Lamennais et le Christianisme universel

Paris, Éd. du Scorpion, 1963

Présentation

Au printemps 1963, François [Brousse] a la joie de voir l’édition de Lamennais et le Christianisme universel à Paris. À peine retouché, cet essai est le Mémoire Raison individuelle et Raison générale chez Lamennais, produit et discuté pour l’obtention de son diplôme d’Études Supérieures de Philosophie à l’Université de Montpellier le 28 mai 1942. De Lamennais, son ami et son confesseur, V. Hugo disait : « Il éclaire comme Pascal, il brûle comme Rousseau, il foudroie comme Bossuet. » La presse salue cette parution avec éloges. […]

WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 291

Félicité de Lamennais (1782-1854)
Écrivain et penseur français, directeur du journal Le Peuple, il fut élu, en 1848, représentant du peuple à l’Assemblée Constituante de la Seconde République française.

« Les révolutionnaires français de 1848 étaient d’ardents idéalistes, qui rêvaient l’embrassement fraternel des races de la république universelle. Ils avaient pour maîtres des poètes et des sages : Lamartine, Saint-Simon, Fourrier, Lamennais. Ils respectaient profondément la dignité humaine. Ils haïssaient la dictature, ils combattaient la torture, ils n’avaient pas de camps de concentration. C’étaient de purs enthousiastes, et non des brutes réalistes. Ils rejetaient avec dédain le sombre enseignement de Machiavel. Ils voulaient conquérir la justice avec des mains justes. » (BROUSSE François, Nostradamus ressuscité, t. 1, p. 334)

Cf. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 567

Présentation

Au printemps 1963, François [Brousse] a la joie de voir l’édition de Lamennais et le Christianisme universel à Paris. À peine retouché, cet essai est le Mémoire Raison individuelle et Raison générale chez Lamennais, produit et discuté pour l’obtention de son diplôme d’Études Supérieures de Philosophie à l’Université de Montpellier le 28 mai 1942. De Lamennais, son ami et son confesseur, V. Hugo disait : « Il éclaire comme Pascal, il brûle comme Rousseau, il foudroie comme Bossuet. » La presse salue cette parution avec éloges. […]

WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 291

Félicité de Lamennais (1782-1854)
Écrivain et penseur français, directeur du journal Le Peuple, il fut élu, en 1848, représentant du peuple à l’Assemblée Constituante de la Seconde République française.

« Les révolutionnaires français de 1848 étaient d’ardents idéalistes, qui rêvaient l’embrassement fraternel des races de la république universelle. Ils avaient pour maîtres des poètes et des sages : Lamartine, Saint-Simon, Fourrier, Lamennais. Ils respectaient profondément la dignité humaine. Ils haïssaient la dictature, ils combattaient la torture, ils n’avaient pas de camps de concentration. C’étaient de purs enthousiastes, et non des brutes réalistes. Ils rejetaient avec dédain le sombre enseignement de Machiavel. Ils voulaient conquérir la justice avec des mains justes. » (BROUSSE François, Nostradamus ressuscité, t. 1, p. 334)

Cf. WENGER Jean-Pierre, François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 567

Article de presse

LE MYSTÈRE CHRÉTIEN VU PAR UN PHILOSOPHE

L’Indépendant, Perpignan, 30 septembre 1964

Extrait

Lamennais et le Christianisme universel, livre que François Brousse vient de publier aux éditions du Scorpion, pose dans une clarté vive quelques problèmes essentiels de la pensée humaine. L’auteur, dont on connaît l’imagination ardente et l’étonnante érudition, s’y montre d’une rare vigueur dialectique.

Lamennais avait remarqué les ressemblances qui unissent les grandes religions. Ces ressemblances se cristallisent en dogmes qui portent l’énigme jusqu’aux profondeurs mêmes des croyances. L’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme humaine, la Vierge-Mère, le Sauveur ressuscité du monde, les anges, les démons se retrouvent dans tous les peuples. Comment expliquer cette extraordinaire concordance ? Lamennais suppose une Révélation primitive faite par Dieu au couple humain primordial. Ensuite les fils et les filles, après la catastrophe de l’Eden, gardèrent le souvenir déformé de la tradition divine. De sorte que toutes les religions ne sont que les branches diverses d’un même arbre : le christianisme universel. […]

Auteur non mentionné

Présentation du livre de F. Brousse : Lamennais et le Christianisme universel

Revue « Conflent » N°30 – novembre & décembre 1965, p. 270-272

Article de G. PYGUILLEM

EXTRAIT

S’il arrivait, en notre temps curieux de tant de choses, qu’on se demandât ce qu’est un philosophe, on pourrait trouver, dans le livre que M. Brousse consacre à Lamennais et au christianisme universel un essai de réponse à cette question : Un philosophe est un homme qui, s’interrogeant sur la signification de toute chose, et même de la religion, cherche à leur sujet des réponses qui le satisfassent.

Or, plus qu’un auteur, c’est un homme qu’on trouve dans le livre de M. Brousse, un homme dont la pensée sincère, ardente, aux accents parfois pathétiques, y dialogue avec celle qu’il étudie d’une manière si libre qu’on ne peut demeurer insensible à la foi philosophique qui l’anime.

Car, comment appeler autrement cette volonté profonde par laquelle une pensée person­nelle et vivante cherche à se faire jour, à s’éclairer elle-même dans la recherche de vérités authentiques sur des sujets vastes et éternels ?

L’auteur choisi par M. Brousse, et son inspirateur, est un person­nage à la destinée fort singulière. On sait que l’abbé Félicité de Lamennais fut, au XIXe siècle, le maître incontesté du mouvement catholique libéral qui groupa avec Lacordaire, Montalembert, Guéranger, tous ceux qui cherchaient à donner une forme nouvelle à la foi religieuse de leur époque, et à rajeunir le christianisme en le socialisant d’une manière parfois teintée de romantisme. […]