Lettre d’information

Lettre mensuelle – Novembre 2022

François Brousse

Un sage de bonne compagnie

L’univers est un mystère aux profondeurs insondables, infinies, et nous sommes là pour essayer d’en découvrir la clé. 
François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 57 
L’univers est un mystère aux profondeurs insondables, infinies, et nous sommes là pour essayer d’en découvrir la clé. 
François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 57 
L’univers est un mystère aux profondeurs insondables, infinies, et nous sommes là pour essayer d’en découvrir la clé. 
François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 57 

Nouvelles éditions

La mort est une libération et c’est lorsque nous entrons dans la mort que nous atteignons notre vie la plus parfaite et la plus haute.

 
François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 11

Quatrième de couverture

Depuis l’Antiquité ce grand mystère de la vie et de la mort a toujours suscité en nous une profonde réflexion, de manière plus ou moins consciente.
Ce professeur de philosophie décrit dans cet ouvrage le cheminement progressif du genre humain de vie en vie, les processus de la désincarnation et de la réincarnation, la pérégrination des âmes vers l’absolu. Il expose les différentes théories, écoles et doctrines sur la vie après la mort, en puisant aux sources des pensées spirituelles de l’Occident et de l’Orient : orphisme, pythagorisme, hindouisme, bouddhisme…
François Brousse nous ouvre, avec une vaste connaissance et dans une apparente simplicité, les portes de la métaphysique.

Quatrième de couverture

Depuis l’Antiquité ce grand mystère de la vie et de la mort a toujours suscité en nous une profonde réflexion, de manière plus ou moins consciente.
Ce professeur de philosophie décrit dans cet ouvrage le cheminement progressif du genre humain de vie en vie, les processus de la désincarnation et de la réincarnation, la pérégrination des âmes vers l’absolu. Il expose les différentes théories, écoles et doctrines sur la vie après la mort, en puisant aux sources des pensées spirituelles de l’Occident et de l’Orient : orphisme, pythagorisme, hindouisme, bouddhisme…
François Brousse nous ouvre, avec une vaste connaissance et dans une apparente simplicité, les portes de la métaphysique.

Les Mystères de la mort (extrait)

Les druides affirmaient qu’il existait plusieurs cercles, plusieurs mondes. Il y avait d’abord le monde de la possibilité d’où jaillissaient les âmes ; puis le monde de la transmigration où les âmes passaient dans des corps divers, des corps humains et des corps animaux ; et enfin le monde de la libération où les âmes détachées de leur corps allaient de monde en monde, de soleil en soleil, et d’étoile en étoile, à la rencontre de Dieu. Enfin, il y avait la sphère de l’absolu qui couronnait tout cela.
Cette doctrine celte commence par une série de triades dont la plus curieuse – vous la connaissez bien – est assez percutante. Trois choses sont nées en même temps : Dieu, la Lumière et la Liberté ! Cette doctrine qui s’appuie sur la liberté et sur la transmigration des âmes était la noblesse de tous les peuples celtes.
Ensuite – je reste toujours dans la tradition occidentale –, ensuite sont venus une multitude d’êtres parmi lesquels Orphée. Orphée nous apprenait que l’âme est immortelle, qu’après la mort elle va contempler le visage de la Lune, qu’elle boit le nectar de l’oubli et rentre dans des sphères divines. Puis elle revient sur Terre, et elle poursuit son pèlerinage jusqu’à ce que les membres épars du dieu caché, c’est-à-dire Dionysos Zagreus, soient réunis et recomposent l’être primordial. La doctrine d’Orphée était extrêmement belle.
Ensuite est venue celle de Pythagore. À travers Pythagore nous savons nettement que l’homme et l’animal ont une même étincelle, que cette étincelle est divine et qu’elle passe tantôt d’une forme humaine à une forme animale, tantôt d’une forme animale à une forme humaine. Pour Pythagore, en somme, seuls ceux qui arrivent à la connaissance sacrée et totale peuvent être libérés du lien des métempsycoses et des réincarnations. Les autres, quelque grandeur ou quelque puissance qu’ils aient, s’ils ne possèdent pas la lucidité qui leur permet de comprendre le Moi divin qui est en eux, eh bien ceux-là renaîtront dans des hommes, ou même dans des animaux.
Après Pythagore, dont la doctrine est extrêmement claire dans ce domaine, il y a eu Platon, et pour Platon, c’est exactement la même chose : les âmes divines descendent des planètes les plus hautes, des étoiles les plus brillantes, et elles s’incarnent dans les êtres humains. Mais l’être humain est capable, soit d’être divin, soit d’être infernal, car il possède ce qu’on appelle le libre arbitre, et à travers cette liberté il peut devenir aussi grand que les dieux et remonter dans la sphère divine. L’idée de Platon était celle-ci : c’est que nous sommes des dieux et que nous devons remonter dans le séjour des Idées éternelles. La même idée se retrouvera plus tard dans Jésus. Ou bien nous pouvons, par un mauvais usage de notre libre arbitre, retomber dans des incarnations animales. C’est la théorie platonicienne qui a été ensuite développée par Plotin.
Tout ceci pour vous montrer qu’en réalité, il y a à l’intérieur même et au cœur même de l’Occident l’idée de la transmigration des âmes, qui n’a pas été apportée par l’Orient. L’Orient et l’Occident se complètent comme les deux lobes cérébraux, mais l’un ne l’emporte pas sur l’autre : ils forment un cerveau total pour comprendre l’infini et l’éternité.

