Le Kalki Avatar

Dans certains textes hindous, le Kalki Avatar est représenté sous la forme d’un cheval gigantesque dont le sabot plane au‑dessus de la Terre. Quand il s’abaissera, la planète volera en éclats.

Considérons l’angle métaphorique : d’un côté, il y aura sans doute la destruction de l’humanité par elle‑même, et de l’autre, la destruction des vieilles théories humaines par le nouvel avatar, Kalki.

François Brousse

L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 67

Que représente le cheval ? Il représente le Kalki Avatar, le Sauveur du XXe siècle. Tous les maîtres de ce siècle doivent se placer sous le signe du cheval, lequel est essentiellement l’animal réalisateur et divinateur de la dernière Épiphanie.

Dans l’Apocalypse, le cheval est symbolisé par un coursier magnifiquement blanc sur lequel est monté un archer qui part pour la guerre et reçoit une couronne. C’est bien l’image du Kalki Avatar tel qu’il était inscrit dans les Veda, des centaines et peut‑être des milliers d’années avant que l’Apocalypse ne soit révélée au monde.

Le Kalki Avatar est donc une des images les plus antiques de la civilisation brahmanique. Se dressent vingt-deux avatars si nous en croyons les Veda et les Upanishads, et le dernier se nomme le Kalki, il apparaî­tra dans ce siècle et, comme tous les Messies, ne sera pas reconnu.

François Brousse

L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 286

Que représente le cheval ? Il représente le Kalki Avatar, le Sauveur du XXe siècle. Tous les maîtres de ce siècle doivent se placer sous le signe du cheval, lequel est essentiellement l’animal réalisateur et divinateur de la dernière Épiphanie.

Dans l’Apocalypse, le cheval est symbolisé par un coursier magnifiquement blanc sur lequel est monté un archer qui part pour la guerre et reçoit une couronne. C’est bien l’image du Kalki Avatar tel qu’il était inscrit dans les Veda, des centaines et peut‑être des milliers d’années avant que l’Apocalypse ne soit révélée au monde.

Le Kalki Avatar est donc une des images les plus antiques de la civilisation brahmanique. Se dressent vingt-deux avatars si nous en croyons les Veda et les Upanishads, et le dernier se nomme le Kalki, il apparaî­tra dans ce siècle et, comme tous les Messies, ne sera pas reconnu.

François Brousse

L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 286

 

Chaque fois, comme le dit fort bien la Baghavad-Gita, que la Terre a besoin d’un maître pour ne pas tomber dans le chaos, une forme de Dieu s’incarne et apporte la lumière salvatrice aux humains.

C’est une loi et les hindous ont raison de dire :

Les avatars sont plus nombreux que les vagues de la mer.

 

François Brousse

L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 215

Extrait 1

Il existe une grande théorie, non seulement dans l’Inde, bien que l’Inde lui ait donné sa forme parfaite et définitive, mais aussi dans l’Hellénie et dans l’Iran. Cette théorie est la suivante : chaque fois que le monde est sur le point de tomber dans le chaos, dans l’épouvante, dans l’horreur et dans la violence, une forme de Dieu s’incarne pour apporter aux hommes le flambeau de la lumière éternelle. Ceci est vrai pour les hindous, pour les Iraniens, pour les bouddhistes, pour les pythagoriciens, pour toutes les grandes philosophies de la Terre. Platon annonçait lui‑même l’arrivée d’un Maître futur, législateur des peuples. On retrouve la même idée à travers Virgile, poète pythagoricien par excellence qui, dans une œuvre de marbre et d’or, la tendre et sibylline « Églogue à Pollion », annonce l’arrivée des enfants divins, les grands maîtres fils de la Vierge.

François Brousse
« Le Livre des révélations, t. 2, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1992, p. 18

Extrait 2

La fatalité pèse sur nous et, à chaque instant, nous sommes limités par elle. Elle prend la forme de la violence, de l’ignorance, de la sottise, de l’écrasement de l’individu devant l’effroyable poids de la société. Tout ceci n’est pas inéluctable, car la providence s’incarne dans des hommes exceptionnels que les hindous appellent « avatars ».

Ces avatars sont en quelque sorte des représentations vivantes de la providence. Ils viennent pour supprimer la guerre, l’ignorance, la violence, la folie, et ils apportent toujours une torche flamboyante dont les étincelles vont éclairer l’univers. Ils sont les incarnations de Dieu sur la Terre. Cela se produit à travers tous les âges et continuera toujours ainsi. Nous avons la possibilité de choisir entre les dictateurs cyniques et monstrueux qui écrasent les peuples et les hommes et qui sont des incarnations même de l’antéchrist, c’est-à-dire de la fatalité, et d’autre part les maîtres qui apportent la liberté.

