Lettre d’information

Lettre mensuelle – Décembre 2022

François Brousse

Un sage de bonne compagnie

Thème

Le KARMA – Partie II / II

Thème

Le KARMA – Partie II / II

 

Nous n’avons pas besoin de souffrir pour atteindre l’illumination. La souffrance est le résultat de nos karmas passés. Il faut la transcender et même la dépasser et c’est par la joie que nous arriverons à la conscience cosmique.

 
François Brousse
 
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 330

Nouvelles éditions

L’homme actuel

Hélas ! il suffit de regarder l’homme actuel avec les yeux du karma. Les humains affolés ont abandonné la lumière vivante.
Dans leur cœur, l’idéal est mort, les rossignols sont morts, la voix de Dieu est morte. 

Un gouffre les remplace où les ténèbres vont s’élargissant.
Les malheureux ont jeté dans l’abîme la poésie, cette aristocrate, la bonté, cette moinesse, la liberté, cette capitaliste.
Ils restent seuls sous le vol ricanant des démons. Quand ils se déchaîneront à nouveau, que deviendra l’humanité ?
Heureusement, certains rêveurs, épars dans la multitude, souhaitent éperdument le bonheur universel. Les anges de ces idéalistes travaillent silencieusement dans le laboratoire mystérieux de l’astral, où se préparent les événements de la Terre. Tôt ou tard, la Jérusalem mystique, flottant dans le ciel des fées, se solidifiera et se posera triomphalement sur la planète réelle. Les oiseaux atterrissent et les pensées deviennent chair. Ainsi, dominées par une sagesse invisible, les pluies de l’Esprit fécondent la matière.
 
François Brousse
Le Secret des tombes royales, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1991, p. 31

Jouir des joies de la terre comme du ciel constitue sans doute un excellent programme, à condition de ne pas tremper nos jouissances dans la souffrance des autres.

Ce gâteau trempé de fiel a un goût karmique. La seule morale absolue ordonne de ne faire souffrir consciemment personne. Or, les viveurs ne se soucient guère d’une telle barrière ; ils vont, foulant aux pieds ceux qui les gênent. Tarissement métaphysique, volonté âpre de jouissance mènent à l’esclavage mental et physique. Un sceptique voluptueux sera toujours du côté des forts contre les faibles, du côté des oppresseurs contre les opprimés. Il tient trop à sa précieuse peau ! Quand un peuple entier tombe dans cet abîme de honte, les despotes n’ont plus qu’à forger son carcan. La nuit s’abat sur la Terre en léthargie…

François Brousse
« Les oracles d’Isaïe contre l’Égypte – Première partie » dans Revue BMP N°107, janv. 1993

L’immortalité de l’âme, le libre arbitre, le karma, tout ceci sont des vérités absolues.
François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 348

En réalité, personne ne peut prendre sur soi les péchés d’un autre. C’est nous qui avons commis nos propres fautes, c’est nous qui en sommes responsables et nous seuls qui devons les expier.
Si un innocent, quel qu’il soit, les expiait à notre place ce serait une suprême injustice et l’on pourrait dire à ce moment‑là que Dieu n’existe pas. Dieu étant la justice, si une seule injustice se manifeste dans le monde, on ne peut plus admettre son existence.
Il n’y a pas d’injustices dans le cosmos et tous ceux qui souffrent, c’est parce qu’ils l’ont mérité ; par exemple, dans des vies antérieures. C’est terrible à dire, mais c’est une vérité universelle, saisie par les atlantes, les hindous, les égyptiens, les pythagoriciens, les théosophes dans un certain sens, et qui se continuera éternellement.
C’est une des grandes leçons à com­prendre. Il ne s’agit pas de demander à un maître, quel qu’il soit, de prendre sur lui nos fautes, c’est nous qui devons les assumer. Nos propres erreurs doivent être expiées par nous‑mêmes sans qu’un autre les expie à notre place.

