Les âmes des bêtes égorgées rôdent dans les airs. Elles se mêlent aux éléments, surexcitent les électricités, gonflent les énergies et vomissent l’enfer sur les hommes. Dans les vagues qui hurlent autour des matelots, dans les typhons qui ravagent les peuples, dans les tremblements de terre qui dévorent les villes, dans les laves et les flammes ricanent sinistrement les animaux massacrés.

Ils se vengent.

La cuisine et le laboratoire fabriquent sans arrêt des hordes de démons. L’humanité se décidera t elle à en prendre conscience ?

François Brousse

Revue BMP73, décembre 1989