Je veux jouir d’une lumière incomparable
Et la verser, cette lumière, à l’univers
Les éons s’aiment dans l’érable
Floréal caresse l’hiver.
Pas d’enfer éternel ! Pas de maux incurables,
L’esprit saisit le corps et rayonne au travers.
Un sculpteur incommensurable
Remodèle tous les pervers.
Le père méditant des étoiles attire
Même le criminel et même le satyre.
Le magnifique Soliman
Transforme le drame en roman
Faisons de son heureuse haleine
L’épousaille des morts et de la cantilène.
4 avril 1992
François Brousse
Le Baiser de l’archange, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1993, p. 94