Catholicisme et marxisme se ressemblent comme deux jumeaux ennemis. Ils craignent également l’individualisme, l’esprit critique, l’imagination. Ils émondent l’arbre humain de ses plus beaux rameaux, et, comme la vie se révolte contre leur dictature, ils la jettent dans l’horreur des bûchers ou des camps de concentration. Mais l’homme finit toujours par triompher. Il s’épanouira dans sa totalité véritable, après avoir brisé ces deux masques du despotisme éternel.

François Brousse

Revue BMP68, juin 1989