François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 307

Extrait 3

Chaque monde inférieur a comme correctif un monde supérieur. On peut donc dire qu’à chaque planète correspond une étoile. La planète est peuplée d’humains tumultueux, l’étoile contient des vivants archangéliques. L’astre, pour aider la planète attardée, lui envoie des avatars, des messies, de « nobles voyageurs » comme disait Cagliostro. Ils sont méconnus ou persécutés, mais leur rayonnement magnétique emporte tout vers la sérénité des constellations divines

Habituellement il y a sept silencieux et sept parleurs. Les uns construisent dans le silence, les autres dans le tumulte ; mais tous sont les ouvriers de Dieu, et ils bâtissent lentement le palais de la connaissance éternelle et de la libération suprême.

François Brousse
« Propos de table  » dans Revue BMP N°99, avr. 1992

L’Avatar de Vishnou

Sai Sathya Baba [1926-2011, Inde] a dit qu’il était l’avatar de Vishnou, et il a exactement toutes les caractéristiques de l’Avatar, c’est-à-dire le végétarisme, la non-violence, la croyance aux réincarnations, et des méthodes pour atteindre à la libération définitive et absolue.

François Brousse
Conf. « L’ère du Verseau – Erreurs & Vérités », Paris, 11 déc. 1985

Le chevalier de l’Apocalypse

Sathya Sai Baba affirme naturellement qu’il a été annoncé par les Écriture saintes et que c’est de lui qu’il est question dans l’Apocalypse lorsqu’elle parle notamment d’un cavalier vêtu de rouge et monté sur un cheval blanc. Ce cavalier nous dit l’Apocalypse s’appelle Vérité. Or, je vous fais observer que Sathya Sai Baba se promène toujours vêtu d’une robe rouge et que Sathya signifie « vérité ».

François Brousse
Causerie, Champigny-sur-Marne, 24 juill. 1985, dans Revue BMP N°198-202, mars-juill. 2001

Un avatar n’est pas très exactement ce que nous croyons qu’il soit, il n’est pas un homme, mais habituellement plusieurs hommes, touchés par la même Âme cosmique. Il est composé de cinq têtes brillantes qui, chacune, émettent des idées, des oracles, des révélations et qui, tout en étant séparées, sont néanmoins unies. […]

Tous les six cents ans environ apparaissent des avatars, c’est-à-dire des maîtres prodigieux qui apportent une vérité. Cette vérité est quintuple, c’est-à-dire qu’on ne peut connaître la Révélation que lorsque l’on connaît les cinq maîtres.

François Brousse

Conf., « Victor Hugo », Perpignan, 2 mai 1974

Les multiples visages de l’Avatar – Le cycle de six-cents ans

L’Avatar ne s’incarne pas dans un homme, mais dans plusieurs hommes.

Habituellement, c’est cinq ou six. On pourrait aller jusqu’au chiffre sept et même jusqu’au nombre quatorze lorsque s’incarnent à la fois les Silencieux et les Parleurs. Cela forme un seul avatar. C’est représenté par le dieu [Mahidis ? (1)] dans le monde hindou, qui a cinq têtes et chacune profère un chant merveilleux. Il y a le chant du feu, le chant des ténèbres, le chant de la vie, le chant de la mort, le chant des ombres. Ces cinq têtes représentent les cinq visages fulgurants de l’Avatar cosmique.

(1) – Nom inconnu, écriture incertaine

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 76

 

Maitreya reste une énigme souriante et vierge. Il est l’Instructeur du monde propre au XXe siècle, comme le Christ l’a été au commencement de l’ère chrétienne.

Maitreya, dans sa profonde sagesse, a pris sept véhicules : Gandhi, Aurobindo Ghose, Saï Baba, F. B., Krishnamurti, la future femme Élie et le nouveau messie russe, encore irrévélés.

Ces sept visages constituent la manifestation de Maitreya, la mître de flamme au sept couronnes. Il est donc vain d’espérer une incarnation humaine de ce Maître surhumain. Les hindous l’attendent sous le nom de Kalki Avatar, ou soleil du XXe siècle, mais ils savent que l’Avatar s’incarne dans plusieurs têtes, jamais dans une seule. 

François Brousse
« La vérité sur les maîtres de l’Aggartha » dans Revue BMP N°6, nov. 1983

 

Plusieurs grands prophètes peuvent s’incarner en même temps sur divers points du globe, de manière à tendre un filet de lumière où seront prises les âmes. Ils apporteront des doctrines différentes, quoique parallèles, et formeront en leur multiplicité une seule Incarnation divine. Chacun d’eux contient un fragment du même esprit collectif. C’est le mystère de l’Un dans le multiple, et du multiple dans l’Un, mystère spirituel par excellence. [Une Torche aux astres allumée, Clamart, La Licorne Ailée, 1989, p. 88]

L’Avatar du VIe siècle av. J.-C.

