Ô Maître, Bouddha éternel
Devant qui les grands dieux s’inclinent,
Refuge des êtres mortels,
Donne-moi la haute doctrine !

Protège ton disciple errant
Dans les ténèbres de la Terre,
Montre-lui ton front fulgurant
Qui déchire tous les mystères.

Pour conquérir le Nirvana
L’homme rêve, pleure et t’implore,
Plus pur que le feu de l’Etna
Dévoile ta face d’aurore…

1er février 1982

François Brousse
L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 42