Je crois que le mensonge
Est la base de l’être,
Notre gloire se plonge
Dans ce terrible maître.
L’alphabet, de ses lettres,
S’emplit comme une éponge.
Le fantastique ancêtre
Tel un puma nous ronge.
Mon pas léger et sûr
Pénètre l’ample Assur
Je feuillette ses livres
Je porte sa livrée.
De l’erreur emmurée
L’irréel nous délivre.
10 mai 1993
François Brousse
Les Miroitements de l’infini, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 346