Ainsi, parurent presque simultanément Pythagore en Grèce, Bouddha et Jaïn aux Indes, Lao Tseu et Confucius en Chine. Cinq lumières vivantes ! Et nous touchons là un nouvel aspect du Pentacle. [Une Torche aux astres allumée, p. 88]

L’Avatar du Ier siècle

À l’époque de Jésus, Jean‑Baptiste, fondateur des nazoréens, le Maître de Justice, réformateur des esséniens, Apollonius de Tyane, rénovateur de l’hellénisme, et le dernier Hermès Trismégiste, complètent l’arbre de vie aux cinq brillantes fleurs. [Une Torche aux astres allumée, p. 88]

À chaque manifestation messianique, nous contemplons, non pas un Élu, mais cinq Élus. Ainsi, aux marges aurorales de l’ère chrétienne, cinq visages brillent dans la lumière, le Maître de Justice, Jésus, Apollonius de Tyane, Patanjali et le Septième Hermès. [« La prédiction de Léon Bloy (8 mars 1978) », dans Revue BMP, N°118, janv. 1994]

La vérité est un diamant à mille facettes. En dévoilant plusieurs aspects d’une même connaissance, on paraît se contredire, on ne fait que se compléter ! L’absurde lui-même est la prise de conscience d’une réalité qui dépasse notre entendement rationnel. Quant au fond de mes affirmations, c’est‑à‑dire la multiplicité des visages d’un même avatar, il reste inébranlable à travers les siècles. L’Avatar du Christ, par exemple, a pris les visages des trois Jésus (encore une révélation perturbatrice !), plus celui d’Apollonius de Tyane et de Patanjali ; on pourrait y ajouter encore Simon le Sage et le Septième Hermès. [Revue BMP, N°19, janv. 1985]

L’Avatar du VIIe siècle

Six cents ans après, vous avez encore, ceux‑la sont connus, Mahomet, Ali, Merlin l’Enchanteur, les deux Tara et Padma Sambhava. [L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 15]

L’Avatar du XIIIe siècle

À côté de Roumi, se dresse un personnage bien connu des Catalans et des alchimistes, Raymond Lull, qui a écrit le Dialogue de l’amant et de l’ami, et qui fut un des rares maîtres de l’Art transmutatoire. […] À côté de ces deux personnages, un troisième resplendit, plus connu peut-être, appelé François d’Assise, saint d’une douceur infinie et que Dante avait salué comme « le nouveau soleil qui, au lieu de se lever sur les bords du Jourdain, se lève sur les bords des fleuves italiens » […]. À côté de ces trois maîtres, ajoutons Dante, le poète fulgurant et visionnaire. […]. Le dernier surhomme, prodigieux aussi, se nomme Moïse de Léon. [L’Évangile de Philippe de Lyon, p. 19-20]

L’Avatar du XIXe siècle

Depuis le Bouddha, cinq avatars ont resplendi. Hugo fait partie du cinquième. […] Au siècle solaire, le XIXe, ce furent les grandes âmes de Victor Hugo, de Ramakrishna, d’Helena Blavatsky, de Vivekananda et du Bab, la porte de l’Esprit. Elles forment les cinq feux de l’Étoile flamboyante. La méditation de leurs livres permet de conquérir les ultimes secrets de l’homme et du monde. [La Trinosophie de l’Étoile polaire, Éd. La Licorne Ailée, Clamart, 1990, p. 41]

L’Avatar apparaît tantôt tous les 600 ans, tantôt tous les 700 ans et cet avatar n’est pas un seul être, il est quintuple. Par exemple le dernier avatar, l’avant-dernier, plus exactement, était composé de Hugo, de Blavatsky, de Ramakrishna, de Vivekananda et du Bab. Cela nous fait exactement cinq maîtres qui ont changé l’histoire de l’humanité sans que l’humanité parfois ne s’en aperçoive. Et il y a cinq maîtres au XXe siècle dont je vous parlerai tout à l’heure [Entretien, Prades, 1976, dans Revue BMP, N°251-252, janv.-févr. 2006]

