Par le soupirail du rêve

Le 15 mai 1935, François [Brousse] termine un essai, Par le soupirail du rêve. Parmi cinquante-deux de ses rêves qu’il a notés, trente-deux figurent dans cette étude. Certains feront l’objet d’une écriture poétique, qui paraîtront ensuite dans La Tour de Cristal. […]

Dans cet ouvrage, le chapitre le plus important traite des rêves prémonitoires, mais l’auteur développe d’autres aspects du rêve qu’il résume ailleurs ainsi :

– En méditant les images de la nuit, l’onirologue prend conscience des grands mouvements de l’invisible : la télépathie, l’intervention des morts, l’existence des génies de la nature, la relativité du temps et de l’espace, les voyages hors du corps, les rencontres surhumaines, le souvenir des vies antérieures et le dévoilement de l’avenir. (Revue BMP N° 60, sept. 1988)

L’explication habituelle qui considère le rêve comme un assoupissement des activités cérébrales ne résiste pas à sa pragmatique analyse. Il va lancer une hypothèse entièrement nouvelle :

– Le rêve n’est pas autre chose qu’un phénomène de perception dans un monde subtil qui, de toutes parts, interpénètre le nôtre (1).

Il parvient à la conclusion capitale que « les pensées d’un homme peuvent agir sur le sommeil d’un autre homme ». Il préconise l’existence d’un subconscient, non seulement pour chaque peuple, mais aussi pour l’humanité, avec cette particularité essentielle que « l’homme, ayant la pleine clarté de son individualisme, à la différence de l’animal dont la conscience est encore embryonnaire, demeure le seul vivant qui puisse communiquer avec le colossal génie de son espèce. Combien rarissimes, ces communications ! (2) »

(1) – Par le soupirail du rêve, p. 20
(2) – Ibid, p. 72

Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 81-82

Le 15 mai 1935, François termine un essai, Par le soupirail du rêve. Parmi cinquante-deux de ses rêves qu’il a notés, trente-deux figurent dans cette étude. Certains feront l’objet d’une écriture poétique, qui paraîtront ensuite dans La Tour de Cristal. […]

Dans cet ouvrage, le chapitre le plus important traite des rêves prémonitoires, mais l’auteur développe d’autres aspects du rêve qu’il résume ailleurs ainsi :

– En méditant les images de la nuit, l’onirologue prend conscience des grands mouvements de l’invisible : la télépathie, l’intervention des morts, l’existence des génies de la nature, la relativité du temps et de l’espace, les voyages hors du corps, les rencontres surhumaines, le souvenir des vies antérieures et le dévoilement de l’avenir. (Revue BMP N° 60, sept. 1988)

L’explication habituelle qui considère le rêve comme un assoupissement des activités cérébrales ne résiste pas à sa pragmatique analyse. Il va lancer une hypothèse entièrement nouvelle :

– Le rêve n’est pas autre chose qu’un phénomène de perception dans un monde subtil qui, de toutes parts, interpénètre le nôtre (1).

Il parvient à la conclusion capitale que « les pensées d’un homme peuvent agir sur le sommeil d’un autre homme ». Il préconise l’existence d’un subconscient, non seulement pour chaque peuple, mais aussi pour l’humanité, avec cette particularité essentielle que « l’homme, ayant la pleine clarté de son individualisme, à la différence de l’animal dont la conscience est encore embryonnaire, demeure le seul vivant qui puisse communiquer avec le colossal génie de son espèce. Combien rarissimes, ces communications ! (2) »

(1) – Par le soupirail du rêve, p. 20
(2) – Ibid, p. 72

Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 81-82