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Le Rythme d’or
Paris, Éd. Debresse, 1951
Le Rythme d’or, réédité dans Œuvres poétiques, t. 1, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986
Presse
« LE RYTHME D’OR – POÈMES DE FRANÇOIS BROUSSE »
L’Indépendant, Perpignan, 6 mai 1951
Extrait
Nous avons parlé récemment de beaux poèmes de François Brousse, groupés dans La Tour de cristal. […]
Voici que François Brousse fait paraître, chez Debresse, un recueil d’un esprit tout à fait différent : Le Rythme d’or.
Les deux titres pourraient être frères : l’un et l’autre appartiennent d’emblée à la famille des artistes.
Mais ils couvrent cette fois deux conceptions opposées de la vie : là, le déséquilibre des songes, les images brisées, les rapprochements contradictoires, les angoisses épanouies à la moindre occasion ; ici, selon une douce musique, l’aspiration vers l’Harmonie, la démarche rimbaldienne, le plaisir de l’impeccable et du parfait.
Pierre Fontdame
« Le Rythme d’or » – Poèmes de François Brousse
Chronique littéraire
François Brousse nous amène décidément de surprises en surprises. Après ses précédents poèmes de La Tour de Cristal, d’une si belle intelligence ésotérique, voici des vers d’une rare puissance, écrits dans une manière, dont Rimbaud nous a déjà donné le secret.
Instinctivement, en lisant « Le Noyé », on songe au Bateau ivre. Il n’y a pourtant, chez M. Brousse, ni réminiscence, ni influence, si on s’en tient au sens véritable de ce mot. Le ton est libre, la note personnelle.
L’auteur obéit à sa propre subjectivité qui se renouvelle par des images neuves, inattendues et aussi par une exquise sensibilité.
L’élégance de la forme jointe à une grande élévation de pensée dénotent chez l’auteur un sens profond de la poésie et il nous plaît de louer M. Brousse de nous avoir conduits dans le domaine mystérieux qui est celui des poètes authentiques.
Gabriel Blanc
Revue Madeloc, Perpignan, N°14, novembre 1951