Je lève un couvercle de coffre,
Pensant y trouver un rubis. 
Ô déception que je subis 
Une perle géante s’offre.

Elle est un condensé de pleurs. 
J’espérais l’éclair sans limite… 
Le soleil qu’un rubis imite 
Montre un visage ensorceleur.

Mais l’espérance me réveille, 
L’Être des êtres, ô merveille 
Nous tend son anneau surhumain.

Le chaton se nomme magisme.
Hésitation et scepticisme
Font tourner vainement leur prisme,

Ils n’empêcheront pas l’Hymen 
Des fantastiques lendemains !

31 octobre 1991

François Brousse
Les Transfigurations
Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 238