Quand l’amour nous conduit,
L’erreur n’a plus de cible.
La nuée irascible
S’efface dans la nuit.
Un espoir invincible,
Torche de gloire, luit.
Comme un enfant, il suit
La splendeur impossible.
Il s’avance à travers
L’horreur des cieux pervers.
La rose universelle,
S’ouvrant magiquement,
Jette, à son jeune amant,
L’immortelle étincelle.
3 août 1991
François Brousse
Les Transfigurations, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 141