Ils voulaient respirer enfin, être des hommes
Et du grand arbre Éden, goûter toutes les pommes.
Ils voulaient écouter comme des esprits purs
Le rire du soleil retentir dans l’azur.
C’est pourquoi les vieillards ont dit : « Qu’on les massacre »
Et sous le tourbillon des aurores de nacre
Leur sang fier a coulé portant dans sa clarté
La semence de Dieu et de la Liberté !
12 septembre 1989
François Brousse
La Rosée des constellations, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1991, p. 112