C’est la Saint Valentin
Le ciel est de satin,
Nos âmes de lumière ;
Et nos amoureux chants
De l’aurore au couchant
Tremblent comme des lierres.
Les oiseaux de saphir
Dans les joyeux zéphirs
Sont des baisers qui passent.
Le parfum de ces fleurs
Jette l’amour vainqueur,
Plus vaste que l’espace.
Petit saint adoré
Prends nos rêves dorés
Que la pourpre entrelace
Et porte-les, tremblants,
Jusqu’au seuil fulgurant
De l’éternelle grâce.
14 février 1983 (Saint Valentin)
François Brousse
L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 61