L’obsession reste tapie au dessous du niveau de notre conscience. On perçoit les mouvements du monstre en sommeil, mouvements vagues mais précurseurs d’orages. On a l’impression d’héberger en soi un démon invisible, qui dort avec un rictus moqueur en attendant la grande orgie du réveil.

 

François Brousse
Revue BMP43, février 1987