L’Avatar du XXe siècle

Dans ce siècle nous retrouvons cinq grands maîtres, cinq maîtres assez chaotiques. Vous avez [M. K.] Gandhi qui apporte une sagesse très simple en cinq points lui aussi […]. Vous avez également Aurobindo Ghose, infiniment plus complexe, qui est à la fois méditation et en même temps concentration. Vous avez Krishnamurti qui prétend à la lucidité intégrale et au rejet de tout ce qu’il y a en réalité de temporel en nous. Et vous en avez encore deux autres qui doivent probablement surgir avant la fin du siècle. [« Questions », dans Revue BMP, N°251-252, janv.-févr. 2006]

Mais au XXe, qui risque d’être le dernier anneau de la chaîne des siècles, le problème est plus difficile. On compte sûrement cinq maîtres, Gandhi, Sai Sathya Baba, Yogananda, F.B. et le Nouvel Hénoch non encore apparu. [« Charles Amazan contre François Brousse », dans Revue BMP, N°53, janv. 1988]

François Brousse
Extrait de WENGER Jean-Pierre, Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, p. 247-249

L’avatar mondial comme je vous l’ai dit se traduit habituellement tous les six cents ans.

Voilà immédiatement une première affirmation qui est contournée puisque la dernière incarnation de l’Avatar mondial était au XIXe siècle. Et nous devrions attendre normalement six cents ans ! Comme nous sommes à la fin des temps, qu’il n’y aura pas de XXIe siècle totalement réalisé, que l’humanité s’arrêtera dans la première, ou dans la deuxième décennie plus exactement, du XXIe siècle, il a fallu qu’il y ait une répétition, si j’ose dire, de l’Avatar mondial.

François Brousse
Conf. Prades, 17 févr. 1977, dans Revue BMP N°211-212, mai-juin 2002

Tous les 600 ans, les grands avatars s’incarnent.

Mais il se peut que, dans l’intervalle, une comète non prévue dans le programme s’insère d’une manière extraordinaire. Par exemple, entre le VIIe et le XIIIe siècle – intervalle normal mar­quant l’arrivée des grands maîtres –, on a vu la levée de Bogomil [Prêtre bulgare, Xe siècle], qui vers l’an 900 est venu apporter la lumière. La seule différence, c’est que la plupart du temps ces comètes ne sont pas prévues, alors que les grands maîtres, eux, le sont parfaitement.

Qu’ils ne soient pas prévus absolument, non ! car tout ce que Dieu veut réaliser, il le révèle à ses amis. L’avenir doit être prévu. Toutefois, à la différence des grandes incarnations divines, annoncées par des multi­tudes de voyants, seuls des devins inconnus prédiront l’arrivée des avatars cométaires. C’est vrai aussi dans n’importe quel domaine.

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 246-247

Quelle est la différence entre un bodhisattva et un avatar ?

F.B. : : Un bodhisattva est un humain qui, ayant atteint la réalisation, au lieu de rester dans l’immobilité paradisiaque du Nirvana, se réincarne volontairement pour apporter aux humains une lumière nouvelle, tandis que l’Avatar n’a jamais été un fils de la Terre : il est un dieu pur, réalisé avant sa première incarnation. L’Avatar n’est pas un terrestre, ni un extraterrestre, il est un supra terrestre ; il est un dieu se manifestant sous figure humaine.

La nuance existant entre la mission du bodhisattva et celle de l’Avatar, c’est que le bodhisattva doit obligatoirement enseigner, tandis que l’Avatar n’est pas obligé de le faire. Son incarnation suffit à sauver le monde de la destruction. Elle permet aux initiés, d’atteindre la plénitude de la vérité.

François Brousse
Entretien, « Les trois Jésus » dans Revue BMP N°296-298, févr.-avr. 2010

Avatar et messie

Il faut faire une distinction – je le dis toujours – entre avatar et messie. Un avatar est un être qui ne peut jamais tomber. Il est resté infaillible depuis le commencement des temps et par conséquent il s’incarne, mais il reste infaillible dans son incarnation. Il ne tombera jamais.

Le messie est un être qui, lui, a traversé une multitude d’incarnations et a fini par émerger dans l’espèce humaine. Un messie n’est peut-être pas susceptible de tomber car il a atteint une espèce de niveau, le niveau de l’infaillibilité, mais il est susceptible de se tromper, de se tromper au moins partiellement. 

François Brousse
Entretien, Clamart, 22 sept. 1990

Archanges

Certains archanges sont tombés […]. Des archanges ont voulu devenir des anges, d’autres ont choisi de rester sur le plan archangélique. Les avatars sont ceux qui sont restés sur le plan archangélique. Ils ont préféré jouir de la béatitude infinie plutôt que d’obtenir la connaissance à travers le tourbillon des hommes, des animaux, des plantes et des éléments de toute espèce.

François Brousse
Entretien, Clamart, Revue BMP, N°245-246, juin-juill. 2005

L’amour et l’admiration ouvrent les portes de l’absolu.