 

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 260

En réalité, personne ne peut prendre sur soi les péchés d’un autre. C’est nous qui avons commis nos propres fautes, c’est nous qui en sommes responsables et nous seuls qui devons les expier.
Si un innocent, quel qu’il soit, les expiait à notre place ce serait une suprême injustice et l’on pourrait dire à ce moment‑là que Dieu n’existe pas. Dieu étant la justice, si une seule injustice se manifeste dans le monde, on ne peut plus admettre son existence.
Il n’y a pas d’injustices dans le cosmos et tous ceux qui souffrent, c’est parce qu’ils l’ont mérité ; par exemple, dans des vies antérieures. C’est terrible à dire, mais c’est une vérité universelle, saisie par les atlantes, les hindous, les égyptiens, les pythagoriciens, les théosophes dans un certain sens, et qui se continuera éternellement.
C’est une des grandes leçons à com­prendre. Il ne s’agit pas de demander à un maître, quel qu’il soit, de prendre sur lui nos fautes, c’est nous qui devons les assumer. Nos propres erreurs doivent être expiées par nous‑mêmes sans qu’un autre les expie à notre place.

 

François Brousse
L’Évangile de Philippe de Lyon, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p. 260

RÉINCARNATION ET KARMA
Conférence de François Brousse, Paris, 24 juin 1994 (Extrait)

Le Karma est en quelque sorte une chose irrémédiable : il est le résultat mathématique de nos actions. Si nous avons fait du mal, la souffrance s’abattra sur nous ; si nous avons fait du bien, la joie nous accompagnera dans sa gloire.

Nous sommes, non pas des phénomènes chimiques ambulants comme le supposent les matérialistes, ni des morceaux d’un tout beaucoup plus vaste qui est la société, non !, nous sommes des dieux, nous sommes les enfants de Dieu et nous sommes des dieux nous-mêmes. Il faut prendre conscience de notre gloire et de notre grandeur, et savoir qu’il existe trois forces dans l’infini : la volupté humaine, si l’on veut, l’illumination et la sérénité.
Ces trois forces peuvent se condenser sous forme de providence, de fatalité et de liberté humaine. Ces trois forces sont, en quelque sorte, trois rayons échappés de la grandeur de Dieu. Nous sommes tous des dieux, des dieux cachés, et ces dieux cachés ne demandent qu’une seule chose, c’est de se montrer en plein jour ! Pour cela, il leur faut attendre sans doute des milliers d’incarnations, je veux dire par là qu’actuellement coexistent plusieurs doctrines sur la Terre et nous allons les examiner avec toute l’impartialité que cela nécessite. Nous avons au sujet du monde mystérieux qui nous environne au moins trois solutions : la solution du néant, c’est le matérialisme pur, la solution du catholicisme, la solution de l’islam, la solution de l’hindouisme, celles du brahmanisme et du bouddhisme.

Le Karma est en quelque sorte une chose irrémédiable : il est le résultat mathématique de nos actions. Si nous avons fait du mal, la souffrance s’abattra sur nous ; si nous avons fait du bien, la joie nous accompagnera dans sa gloire.

Nous sommes, non pas des phénomènes chimiques ambulants comme le supposent les matérialistes, ni des morceaux d’un tout beaucoup plus vaste qui est la société, non !, nous sommes des dieux, nous sommes les enfants de Dieu et nous sommes des dieux nous-mêmes. Il faut prendre conscience de notre gloire et de notre grandeur, et savoir qu’il existe trois forces dans l’infini : la volupté humaine, si l’on veut, l’illumination et la sérénité.
Ces trois forces peuvent se condenser sous forme de providence, de fatalité et de liberté humaine. Ces trois forces sont, en quelque sorte, trois rayons échappés de la grandeur de Dieu. Nous sommes tous des dieux, des dieux cachés, et ces dieux cachés ne demandent qu’une seule chose, c’est de se montrer en plein jour ! Pour cela, il leur faut attendre sans doute des milliers d’incarnations, je veux dire par là qu’actuellement coexistent plusieurs doctrines sur la Terre et nous allons les examiner avec toute l’impartialité que cela nécessite. Nous avons au sujet du monde mystérieux qui nous environne au moins trois solutions : la solution du néant, c’est le matérialisme pur, la solution du catholicisme, la solution de l’islam, la solution de l’hindouisme, celles du brahmanisme et du bouddhisme. Le bouddhisme se divise en bouddhisme du Nord et bouddhisme du Sud. Tout ceci n’est rien car il existe aussi le polythéisme. Nous avons par conséquent une multitude de mystères à approfondir de manière à comprendre l’infini, l’absolu et l’éternité. Il faut que nous revenions sur Terre jusqu’à ce que nous ayons compris ces trois choses : l’infini, l’absolu, la perfection. Une fois comprises, nous pourrons être une des ailes de Dieu, car Dieu est la seule existence qui soit, tout le reste n’est qu’un rêve. Dieu étant lui-même l’infini, l’absolu et la perfection, il est impossible qu’Il n’existe pas.
François Brousse
Conférence publiée dans Mystères de la mort – Étape de la vie humaine, Paris, 1ère éd., La Licorne Ailée, 2022

