Il a perdu le nom
De sa première amante
Comme un coup de canon
Sur la mer écumante,

La flamboyante mante
Chasse l’impur démon
Un brigand se lamente
Sur le sein de Ninon.

L’ombre de la falaise
Affole les mélèzes
Mais charme les géants.

Je brise le néant
Dans l’étau de mes strophes,

Je suis le théosophe
De l’au delà géant.

2 novembre 1994

François Brousse
L’Idéale Métamorphose, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1998, p. 151