Comment prend forme, où apparaît l’illusion ?

Questions à François Brousse sur l’illusion

Q. :  Comment prend forme, où apparaît l’illusion ?

F.B. : Je réponds par une boutade : Dieu s’ennuyait et il se mit à fabriquer des charades pour occuper son esprit. La première fut l’illusion universelle. Mettons que la seule réalité étant Dieu, toute la fantasmagorie du monde n’est qu’une illusion.

Q. :  L’illusion du temps provient‑elle de l’esprit humain ou des points‑rayonnements‑chronons considérés comme extérieurs à l’esprit humain ?

F.B. : L’illusion étant une création de l’esprit, elle continue d’exister en tant que réalité sur le plan mental ! Quant aux chronons, points-rayonnements, ils sont interprétés et regroupés par la puissance de l’esprit.

Q. :  Puisque l’âme est en perpétuel devenir (donc jamais identique à elle‑même), peut‑on dire qu’elle est une illusion créée par Dieu ?

F.B. : Tout en étant en perpétuel devenir, on peut rester identique à soi‑même. Le réel est justement l’unité de l’un et le multiple. L’âme est un germe divin qui contient d’infinies métamorphoses. Elle part à sa propre découverte, on peut la comparer à un axe inébranlable, autour duquel montent des serpents enlacés. Elle est donc une illusion créée par Dieu, mais en tant qu’illusion, elle a sa réalité propre, Deux êtres subsistent réellement, l’Être suprême et son reflet, l’âme. La République Française avait raison de proclamer une double affirmation : l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme.

Q. :  Pouvez‑vous commenter cette phrase de la minute d’éternité : « Je suis l’illusion qui trouble l’univers » ?

F.B. : Dieu, ayant émané de lui l’âme immortelle, donc la pensée, a remodelé l’Univers. L’Être infini contient obligatoirement l’illusion universelle. Si elle trouble la perception des choses, c’est que derrière l’illusion, existe la Réalité divine. On revient à Emmanuel Kant, avec sa distinction du noumène, en dehors du temps, de l’espace et des catégories de l’entendement, et du phénomène plongé dans ce torrent de formateur.

Q. :  Est-ce qu’une illusion peut prendre conscience d’elle‑même ?

F.B. : La super conscience étant le propre de la Divinité, la conscience est le propre de l’âme séparée de Dieu. C’est le reflet du visage éternel. Par conséquent, de même qu’un reflet dans un miroir peut être réfléchi par un autre miroir, l’illusion peut prendre conscience de sa réalité illusoire. L’illusion n’est pas le non‑être. Elle est un reflet vivant de l’être. Elle participe donc de manière superficielle de l’être en soi ou de « l’êtreté ».

Q. :  Est-ce dans la perception de l’illusion comme illusion que l’esprit perçoit sa véritable nature ?

F.B. : On se trouve habituellement en s’opposant. Si l’esprit constate l’existence de l’illusion universelle, il constate par cela même, son existence en tant qu’immuable réalité. C’est la distinction entre soi et les autres. Le réel englobe tous les contraires et leur relation. On pourrait le comparer à un banquet où chacun boit à des coupes différentes pour aboutir à la même ivresse.

Q. :  Les sens donnent à l’esprit la notion de l’espace, l’illusion de l’espace. Dans la notion d’illimité, l’esprit transporte l’horizon limité des sens… à l’infini. Alors l’infini ne serait‑il qu’une illusion sans borne, donc l’illusion infinie ?

F.B. : Les sens ne donnent nullement l’illusion de l’espace, c’est l’esprit qui crée la notion de l’espace, comme la notion du temps et de la causalité,

L’esprit contient aussi l’idée d’infini, qui est le reflet de la réalité infinie, Dieu. L’infini est donc la Vérité suprême, et les sens l’éternelle illusion.

L’esprit constate en lui les idées transcendantes : l’infini, l’éternité, la perfection, l’absolu. Elles ne peuvent pas provenir des sens finis, éphémères, imparfaits et relatifs.