MANUSCRIT

LES RÉINCARNATIONS

Quel souffle, pétrissant l’humanité barbare,
L’entraîne malgré tout vers des buts solennels ?
Quelle main remplaça sur les puissants autels
L’âcre sang du taureau par le doux miel des jarres ?
L’âme, éternel flambeau, revêt des corps mortels
Que la tombe dévore et que le nid prépare ;
Quand leurs pas rebellés dans les ombres s’égarent,
Une lance de feu dompte les criminels.
Nos fautes, franchissant le sépulcre difforme
Dans les nouvelles vies nous suivent âprement,
La douleur nous instruit, la pensée nous transforme,
L’Idéal nous remplit de son vin écumant.
Nous allons, à travers de triomphants désastres,
Gravissant pas à pas le dur sentier des astres.

5 août 1934

François Brousse
Le Poème de la Terre, dans Œuvres poétiques, t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailé, 1986, p. 45

L’hindou a devant la mort plus de sérénité que le chrétien. Ce dernier garde toujours au fond du cœur l’effrayante appréhension du châtiment éternel.

L’hindou, éclairé par la haute sagesse orientale, sait que, de toute façon, les châtiments sont passagers. Il sait aussi que son âme éternelle retrouvera, tôt ou tard, le Bonheur infini.

Un espoir invincible brille en son être, comme les perles dans les profondeurs de la mer.

François Brousse
Revue BMP N°158-159, oct.-nov. 1997

Que devient le karma dans tout cela ?

F.B. : Le karma ? Mais vous êtes toujours libres. Vous avez la liberté, vous avez l’amour et vous avez la sagesse. Et, par conséquent, vous êtes libres de faire ce que vous voudrez. Mais si vous êtes libres de faire ce que vous voudrez, vous allez engendrer un karma ; soit un karma bon, soit un karma mauvais, mais vous l’engendrerez toujours. Et alors il faudra purifier le mauvais et épanouir à l’infini le bon. Voilà encore en somme un des secrets de la Création.
 
Faut-il croire en la fatalité ?
F.B. : Il n’y a pas de fatalité ! Il n’y en a jamais, il y a toujours possibilité de changer. Quelque chose se présente à nous, cela nous paraît fatal, pas du tout ! Vous avez la possibilité de changer cette fatalité. Mais pour en avoir la possibilité, il faut en être persuadé.
Alors, on commence par la connaissance. La connaissance ultime, c’est qu’il n’y a pas de fatalité et qu’il n’y a que la liberté divine, et nous sommes tous les enfants de l’éternel et de l’infaillible Liberté. Si vous en êtes sûrs, cela va, et vous pourrez toujours combattre et triompher. Sinon, si vous commencez par dire : « C’est fatal, je ne peux rien faire ! », il est sûr que vous ne ferez rien, et il est sûr que le monde vous engloutira, momentanément, car aucune âme ne peut être perdue.
François Brousse
Cénacle, Clamart, 28 juillet 1992, dans Revue BMP, N°183, déc. 1999

 

Que devient le karma dans tout cela ?