 

François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 155-157

Les druides affirmaient qu’il existait plusieurs cercles, plusieurs mondes. Il y avait d’abord le monde de la possibilité d’où jaillissaient les âmes ; puis le monde de la transmigration où les âmes passaient dans des corps divers, des corps humains et des corps animaux ; et enfin le monde de la libération où les âmes détachées de leur corps allaient de monde en monde, de soleil en soleil, et d’étoile en étoile, à la rencontre de Dieu. Enfin, il y avait la sphère de l’absolu qui couronnait tout cela.
Cette doctrine celte commence par une série de triades dont la plus curieuse – vous la connaissez bien – est assez percutante. Trois choses sont nées en même temps : Dieu, la Lumière et la Liberté ! Cette doctrine qui s’appuie sur la liberté et sur la transmigration des âmes était la noblesse de tous les peuples celtes.
Ensuite – je reste toujours dans la tradition occidentale –, ensuite sont venus une multitude d’êtres parmi lesquels Orphée. Orphée nous apprenait que l’âme est immortelle, qu’après la mort elle va contempler le visage de la Lune, qu’elle boit le nectar de l’oubli et rentre dans des sphères divines. Puis elle revient sur Terre, et elle poursuit son pèlerinage jusqu’à ce que les membres épars du dieu caché, c’est-à-dire Dionysos Zagreus, soient réunis et recomposent l’être primordial. La doctrine d’Orphée était extrêmement belle.
Ensuite est venue celle de Pythagore. À travers Pythagore nous savons nettement que l’homme et l’animal ont une même étincelle, que cette étincelle est divine et qu’elle passe tantôt d’une forme humaine à une forme animale, tantôt d’une forme animale à une forme humaine. Pour Pythagore, en somme, seuls ceux qui arrivent à la connaissance sacrée et totale peuvent être libérés du lien des métempsycoses et des réincarnations. Les autres, quelque grandeur ou quelque puissance qu’ils aient, s’ils ne possèdent pas la lucidité qui leur permet de comprendre le Moi divin qui est en eux, eh bien ceux-là renaîtront dans des hommes, ou même dans des animaux.
Après Pythagore, dont la doctrine est extrêmement claire dans ce domaine, il y a eu Platon, et pour Platon, c’est exactement la même chose : les âmes divines descendent des planètes les plus hautes, des étoiles les plus brillantes, et elles s’incarnent dans les êtres humains. Mais l’être humain est capable, soit d’être divin, soit d’être infernal, car il possède ce qu’on appelle le libre arbitre, et à travers cette liberté il peut devenir aussi grand que les dieux et remonter dans la sphère divine. L’idée de Platon était celle-ci : c’est que nous sommes des dieux et que nous devons remonter dans le séjour des Idées éternelles. La même idée se retrouvera plus tard dans Jésus. Ou bien nous pouvons, par un mauvais usage de notre libre arbitre, retomber dans des incarnations animales. C’est la théorie platonicienne qui a été ensuite développée par Plotin.
Tout ceci pour vous montrer qu’en réalité, il y a à l’intérieur même et au cœur même de l’Occident l’idée de la transmigration des âmes, qui n’a pas été apportée par l’Orient. L’Orient et l’Occident se complètent comme les deux lobes cérébraux, mais l’un ne l’emporte pas sur l’autre : ils forment un cerveau total pour comprendre l’infini et l’éternité.

