Lorsque la nuit s’épanche
On dirait que Dieu penche
Son visage vers nous
La gloire se renoue.

Quand la lumière tombe
Il semble que la tombe
Ouvre son esprit pur
Dans l’impalpable azur.

Au furtif crépuscule
Le fantasme recule
Une suavité
Remplit l’immensité.

Toujours par une fente
La rose triomphante
Darde son tambourin
Dans le Soleil serein.

12 avril 1994