Les idées transcendantes proviennent de Dieu, l’Être des êtres, et de la Transcendance des transcendances.

Q. :  Observer l’espace (ou le temps) semble prouver que l’observateur est extérieur et transcendant à l’espace (et au temps). L’esprit ne peut‑il pas observer l’espace (et le temps) tout en étant dans l’illusion de l’espace (et du temps) ?

F.B. : Il est bien certain que l’esprit, dans sa hauteur ultime, dépasse le temps et l’espace, parce qu’il les a créés lui-même.

Ce n’est pas l’esprit qui est dans l’illusion de l’espace et du temps, mais son reflet psychique. L’esprit en dehors du temps, de l’espace et de la causalité, jette un reflet qui contient l’idée du temps, de l’espace et de la causalité.

C’est en ce sens que le reflet se dépare de l’être. On peut même observer que l’image a la propriété d’inverser le réel. Dans un miroir, la droite devient la gauche et la gauche devient la droite, de même dans le reflet psychique, l’éternité devient le temps, l’infini devient l’espace et la liberté devient la causalité. On peut y voir un parallèle du monde astral où tout est inversé. Est-ce que l’illusion ne serait que l’envers de la Réalité Suprême ?

Q. :  L’homme observe Dieu, en est-il pour cela en dehors?

F.B. : Dieu étant le centre des contradictions, il est à la fois lui‑même et l’autre. Il a créé l’homme pour être en dehors de lui et pour l’aimer. Dieu aime comme il est aimé, dans sa création (il avait peut‑être besoin de s’incarner dans un autre que lui‑même pour s’observer lui‑même, la création de l’homme est la récréation de Dieu.)

Q. :  Vous avez souvent dit que l’espace est inclus dans le temps. Or, Saint-Germain précise : « On dit que l’espace n’est pas infini, mais il est infini en tant qu’espace et puisqu’il est infini, il comprend aussi le temps. » (cf. BMP janvier 1988) Le temps contient‑il l’espace … ou l’espace contient‑il le temps ? »

F.B. : J’ai souvent dit que le temps était inclus dans l’espace et non l’inverse. Le temps, à mes yeux, est la quatrième dimension de l’espace. Je suis donc parfaitement en accord avec les affirmations de Saint-Germain, ou plutôt Saint-Germain est parfaitement en accord avec mes affirmations. Il ne serait en être autrement d’ailleurs, puisque le Comte immortel m’a donné une Initiation majeure. Nos deux âmes vivent donc parallèlement, comme dans le conte des deux Licornes, l’une ne peut surgir sans l’autre.

Q. :  Le Dieu immanent enfermé dans la matière peut‑il exister si la matière est illusion ?

F.B. : Les termes de votre question apportent la réponse : s’il est enfermé dans la matière, il n’est donc pas la matière. Le prisonnier ne se confond pas avec sa prison.

Q. :  Après la destruction de l’illusion de l’environnement terrestre avec ses trois ou quatre dimensions accessibles à notre entendement, le chercheur ne se trouve‑t‑il pas devant d’autres dimensions, d’autres illusions à dépasser ? Toute dimension ne serait‑elle qu’une illusion à dépasser ?

F.B. : Dieu est infini. On ne peut donc l’enfermer dans un cercle limité de dimensions. Les qualités de Dieu sont en nombre illimité, ses dimensions également. Dans la quatrième dimension, nous explorons le temps. Dans la cinquième, nous pénétrons les vies antérieures. La sixième nous met en contact avec nos existences parallèles. La septième nous fait voir les incarnations des autres âmes. La huitième, leurs sphères de possibilités et ainsi de suite. On se lasserait plus vite de compter le nombre des vagues de la mer que le nombre des dimensions divines. Pour comprendre Dieu, il faut comprendre l’infini. Toute dimension est à la fois illusion, puisqu’on la dépasse, et réalité, puisqu’elle est l’un des innombrables visages de la Divinité.

