Les mondes parallèles
Je suis venu peut-être – on ne sait jamais – pour apporter au monde précisément la connaissance de ces mondes parallèles et si le monde le connaît, il sera pratiquement sauvé.
D’ailleurs je vous rappelle quelles sont les conditions pour être sauvé, elles sont très simples.
- Il faut d’abord rencontrer un maître, admettons que vous l’ayez rencontré.
- Ensuite il faut suivre peu ou prou les enseignements de ce maître.
- Enfin il faut penser à votre maître au dernier moment, comme le maître est lui-même réalisé, vous êtes réalisé par la même occasion. Au fond, rien n’est plus simple et je crois qu’avec cette méthode remarquablement nette et remarquablement simple on peut tous être sauvés. […]
Maintenant je recommence à parler des mondes parallèles, c’est extrêmement difficile parce que, en réalité, pour parler des mondes parallèles il faut être soi-même dans un monde parallèle. Il y a, comme vous le savez, la succession des existences : on est sauvé d’existence en existence mais dans le temps, alors que dans le monde parallèle vous êtes sauvé non pas sur le plan horizontal mais sur le plan vertical. En même temps que vous faites des expériences sur le plan horizontal, vous les faites aussi sur le plan vertical et c’est là, je reconnais, une difficulté majeure. Comment peut-on être à la fois ici et là ?
Eh bien, c’est justement cela, il faut être en même temps ici et là, il faut être en même temps là et ailleurs, il faut être en même temps ailleurs et plus qu’ailleurs, c’est donc impossible de comprendre les mondes parallèles si l’on conserve toujours la même vision du monde. En réalité on peut être en même temps ici et là, on peut être en même temps maintenant et demain, par conséquent si vous aviez cette vision chaotique et béatifique de l’univers, vous seriez dans les mondes parallèles. (Conf. « Les mondes parallèles »
François Brousse
Conférence, Paris, 15 avr. 1994, « Les mondes parallèles » (Extrait)