La respiration des forêts fabuleuses
Emplit les lointains de mon cœur,
Mes sandales d’argent foulant les nébuleuses,
Mon ombre créatrice incendie les hauteurs.
Pourtant je porte en moi, dans mon cerveau qui gronde,
Le lézard au souffle de feu…
Ô soleil, ô cosmos, ô barrière des mondes,
N’arrêtez pas mon âme amoureuse de Dieu !
26 décembre 1951
François Brousse
Les Pèlerins de la nuit, dans Œuvres poétiques, t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986, p. 245