La mort n’est qu’un sommeil
Passager
Son voile mensonger
N’empêche pas le grand réveil,
L’éternel nous réclame
Il sauvera notre âme
Dans l’azur délirant
Il attend ses enfants,
L’illusion du monde
Arrêtera ses rondes
Nous entrerons enfin
Dans l’éternel matin.
Le ciel seul
Déchire nos linceuls.
L’esprit pur entendra
Les appels de Bouddha
Les cymbales
De Dieu sont triomphales
Dans le parfum de l’infini
L’humain se réunit
Au bonheur infini.

18 janvier 1994

François Brousse
Rencontre avec l’Être, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1995, p. 166