L’ange gardien et le corps mental supérieur sont‑ils la même chose ?

Question à François Brousse

L’ange gardien et le corps mental supérieur sont‑ils la même chose ?

F.B. : Non. Pas absolument. Ce pourrait être la même chose, mais ce n’est pas absolument la même chose. L’ange gardien est essentiellement voué à la protection de notre être mental, tandis que le corps mental supérieur est en train d’explorer l’immensité infinie de l’Être sublime. Par conséquent, ils sont quand même distincts, tout en ayant des liens normaux entre eux, puisqu’ils sont, si j’ose dire, de même nature.

Cet ange gardien n’est‑il pas une de nos 777 âmes‑sœurs ? Est‑ce une entité séparée qui veille sur nous ?

F.B. : Dans un certain sens, notre ange gardien fait partie de notre Moi divin. Dans une des 777 incarnations parallèles, nous avons atteint l’Illumination et, ayant atteint l’Illumination, nous voulons la propager comme un jet de flammes à travers toutes les autres incarnations. Ce qui fait que nous sommes, nous, protégés par notre Moi supérieur et divin, celui qui est arrivé à la réalisation parfaite dans un des 777 mondes parallèles. Et, de proche en proche, l’incendie embrasera tout.

Comment savoir qu’un karma est celui d’une vie parallèle ?

F.B. : Si tu veux le savoir, tu le demandes à ton ange gardien et immédiatement, il te répondra. Au moment où tu vas t’endormir, tu lui poses la question et tu auras un rêve précis qui te dira s’il s’agit d’un karma d’une vie parallèle. Nous avons toujours des karmas de vies parallèles, c’est très bien d’ailleurs. À de certains moments, quand cela va très bien, il arrive que nous soyons tristes : c’est parce que nous avons commis une erreur dans une vie parallèle que nous avons cette tristesse. Et si nous sommes joyeux sans savoir pourquoi, c’est parce que nous avons commis un acte remarquable dans une vie parallèle et cela retentit en nous. Nous sommes mêlés intensément à la vie multiple de l’univers.

 

François Brousse

« Entretien avec François Brousse », Clamart, 21 septembre 1991, dans Revue BMP N°167, juillet 1998