Pendant 170 heures d’observation, Walter Haas repéra, sur la zone sombre du disque lunaire, douze passages de points lumineux. Phénomène étrange, que ces météores se promenant sur la Lune !

Notre ciel terrestre est, lui aussi, rayé d’étoiles filantes, mais les bolides ne deviennent lumineux qu’en s’enflammant par leur course rapide, dans les couches de l’atmosphère. Il faut donc supposer sur la Lune l’existence d’une atmosphère assez dense pour enflammer les aérolithes.

François Brousse

Revue BMP N°19, janvier 1985

Dans ce BMP, réédition de La Lune, fille et mère de la Terre, Revue Sources Vives, N°5, Perpignan, 1958 

Table des matières

Revue BMP tome 2

cours de métaphysique, 1984-1985
Revue BMP N°15-16-17, sept.-oct.-nov. 1984 à BMP N°25-26, juill.-août 1985

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