Considérer un humain comme l’incarnation de Dieu n’est régressif que si l’on voit en lui la seule Incarnation de Dieu. L’Être Un est en même temps multiple et les avatars se succèdent plus nombreux que les vagues de la mer. Un supérieur spirituel est un petit avatar. Il se nomme l’Initiateur. Il dévoile les secrets et ouvre largement les ailes de l’intelligence. Comme l’aigle des monts se meut dans la lumière, il plane dans l’autre dimension. Et il emmène les initiables vers les hauteurs où frissonne l’incommensurable.

Or, les avatars sont actuellement méprisés par la grande masse des humains. On considère les Instructeurs de l’humanité comme des naïfs ou des charlatans. La seule voie propre à l’homme conscient paraît celle de la science technologique. Nous nous éloignons des routes de l’azur, pleines de topazes et d’extases, pour fouler d’un pied sûr la route poussiéreuse du réel. Attitude dangereuse et souvent dégradante ! Elle peut être compensée par la contemplation des choses divines. Sans cette contemplation, l’humain devient le mécanique et tombe dans le bestial. Les supérieurs spirituels, reflets du supra temporel, construisent les arches du pont de Dieu. Les mépriser est le signe d’un monde voué à l’anéantissement. Au contraire, la vénération des mages nous introduit dans les sanctuaires de la Vie suprême.

Résumons en traits clairs ce débat. L’humanité actuelle confond le corps et l’âme, elle interprète les Écritures sacrées sous des maîtres ignorants de toute spirituelle dimension ; elle ne connaît qu’un art réaliste, barbouillé de fiel et de fange ; elle méprise les messies, torches vivantes de la vérité ; elle porte sur son corps les signes du destin, ce maître implacable qui marque les bêtes à être immoler.

La hache du sacrificateur s’approche. Il suffirait pourtant de changer de direction pour que le but de notre voyage ne soit plus la ville des expiations mais les planètes édéniques !

François Brousse
« Les quatre malédictions de Narada (08-07-1981) » dans Revue BMP N°18, déc. 1984

Le propre d’un avatar est d’équilibrer à lui seul un milliard d’êtres humains.

De manière générale, jusqu’à présent, les princes du karma nous mettent autant d’avatars qu’il est nécessaire pour sauver la planète. Mais à présent, nous sommes au Kali Yuga et, à la fin des temps, ils laissent la liberté absolue aux êtres humains. 

François Brousse

Revue BMP N°245-246, juin-juill. 2005

L’AVATAR

À Aurélie Saint‑Noël

L’Avatar est parfait. Il dompte la panthère,
Il console le monde, il trace le chemin.
Même quand il est homme il pense en surhumain
Son âme luit, saphir que nulle ombre n’altère.

Des planètes du gouffre aux jardins de Cythère,
Son rêve est une flamme et son verbe une main
Il montre aux malheureux l’éternel parchemin
D’où le mot Paradis illumine la Terre.

Des millions de dieux bouillonnent dans son cœur,
Sur les sept infernaux il se dresse vainqueur ;
La sagesse et l’amour s’épousent sur son faîte.

Quand on le crucifie il meurt en souriant.
Il porte aux affamés d’Occident et d’Orient
Le fruit d’éternité rêvé par les Prophètes.

21 mai 1984

François Brousse

L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 176

Un avatar s’incarne sur la Terre, il peut être complètement inconnu – cela n’a pratiquement aucune importance –, son rayonnement s’étend sur le monde et le transforme, bien que le monde ne s’en doute guère.

Et il arrivera, par exemple, que des êtres parleront la langue de l’Avatar sans savoir que l’Avatar existe. Ce qui est normal puisqu’il imprègne le globe tout entier d’un rayonnement infini.

François Brousse
Entretien, Clamart, 28 juill.1992, dans Revue BMP N°183, déc. 1999

En réalité, le sauveur c’est nous, nous sommes infinis, nous sommes nos propres maîtres, et nos propres illuminateurs. Il est évident que nous avons besoin de médiateurs. Les Messies viennent, et sont les médiateurs entre la Terre et le ciel, entre l’homme et Dieu, entre l’éphémère et l’éternel, mais c’est â l’homme de travailler. Ce n’est pas au prophète ou à l’extraterrestre ou à l’Avatar de tout faire pour eux. Il ne doit rien faire du tout, en principe, il doit être simplement l’index lumineux qui montre le chemin. 

François Brousse

Revue BMP N°33, mars 1986

Il suffirait qu’un être humain sur mille soit non-violent, végétarien, et qu’il suive un yoga d’intelligence ou de cœur pour qu’en principe, la planète soit sauvée.