Q. :  La seule réalité est l’illusion, c’est-à-dire une vacuité totale ?

F.B. : Je pourrais répondre qu’une vacuité totale supposerait l’existence du néant, ce qui est une contradiction essentielle. Or les dimensions comprenant des sensations, des impressions psychiques, les clairvoyances mentales et les intuitions surmentales grouillent de réalité comme de vérité. Votre question, inspirée par certains penseurs bouddhistes, s’effondre d’elle‑même, quand on sait que la vacuité, étant le non‑être, ne peut contenir ce grouillement infini d’êtres. La sensation est un être, la pensée est un être, l’intuition est un être. On comprend ainsi que Dieu soit appelé l’Être des êtres, et non pas l’absence d’être. Quand vous me demandez si la seule réalité est l’illusion, vous employez le verbe être qui s’oppose totalement à la notion du non‑être. L’Être est partout même lorsqu’il parait n’être nulle part. D’ailleurs, le non‑être ne peut exister que par référence à l’être. L’Être est partout et toujours, c’est une des notions fondamentales qu’il est impossible à définir puisqu’on ne peut le définir que par lui‑même. L’absence d’être ne se comprend que par rapport à l’être, elle est une manière d’exister. Cela peut paraître une métaphysique obtuse, ce n’est que la constatation de l’irrévocable réalité.

Q. :  Si l’infini ne semble pas saisissable, cela veut‑il dire qu’une partie de notre esprit sera dans l’ignorance, donc dans l’illusion ?

F.B. : La découverte de Dieu est un voyage sans fin. Après une réalité survient une autre réalité et ainsi de suite jusqu’à l’infini. L’ignorance ne peut être qu’une non-connaissance permanente. Si l’ignorance est remplacée par une nouvelle connaissance, elle s’efface devant le mouvement infini de la connaissance dynamique, s’approchant toujours du savoir total. C’est la conception dynamique du philosophe Ramanuja qui admettait l’adoration perpétuelle de l’âme, découvrant toujours de nouvelles connaissances sur Dieu. Comme ces connaissances sont en nombre infini, l’infini ne paraît plus saisissable totalement, actuellement par l’âme. Toutefois nous sommes en train de raisonner dans le relatif, mais puisque l’absolu est la synthèse de toutes les contradictions, quand nous serons dans l’absolu, toute contradiction disparaîtra. Nous savons déjà que les principes essentiels de la raison humaine sont des hypothèses, Dieu est la Transcendance des transcendances, l’Hypothèse des hypothèses et la Réalité des réalités. L’ignorance n’est pas l’illusion, elle est simplement l’absence momentanée de connaissance.

Q. :  Est-ce que le Maître totalement réalisé se trouve en face d’énigmes insolubles ?

F.B. : Le Maître totalement réalisé comprend toutes les énigmes, et a la puissance de les résoudre, Mais, comme il les éclaire à travers l’intuition, il ne peut communiquer leurs solutions qu’aux intelligences déjà remplies par la grâce divine.

Q. :  La matière est illusion ; mais l’idée de la matière en elle‑même est-elle une réalité ?

F.B. : La seule réalité est l’idée, par soi. Toutes les idées sont l’essentiel du monde, nous revenons au réalisme platonicien, qui est l’idéalisme total. L’idée de la matière est l’archétype de la matière, cette dernière est illusion mais son idée est une vérité. L’éternité et l’infini de la matière supposés par les athées n’est que le lointain reflet de l’éternité et de l’infini de Dieu.

Q. :  Où situer le symbolisme entre illusion et réalité ?

F.B. : Le symbolisme est le rapport entre l’illusion et la réalité. Le génie a pour symbole l’aigle, le génie et l’aigle existent réellement, l’un sur le plan de l’esprit, l’autre sur le plan de la sensation. Le symbolisme est le lien qui unit ces deux réalités. Il joue le même rôle que le Verbe médiateur entre l’humanité et la divinité. Dans un sens, le symbolisme est plus riche que le réel, car il enferme une grande quantité de possibles. L’aigle, par exemple, représente le génie, il peut aussi représenter l’élan de l’âme envolée vers Dieu, et même dans un degré différent, les empires mondiaux.