F.B. : Le karma ? Mais vous êtes toujours libres. Vous avez la liberté, vous avez l’amour et vous avez la sagesse. Et, par conséquent, vous êtes libres de faire ce que vous voudrez. Mais si vous êtes libres de faire ce que vous voudrez, vous allez engendrer un karma ; soit un karma bon, soit un karma mauvais, mais vous l’engendrerez toujours. Et alors il faudra purifier le mauvais et épanouir à l’infini le bon. Voilà encore en somme un des secrets de la Création.
 
Faut-il croire en la fatalité ?
F.B. : Il n’y a pas de fatalité ! Il n’y en a jamais, il y a toujours possibilité de changer. Quelque chose se présente à nous, cela nous paraît fatal, pas du tout ! Vous avez la possibilité de changer cette fatalité. Mais pour en avoir la possibilité, il faut en être persuadé.
Alors, on commence par la connaissance. La connaissance ultime, c’est qu’il n’y a pas de fatalité et qu’il n’y a que la liberté divine, et nous sommes tous les enfants de l’éternel et de l’infaillible Liberté. Si vous en êtes sûrs, cela va, et vous pourrez toujours combattre et triompher. Sinon, si vous commencez par dire : « C’est fatal, je ne peux rien faire ! », il est sûr que vous ne ferez rien, et il est sûr que le monde vous engloutira, momentanément, car aucune âme ne peut être perdue.
François Brousse
Cénacle, Clamart, 28 juillet 1992, dans Revue BMP, N°183, déc. 1999

 

La grande roue des châtiments

L’arbre de la science du bien et du mal plonge ses racines dans la douleur. Un savant n’hésitera pas à sacrifier des millions d’animaux pour découvrir hypothétiquement une parcelle de vérité. Terrible erreur ! Ce faisant, les scientifiques augmentent de façon invraisemblable le karma de l’humanité. La vivisection, la peine de mort, la chasse, la nourriture carnée l’augmentent encore, et sans interruption. Mais l’urne mystérieuse destinée à contenir les souffrances humaines et animales n’est pas infinie. Quand le niveau sera dépassé, la grande roue des châtiments se mettra en mouvement, et les civilisations cruelles disparaîtront de la Terre.

François Brousse
« Fragments de vérités occultes » dans Revue BMP N°295, janv. 2010
 

 Il suffirait qu’un être humain sur mille soit non-violent, végétarien, et qu’il suive un yoga d’intelligence ou de cœur pour qu’en principe, la planète soit sauvée. L’arrivée de quelques nouveaux avatars pourrait aussi sauver la planète ; il est possible qu’ils viennent, et il est possible qu’ils ne viennent pas ; par son magnétisme personnel, chaque avatar équilibre un milliard d’êtres humains. Si deux ou trois avatars s’incarnaient, tout irait fort bien ; mais les princes du karma le permettront-ils ?

François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 314

 Il suffirait qu’un être humain sur mille soit non-violent, végétarien, et qu’il suive un yoga d’intelligence ou de cœur pour qu’en principe, la planète soit sauvée. L’arrivée de quelques nouveaux avatars pourrait aussi sauver la planète ; il est possible qu’ils viennent, et il est possible qu’ils ne viennent pas ; par son magnétisme personnel, chaque avatar équilibre un milliard d’êtres humains. Si deux ou trois avatars s’incarnaient, tout irait fort bien ; mais les princes du karma le permettront-ils ?

François Brousse
Philosophies, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 2011, p. 314

Page d’accueil

Qui est François Brousse ?

François Brousse (1913-1995) amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.

Présentation Wikipédia

Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays.

Auteur d’une centaine d’ouvrages publiés à partir de 1938 : poésie, essais (métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques), romans, théâtre et contes. Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siècle.

Poème

NOUVEAU CHARLES MARTEL 
Georges, nouveau Charles Martel
Frappe la folie fanatique
Il assène des coups mortels
Georges, nouveau Charles Martel
Jamais le tremblant criminel
N’évitera la dure trique
Qu’il se cache dans un castel
Ou dans les montagnes magiques,
Thémis, la justice tragique
Le traînera sur son autel.
Georges nouveau Charles Martel
Purifiant le monde antique
Prépare les temps fraternels
D’une humanité angélique.

1er juin 1992 

François Brousse

Les Transfigurations, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 22

Pensez à vous inscrire à la lettre d’info mensuelle