L’arrivée de quelques nouveaux avatars pourrait aussi sauver la planète ; il est possible qu’ils viennent, et il est possible qu’ils ne viennent pas ; par son magnétisme personnel, chaque avatar équilibre un milliard d’êtres humains. Si deux ou trois avatars s’incarnaient, tout irait fort bien ; mais les princes du karma le permettront-ils ?

François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 314

SAUVEURS

Il faut le proclamer sans cesse

Les avatars sont des sauveurs.

Lumière, éternelle princesse,

Il faut le proclamer sans cesse

 

Brisons le carcan et la messe

L’esprit nous fit une promesse

Les vertigineuses saveurs

Se donnent aux grands fronts rêveurs.

Plus hauts que l’Inde et que la Grèce

S’élancent les révélateurs.

Enfants de l’aube enchanteresse,

Du cœur humain sombres graveurs

S’impriment en nous l’ivresse

Des incomparables faveurs.

Il faut le proclamer sans cesse

Le monde a besoin de sauveurs

27 janvier 1990

François Brousse

La Rosée des constellations, Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1991, p. 199

Tout avatar est prédestiné à détruire les erreurs de fond en comble, même si les doctrines nouvelles qu’il apporte n’étalent pas toutes le sceau de l’absolue vérité. En effet, il n’est pas obligé de tout dévoiler dans son intégrité. Il entrouvre la porte. L’Avatar suivant l’ouvrira complètement. 

François Brousse

« L’astrosophie – Entretien » par A. Saint-Noël et M. Roussard dans Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

 

ÉTENDARD

Entrouvrir l’éternelle porte,

C’est le rôle des avatars.

Ils s’efforcent sans nul retard

D’entrouvrir l’éternelle porte.

 

Un vent vertigineux emporte

Le navire où frissonne Ishtar.

Plantons le sublime étendard

Sur la forteresse des mortes.

Repoussons les rouges cohortes.

Le phénix brise les hasards

Sur mes épaules d’or je porte

Le serpent aux millions de dards.

Ouvrir l’inconcevable porte,

C’est le plaisir des avatars.

23 octobre 1991

François Brousse
Les Transfigurations, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 226


Il y a un être sur cent millions capable de s’adresser directement à la divinité.

Par conséquent tout le reste est dans l’impossibilité absolue d’atteindre à l’illumination par ses propres moyens et c’est pourquoi l’éternel infini, dans sa profonde sagesse, a envoyé sur la Terre, d’une manière permanente, des grands maîtres, des avatars, des messies qui sont des médiateurs entre l’homme et la divinité.

Il est vrai que, si à la suite d’une multitude d’expériences antérieures, de vies antérieures, on est presque parvenu jusqu’à la stature de l’Avatar, lorsque l’on s’incarne, on peut directement communiquer avec le Verbe éternel, mais c’est un cas exceptionnel.

Dans les autres cas, habituellement – j’ai dû le constater – à chaque fois que quelqu’un déclare qu’il s’adresse directement à la divinité, c’est son ego violent, sauvage, plein de ténèbres, plein d’orgueil qui se manifeste. Ce n’est jamais un élan sincère vers la divinité et cela se termine toujours ou bien par une catastrophe, ou bien par la folie, ou bien par l’illumination mais dans le sens le plus bas du terme. Il retombe presque toujours dans une religion déjà connue, il ravale à nouveau ce qu’il avait déjà vomi et il redevient, soit chrétien, soit Témoin de Jéhovah, soit matérialiste. Rien de nouveau, rien de grand et rien de pur ne peut sortir de cette aventure dangereuse et solitaire.

Je dis et je prétends que pour atteindre l’absolu, il faut toujours passer par l’intermédiaire du gourou, du maître et du médiateur. Il existe des exceptions : un cas sur cent millions.

François Brousse
« Discours du Banquet OOOO », Paris, 18 oct. 1987 dans Revue BMP N°262-264, janv.-mars 2007

Le propre d’un avatar c’est d’apporter un élan de spiritualité à l’espèce humaine et d’ouvrir un chemin montant jusqu’à l’infini. 

François Brousse

Entretien, « Les trois Jésus » dans Revue BMP N°296-298, févr.-avr. 2010

« Maitreya , l’Avatar du XXe siècle, ou Kalki Avatar »

Maitreya n’est pas un homme, Maitreya est un principe. C’est le génie divin qui inspire et adombre tous les prophètes du XXe siècle. Il est donc parfaitement vain d’affirmer qu’il va venir. Ce n’est pas Maitreya qui viendra, c’est simplement un être qui sera adombré par lui, ce qui est tout à fait différent. Et il est également faux d’affirmer qu’il est là sur la Terre depuis 1982, et que la Terre est, en quelque sorte, transformée par sa présence. On peut s’en apercevoir.