On peut dire que le réel s’enferme dans le plan figé de la forme, le symbole s’épanouit dans le plan mouvant des possibilités. Comme dit Lamartine : « Le réel est étroit, le possible est immense. » Dans Dieu, se confondent le possible et le réel.

Q. :  La matière, le temps sont des illusions. Par quelle optique la souffrance, fruit de la sensibilité de l’âme, est-elle une illusion ?

F.B. : Le propre de l’illusion est d’être passagère, relative, limitée, le propre de la réalité est d’être éternelle, parfaite et infinie. La souffrance, fruit de la sensibilité de l’âme, porte toutes les marques de l’illusion. Mais si le fruit est amer, l’arbre de l’âme est éternel et savoureux.

Q. :  Quelle frontière sépare l’imagination de l’illusion ?

F.B. : Ce n’est pas une frontière, c’est un abîme infini. Dieu a créé tous les possibles, par conséquent, l’imagination de l’homme ne peut rien créer, elle ne peut que découvrir. Quand j’imagine un dragon soufflant du feu par ses naseaux, il ne peut pas exister dans la biologie de la planète Terre, mais il existe dans la biologie d’une autre planète où par exemple la fureur se transforme en décharge électrique foudroyante. Dieu est le plus malin des prestidigitateurs, il a tous les tours dans son sac. L’imaginaire de l’homme tente de comprendre les jongleries de Dieu, Dieu est humour en même temps qu’amour. L’imagination est donc la découverte du réel. L’illusion est la croyance en l’erroné, l’abîme qui les sépare ferait pâlir d’épouvante les profondeurs de l’espace étoilé. Toute l’imagination des Terriens n’est pas localisée sur une seule planète extérieure, mais dans l’arc en ciel des planètes différentes.

L’illusion, c’est de croire que ce que l’imagination découvre n’existe pas dans la réalité. L’illusion est stérile, l’imagination est créatrice.

Q. :  Quelle différence d’illusion y a‑t‑il entre le rêve et l’état de veille ?

F.B. : Dans le rêve, nous avons des sensations du plan astral et mental. Dans l’état de veille, nous avons des sensations du plan physique et éthérique.

L’astral, le mental, le supra mental peuvent fourmiller de prophètes, on peut y rencontrer aussi les âmes des morts, les entités spirituelles et même les forces obscures. L’état de veille nous jette dans le concret, dans le social surtout et dans le matériel. Toutefois il arrive que le rêve pénètre la réalité. Nous avons alors les signes qui peuvent nous permettre aussi de communiquer avec le monde transcendant. Les plus hauts mystères cependant se révèlent dans le rêve.

Certains penseurs ne voient aucune différence entre les deux plans. Je rêve par exemple que quelqu’un est mort, et en me réveillant je le vois bien vivant, cela peut être la prémonition d’une mort prochaine. Mais je rêve que quelqu’un est vivant et le lendemain je lis sa mort dans la rubrique nécrologique des journaux, s’il est mort sur la Terre, il est de toutes manières vivant dans l’Au‑delà. Le rêve offre toutes les sensations de la réalité, Or je peux voir, écouter, sentir, toucher dans le rêve aussi bien que dans l’état de veille. Quant aux sensations morales que j’éprouve dans le rêve, elles sont souvent plus intenses que dans l’état de veille. Les joies sont plus vives, les souffrances aussi. Certains ont déclaré que le rêve jette dans le social, mais dans le rêve, on se voit parfois plongé dans une foule qui semble avoir les mêmes sensations que nous. Quand un humain meurt dans le réel, il apparaît très souvent dans les rêves. Or, métaphysiquement, il est toujours vivant, on peut dire que le rêve est plus réel que la réalité. Dans le rêve, n’étant plus assailli par le monde extérieur, notre esprit devient plus libre et les phénomènes de clairvoyance ou d’intuition s’y déploient avec plus de facilité. On peut en conclure que la réalité est une plus grande illusion que le rêve.