 

François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 155-157

Les druides affirmaient qu’il existait plusieurs cercles, plusieurs mondes. Il y avait d’abord le monde de la possibilité d’où jaillissaient les âmes ; puis le monde de la transmigration où les âmes passaient dans des corps divers, des corps humains et des corps animaux ; et enfin le monde de la libération où les âmes détachées de leur corps allaient de monde en monde, de soleil en soleil, et d’étoile en étoile, à la rencontre de Dieu. Enfin, il y avait la sphère de l’absolu qui couronnait tout cela.
Cette doctrine celte commence par une série de triades dont la plus curieuse – vous la connaissez bien – est assez percutante. Trois choses sont nées en même temps : Dieu, la Lumière et la Liberté ! Cette doctrine qui s’appuie sur la liberté et sur la transmigration des âmes était la noblesse de tous les peuples celtes.
Ensuite – je reste toujours dans la tradition occidentale –, ensuite sont venus une multitude d’êtres parmi lesquels Orphée. Orphée nous apprenait que l’âme est immortelle, qu’après la mort elle va contempler le visage de la Lune, qu’elle boit le nectar de l’oubli et rentre dans des sphères divines. Puis elle revient sur Terre, et elle poursuit son pèlerinage jusqu’à ce que les membres épars du dieu caché, c’est-à-dire Dionysos Zagreus, soient réunis et recomposent l’être primordial. La doctrine d’Orphée était extrêmement belle.
Ensuite est venue celle de Pythagore. À travers Pythagore nous savons nettement que l’homme et l’animal ont une même étincelle, que cette étincelle est divine et qu’elle passe tantôt d’une forme humaine à une forme animale, tantôt d’une forme animale à une forme humaine. Pour Pythagore, en somme, seuls ceux qui arrivent à la connaissance sacrée et totale peuvent être libérés du lien des métempsycoses et des réincarnations. Les autres, quelque grandeur ou quelque puissance qu’ils aient, s’ils ne possèdent pas la lucidité qui leur permet de comprendre le Moi divin qui est en eux, eh bien ceux-là renaîtront dans des hommes, ou même dans des animaux.
Après Pythagore, dont la doctrine est extrêmement claire dans ce domaine, il y a eu Platon, et pour Platon, c’est exactement la même chose : les âmes divines descendent des planètes les plus hautes, des étoiles les plus brillantes, et elles s’incarnent dans les êtres humains. Mais l’être humain est capable, soit d’être divin, soit d’être infernal, car il possède ce qu’on appelle le libre arbitre, et à travers cette liberté il peut devenir aussi grand que les dieux et remonter dans la sphère divine. L’idée de Platon était celle-ci : c’est que nous sommes des dieux et que nous devons remonter dans le séjour des Idées éternelles. La même idée se retrouvera plus tard dans Jésus. Ou bien nous pouvons, par un mauvais usage de notre libre arbitre, retomber dans des incarnations animales. C’est la théorie platonicienne qui a été ensuite développée par Plotin.
Tout ceci pour vous montrer qu’en réalité, il y a à l’intérieur même et au cœur même de l’Occident l’idée de la transmigration des âmes, qui n’a pas été apportée par l’Orient. L’Orient et l’Occident se complètent comme les deux lobes cérébraux, mais l’un ne l’emporte pas sur l’autre : ils forment un cerveau total pour comprendre l’infini et l’éternité.

 

François Brousse
Les Mystères de la mort, Paris, 1ère éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 155-157

Manuscrit

JE SUIS…

Je suis dans l’ouragan l’être mystérieux.
J’épouvante la terre et fais trembler les cieux ;
Comme un arbre étoilé mes cent rameaux se dressent.
La pluie, m’enveloppant de ses tristes caresses,
Vient goûter dans mes bras les gloires de la mort !
Je vis sans souvenir, sans joie et sans remords,
Attendant, comme un moine au bord des précipices,
Ton coup de gong sacré, foudre libératrice !

