Le mystère des mondes parallèles

D’après moi, il y a toute une série de mondes parallèles et ces mondes parallèles sont des mondes tangibles comme le nôtre, des mondes de chair et de sang, si j’ose dire, des planètes concrètes et physiques et qui sont absolument parallèles à un certain point de vue.

C’est-à-dire que nous sommes tous, ici, sur d’autres mondes parallèles, sur d’autres planètes mais avec une autre destinée : par exemple les ménages sont différents, les mariages sont différents, les naissances sont différentes et nous pouvons quand même nous retrouver tous à travers ces mondes parallèles.

Il y a mieux : certains de ces mondes parallèles ont le même temps que nous, c’est-à-dire qu’ils se déroulent exactement à la même vitesse temporelle et d’autres ont un temps totalement différent ; par exemple ils vont beaucoup plus vite ou bien plus lentement, ce qui fait que dans certains mondes parallèles qui peuvent être les mêmes que les nôtres, nous sommes actuellement en l’an 235 apr. J.‑C. et non pas en l’an 1986. Dans d’autres, nous sommes en l’an 3398. C’est-à-dire qu’immédiatement nous avons des vitesses temporelles [de rotation] différentes.

Il y a mieux. Dans ces mondes parallèles nous avons toutes nos incarnations : par exemple, je peux être, supposons, à la fois actuel, ici, présent, avec un nom particulier et en même temps Akbar, et en même temps Akhenaton, et en même temps Salomon, et en même temps Assur Bellus, et en même temps Salomon ben Youssef, et en même temps Ulrich de Mayence. Tout cela en même temps, c’est-à-dire qu’il existe une multitude de mondes pareils au nôtre et chacun de ces mondes, ayant une vitesse [de rotation] différente, nous pouvons dire que nous vivons toutes nos incarnations actuellement : les incarnations ne sont plus dans le temps, elles se déroulent dans l’espace, dans un espace particulier. […] Ce qui fait qu’à travers tout cela, nous sommes actuellement emboîtés, si j’ose dire, dans une série de mondes parallèles et de réincarnations.

Le nombre de ces réincarnations, je l’ai fixé à 777 […] et nous ne pourrons être sauvés que lorsque nous serons conscients des 777 visages de notre être qui se trouvent dans les mondes parallèles. Lorsqu’il vous arrive d’avoir l’impression de mourir, il se peut très bien que ce soit une de vos incarnations qui est en train de mourir dans un monde parallèle. Lorsque vous avez une joie infinie, c’est peut-être parce que dans un de ces mondes parallèles, un de vos personnages est en train d’atteindre à l’illumination.

 

François Brousse

Conférence, Paris, 22 juill. 1986, « La religion druze » (Extrait)