Q. :  Y a‑t‑il une illusion de la connaissance ?

F.B. : L’illusion est l’ignorance, la connaissance est le savoir. Elle sait que l’illusion est ignorante et que le savoir est d’ordre métaphysique, toutes les autres connaissances sont inévitablement relatives donc illusoires. Les mathématiques sont fondées sur l’illusion des axiomes indémontrables. Les sciences physiques sont fondées sur l’illusion de l’induction et des lois immuables. Les sciences psychologiques sont fondées sur l’illusion d’un moi qui change sans cesse. Les sciences sociales sont fondées sur des conventions qui sont, par essence, illusoires. Seule la métaphysique, qui touche au total et à l’essentiel, est la connaissance positive.

Q. :  Pourquoi dans votre livre Lamennais ou le Christianisme universel, faites‑vous une place privilégiée à l’artiste et au mystique par rapport au philosophe qui semble se heurter à des murs infranchissables ?

F.B. : L’artiste, par l’imagination, touche au fondement même de la réalité qui est la pensée créatrice de Dieu. Le mystique, dans le sens spirituel du terme, est celui qui recherche l’absolu. Quant au philosophe traditionnel, il se contente d’utiliser la raison pour comprendre l’univers. Mais les philosophes intuitionnistes englobent en eux l’artiste et le mystique. Ils deviennent des métaphysiciens explorant l’unique et infinie réalité.

Q. :  La pensée est-elle une illusion au regard de l’intuition ?

F.B. : La pensée se divise en deux, la pensée discursive et la pensée intuitive.

Par la pensée discursive, je rôde en trottinant autour de la chose, par l’intuition, je me transporte au cœur de la chose et je la comprends intégralement. Il existe évidemment de fausses intuitions qui sont de véritables illusions, provenant des fantasmes de notre subconscient. On plonge alors dans le domaine des fantasmagories, on reconstruit le monde suivant nos peurs et nos désirs. La pensée, tant discursive qu’intuitive, s’efforce à l’impartialité. C’est pourquoi, parfois, les vrais rationalistes finissent par rejoindre, après un long cheminement, ce que les intuitifs ont découvert immédiatement avec le coup d’œil de l’aigle. Descartes et Platon se rejoignent dans l’unique vérité.

Q. :  Pourquoi la présence d’un maître réalisé est-elle nécessaire, en plus de la raison et de l’intuition, pour permettre la connaissance de la vérité ?

F.B. : De façon générale, l’intuition et la raison suffiraient pour découvrir la vérité. Mais elles sont rongées intérieurement par le doute qui provient de la peur. Le magnétisme supra mental du Maître a le pouvoir de supprimer la peur et le doute, quand on se donne à lui, sans réticence, avec une confiance absolue. À ce moment, le flot divin descend dans le réceptacle humain, c’est ce qu’on appelle la grâce de Dieu. Elle n’est possible que dans l’aura, l’ambiance, le rayonnement du Maître. La lumière du Maître dissipe les ténèbres de l’erreur. Cette lumière apporte aussi au disciple la lucidité de sa propre valeur. Un humain sur 100 millions peut découvrir la vérité par lui‑même, mais la plupart du temps, le Maître peut l’apporter de manière triomphante et définitive. Le seul problème à ce moment-là, c’est de ne pas se tromper de maître. De prendre un maître véritable et non un « multi maître ». Il s’agit de ne pas confondre « Alice au pays des merveilles » avec Krishna.

 

François Brousse

« Entretien avec François Brousse sur l’illusion » dans Revue BMP N°63, déc. 1988-janv. 1989