3 février 1975
François Brousse
Murmures magiques, Paris, 3e éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 12


Le Bab – 1819-1850, Iran
Maître à l’honneur – Nov.-déc. 2022

 

Le Bab – 1819-1850, Iran
Maître à l’honneur

Nov.-déc. 2022

 

En 1844, le Bab édifia une religion universelle, qui comprenait l’idée de la fraternité de toutes les croyances, et reposait sur deux piliers d’or : la loi du karma, la loi des réincarnations.

 

François Brousse
Nostradamus ressuscité, t. 3, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1998, p. 47

Le bab, un prophète admirable

Il a essayé de créer le babisme, qui existe toujours. Il a pris la forme du bahaisme, qui a environ neuf millions de sectateurs sur toute la Terre. Les théories du babisme sont très simples : il n’y a qu’une seule religion dont neuf portes permettent l’entrée.
Ces neuf portes sont les diverses religions qui se partagent en apparence la Terre. À la synthèse, au cœur, à la source et au sommet de toutes les religions, il y a le même dogme, la même morale et les mêmes vérités qui sont que l’âme est immortelle. Elle progresse de monde en monde, d’organisme en organisme jusqu’à la fulguration finale. Il faut aboutir à la purification du corps par le végétarisme, la bienveillance universelle envers tous les êtres vivants, la bienveillance et l’amour envers les grands maîtres de l’humanité qui ont apporté la lumière aux peuples encore plongés dans les ténèbres. Au-delà, il faudrait aboutir à l’amour de l’Être absolu, immuable et parfait, à l’Amour divin. Cela fait quatre étapes.
Ce que disait le Bab était parfaitement vrai : il y a le végétarisme et l’amour universel, l’union de toutes les religions.
Au-delà, il y avait également l’amour envers tous les êtres supérieurs qui, comme des phares, des flambeaux, des étoiles vivantes, sont venus illuminer le sombre firmament de l’humanité ; et au-delà, l’adoration de l’Être inconcevable, en dehors du temps, de l’espace, de la causalité et de la souffrance. Il est à la fois éternité, infinité, liberté absolue et bonheur universel. On l’appelle dans l’Inde du beau nom d’Ananda qui signifie la joie, la béatitude absolue et suprême.
François Brousse
Conf. « Les prophètes », Perpignan, 20 janv. 1977

En 1844, le Bab édifia une religion universelle, qui comprenait l’idée de la fraternité de toutes les croyances, et reposait sur deux piliers d’or : la loi du karma, la loi des réincarnations.

François Brousse
Nostradamus ressuscité, t. 3, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1998, p. 47

Le bab, un prophète admirable

Il a essayé de créer le babisme, qui existe toujours. Il a pris la forme du bahaisme, qui a environ neuf millions de sectateurs sur toute la Terre. Les théories du babisme sont très simples : il n’y a qu’une seule religion dont neuf portes permettent l’entrée.
Ces neuf portes sont les diverses religions qui se partagent en apparence la Terre. À la synthèse, au cœur, à la source et au sommet de toutes les religions, il y a le même dogme, la même morale et les mêmes vérités qui sont que l’âme est immortelle. Elle progresse de monde en monde, d’organisme en organisme jusqu’à la fulguration finale. Il faut aboutir à la purification du corps par le végétarisme, la bienveillance universelle envers tous les êtres vivants, la bienveillance et l’amour envers les grands maîtres de l’humanité qui ont apporté la lumière aux peuples encore plongés dans les ténèbres. Au-delà, il faudrait aboutir à l’amour de l’Être absolu, immuable et parfait, à l’Amour divin. Cela fait quatre étapes.
Ce que disait le Bab était parfaitement vrai : il y a le végétarisme et l’amour universel, l’union de toutes les religions.
Au-delà, il y avait également l’amour envers tous les êtres supérieurs qui, comme des phares, des flambeaux, des étoiles vivantes, sont venus illuminer le sombre firmament de l’humanité ; et au-delà, l’adoration de l’Être inconcevable, en dehors du temps, de l’espace, de la causalité et de la souffrance. Il est à la fois éternité, infinité, liberté absolue et bonheur universel. On l’appelle dans l’Inde du beau nom d’Ananda qui signifie la joie, la béatitude absolue et suprême.