Autre mauvaise interprétation, en parlant du futur prophète, croire qu’il va tout arranger. Il suffit qu’il paraisse et il n’y a plus de guerres ! On va détruire l’arsenal nucléaire, on détruira l’arsenal militaire et ce sera l’âge d’Or revenu sur la Terre ! […]

Celui que l’on appelle Maitreya est analogue au Christ à l’époque de Jésus, […] l’entité divine qui a régné pendant l’âge des Poissons et qui maintenant ne régnera plus. Elle a pris sa retraite si j’ose dire et elle est remplacée par Maitreya, car chaque grande période astrologique – l’astrologie mondiale existe incontestablement – est dominée par une entité divine. […] Le Christ ne reviendra plus. C’est fini, étant donné que nous sommes dans l’ère du Verseau. Nous ne sommes plus dans l’ère des Poissons.

Celui qui doit venir, c’est Maitreya, et il est déjà venu. Il a adombré Gandhi, il a adombré Aurobindo Ghose, il a adombré Krishnamurti, il adombre F.B. et il adombre aussi Sai Sathya Baba. D’ailleurs Krishnamurti l’a dit, il l’a dit avec sa manière destructrice habituelle lorsqu’il a déclaré ceci : – Je suis la vie et la vie réside en moi. Dire que je suis adombré par Maitreya n’est qu’une manière grossière de considérer les choses. Je ne dis pas non plus qu’il ait raison, mais il a été adombré par quelque chose qui, dans son principe, est la vie,  la divinité, nous l’appelons actuellement Maitreya.

Alors tous ceux qui vous affirment, je le répète, que le Christ va se réincarner, ne font que des abus de langage. Son ère est finie. (« Soirée poésie », dans Revue BMP, N°223-224, juin-juill. 2003)

François Brousse
Extrait de WENGER Jean-Pierre, Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, p. 331-332

Un chapitre est consacré à « L’Avatar » (p. 243-253) dans l’ouvrage de Jean-Pierre  Wenger,  Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, Montréal (Québec, Canada, éd. Saint-Germain-Morya, 2012), et un autre à « Maitreya , l’Avatar du XXe siècle, ou Kalki Avatar » (p. 329-333)

Kalki

Mais viendra un autre avatar : c’est le Kalki. Il doit naître vers les régions du Nord et apportera l’inspiration, l’illumination, la connaissance. Il relèvera l’humanité prête à sombrer dans les abîmes du chaos et il la sauvera pour quelques dizaines d’années peut‑être. En tout cas, en sa qualité de cheval (« Kalki » signifie « che­val »), il prendra sur son dos démesuré toutes les âmes qui pourront être sauvées et s’envolera avec elles dans la profondeur des cieux infinis.

Cette légende vous la retrouverez d’une manière plus ou moins chaotique dans l’Apocalypse, où il est bien question d’un cheval blanc monté par un guerrier portant un arc. C’est une des images du Kalki Avatar.

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 112

Ganymède

Le grand malheur de l’Occident, c’est de croire qu’on ne peut aller vers la perfection qu’à travers la souffrance. En réalité, on doit y monter à travers la joie. Voilà pourquoi le nom du nouvel avatar, ou des avatars nouveaux, est souvent Ganymède, ce qui veut dire splendeur et jubilation. Voilà pourquoi on retrou­vait dans un des maîtres d’Égypte, j’ai nommé Akh‑en-­Aton, des images grandioses, éclatantes, sur la beauté et la félicité d’Aton, l’esprit solaire, le dieu fondamen­tal.

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 135

Kali, Ali…

Le prochain Avatar se nomme Kalki, mot gonflé de germes et de forces. Dans Kalki brille Kali, l’exterminatrice, qui prend le visage de l’éternité. Donc, le Kalki Avatar supprimera l’éphémère au profit de l’éternel Présent.

Kalki renferme également Ali, le gendre et peut‑être l’égal de Mahomet. Ali est le saint Jean de ce Christ guerrier. Certaines écoles secrètes en font le véritable révélateur. Ali siège dans le Soleil sur un trône de feu. Ainsi, le Kalki Avatar est en relation avec l’astre du jour. Il sait que les messies proviennent directement ou indirectement de ce centre de lumière bienfaisante. […]

Une autre reconnaissance apparaît dans la légende du Saint-Graal. Dans Kalki scintille Lak ou Lac, et l’un des plus grands paladins de la Table Ronde, Lancelot du Lac, surgit dans toute sa hauteur. Élevé par la fée Viviane au fond d’un lac, dans le palais enchanté de Merlin, il représente l’Initié des Eaux, des Ondes et de la Lune…

La quête du Saint-Graal est la puissante aventure de l’humanité à la recherche du Dieu enfermé dans son cœur.

