Certains admettent que sur la Terre les plaisirs sont compensés par des douleurs égales. Il y aurait une sorte d’équilibre inexorable où la souffrance serait l’exact reflet de la joie. Possible. Mais le monde de l’esprit, en dehors du temps, échappe à ce sinistre balancement.
Les joies de la beauté, de la vérité, de l’amour sont données généreusement, sans contrepartie. Elles forment les rayons de la grâce divine.
François Brousse
Revue BMP N°77, avril 1990