 

François Brousse
Conf. « Les prophètes », Perpignan, 20 janv. 1977

En 1844, le Bab édifia une religion universelle, qui comprenait l’idée de la fraternité de toutes les croyances, et reposait sur deux piliers d’or : la loi du karma, la loi des réincarnations.

 

François Brousse
Nostradamus ressuscité, t. 3, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1998, p. 47

Le bab, un prophète admirable

Il a essayé de créer le babisme, qui existe toujours. Il a pris la forme du bahaisme, qui a environ neuf millions de sectateurs sur toute la Terre. Les théories du babisme sont très simples : il n’y a qu’une seule religion dont neuf portes permettent l’entrée.
Ces neuf portes sont les diverses religions qui se partagent en apparence la Terre. À la synthèse, au cœur, à la source et au sommet de toutes les religions, il y a le même dogme, la même morale et les mêmes vérités qui sont que l’âme est immortelle. Elle progresse de monde en monde, d’organisme en organisme jusqu’à la fulguration finale. Il faut aboutir à la purification du corps par le végétarisme, la bienveillance universelle envers tous les êtres vivants, la bienveillance et l’amour envers les grands maîtres de l’humanité qui ont apporté la lumière aux peuples encore plongés dans les ténèbres. Au-delà, il faudrait aboutir à l’amour de l’Être absolu, immuable et parfait, à l’Amour divin. Cela fait quatre étapes.
Ce que disait le Bab était parfaitement vrai : il y a le végétarisme et l’amour universel, l’union de toutes les religions.
Au-delà, il y avait également l’amour envers tous les êtres supérieurs qui, comme des phares, des flambeaux, des étoiles vivantes, sont venus illuminer le sombre firmament de l’humanité ; et au-delà, l’adoration de l’Être inconcevable, en dehors du temps, de l’espace, de la causalité et de la souffrance. Il est à la fois éternité, infinité, liberté absolue et bonheur universel. On l’appelle dans l’Inde du beau nom d’Ananda qui signifie la joie, la béatitude absolue et suprême.
François Brousse
Conf. « Les prophètes », Perpignan, 20 janv. 1977

Le Bab est probablement la réincarnation de Mahomet – il s’appelait d’ailleurs Mahomet – et le Baï, qui s’appelait Ali, est sans doute la réincarnation d’Ali, et tous les deux professaient la transmigration des âmes.
Ils affirmaient qu’il fallait aboutir à une religion universelle. Leurs temples ont neuf portes et, par chacune d’elles, doit rentrer une religion. Leur doctrine postule la réincarnation et ils proclament que, par l’amour universel, on peut s’arracher au lourd fardeau des palingénésies.
François Brousse
Conf. « L’unité des religions », Paris, 16 sept. 1986

Le Bab est probablement la réincarnation de Mahomet – il s’appelait d’ailleurs Mahomet – et le Baï, qui s’appelait Ali, est sans doute la réincarnation d’Ali, et tous les deux professaient la transmigration des âmes.
Ils affirmaient qu’il fallait aboutir à une religion universelle. Leurs temples ont neuf portes et, par chacune d’elles, doit rentrer une religion. Leur doctrine postule la réincarnation et ils proclament que, par l’amour universel, on peut s’arracher au lourd fardeau des palingénésies.
François Brousse
Conf. « L’unité des religions », Paris, 16 sept. 1986

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Qui est François Brousse ?

François Brousse (1913-1995) amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.

Présentation Wikipédia

Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays.

Auteur d’une centaine d’ouvrages publiés à partir de 1938 : poésie, essais (métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques), romans, théâtre et contes. Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siècle.

Poème

LE CALME
 
Tout roule sur le calme éternel de mon âme.
Cauchemars d’épouvante ou désastres géants,
Comme la fumée sombre et vaine sur la flamme,
Comme un flot passager sur l’énorme océan.
 
4 mars 1942


François Brousse

Au royaume des oiseaux et des licornes, Paris, 2e éd. La Licorne Ailée, 2022, p. 94

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