17 janvier 1986

François Brousse
« L’avatar Mlecca » (17-01-1986) dans Revue BMP N°33, mars 1986

 

La trinité hindoue

Les trois dieux qui composent la grande divinité hindoue sont : Brahma, Vishnou et Civa.

Brahma, dans un certain sens, c’est le créateur du monde. On peut également le considérer comme étant le Saint‑Esprit, l’esprit pur. Il a ces deux aspects. Il est à la fois le créateur du temps et l’esprit pur, en dehors du temps. Autrement dit, il correspondrait au Saint‑Esprit.

Ensuite Vishnou s’incarne dans tous les rédempteurs de l’humanité. Il a été successivement Rama, Krishna, Bouddha. Il a été l’homme lion, l’homme tortue. Il été les deux Rama : Rama à la hache et Rama aux yeux de lotus bleu. Il a été Jésus, il a été Mahomet et il va apparaître à la fin des temps où il sera le Kalki Avatar, c’est-à-dire l’Avatar du cheval. […]

Les avatars sont aussi nombreux que les vagues de la mer. Comme le disent les bouddhistes, il y dix mille bouddhas, les connus, les inconnus, ceux du passé, ceux du présent et ceux qui viendront par la suite.

Et nous arrivons à Civa. Son cas est un peu particulier. Alors même que Brahma incarne les grands poètes et Vishnou les grands réformateurs religieux, Civa incarne les grands métaphysiciens. Il a été Aurobindo Ghose,  il a été Kant dans un certain sens, il a été d’autres remarquables esprits comme Ramakrishna. La nature de Civa, c’est d’être le métaphysicien par excellence, qui détruit les mondes pour les renouveler. Autrement dit, il détruit les erreurs pour que la vérité puisse paraître.

François Brousse
Soirée poésie et métaphysique, Paris, 26 juin 1985, dans Revue BMP N°186-188, mars-mai 2000

 

LA GLOIRE DE RAMA

Vishnou, ayant formé le grand monstre marin
La Tortue fantastique et le Lion serein,
S’incarne dans Rama, l’Avatar souverain.

Enivrant les humains du feu de ses yeux chastes
Le héros, fleur des dieux et joyau de sa caste,
Encercle l’infini dans son front ferme et vaste.

Tant que subsisteront les fleuves aux flots verts
Et les monts d’un manteau de glace recouverts,
La gloire de Rama parcourra l’univers.

François Brousse
Rama aux yeux de lotus bleu, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1983, p. 9

Le XXe siècle

Cette période a l’honneur de voir de nouvelles manifestations de l’Avatar éternel.

Vous en connaissez plusieurs, nous n’y reviendrons pas, mais je peux tout de même vous dire que la dernière est le Nouvel Hénoch. Je crois malgré tout nécessaire de rap­peler que, selon les hindous, le nombre d’avatars se monte à vingt‑deux correspondant au vingt‑deux lames majeures du Tarot.

Du reste, les hindous ne sont pas restrictifs et ils admettent que les avatars sont aussi nombreux que les vagues de la mer. Actuellement, ceux qui doivent apparaître appartien­nent au Kalki, l’archétype du cheval. Dans les Veda, on voit un coursier effrayant qui porte sur lui l’éternité et la connaissance, il doit surgir aux derniers jours du monde. […] Hugo, comme tous les grands poètes visionnaires, connaissait les secrets du monde et savait que, dans les derniers temps, apparaîtrait l’Avatar du Cheval.

Cet avatar est en quelque sorte multiple. Cinq chevaux se manifestent au XXe siècle. C’est un principe très connu des hindous, et peu du monde occidental, que l’apparition d’un maître n’est jamais unique. Ce n’est pas un maître qui apparaît mais cinq. Comme les théologiens ignorent cette vérité fondamentale, ils s’enferment étroitement dans une seule image.

À l’époque de Jésus brillaient au moins cinq surhommes et Jésus n’était que l’un d’entre eux. À côté de lui se dressaient Apollonius de Tyane, Simon le Mage, le Sep­tième Hermès et Patanjali. Il faudrait donc faire une synthèse éblouissante de ces cinq couleurs pour aboutir au véritable message de l’ère du Poisson. Comme on a mutilé cette ère en se prosternant devant le seul Nazoréen, ce fut un âge d’effroi, d’épouvante et d’hor­reur mais qui sera malheureusement surpassée par la période dans laquelle nous sommes entrés depuis 1793. […]

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 389