La véritable reine
Sous le ciel rutilant
Reste toujours sereine
Malgré les goélands.

Les vêtements du Mage
Brillent de cent couleurs
Ils incarnent l’image
De l’incroyable Ailleurs.

Aux marges des doctrines
Plane le noir condor,
Leur haleine marine
Ouvre les corridors

Les mariages d’étoiles
Engendrent l’épopée
Des roses idéales
Dans le Verbe trempées

J’apporte le délire
Des brisements obscurs
Les cordes de ma lyre
Dépassent l’ample azur.

12 octobre 1994