Lettre d’information

Lettre mensuelle – Novembre 2024

François Brousse

Un sage de bonne compagnie

HOMMAGE à VOLTAIRE

De son vrai nom François-Marie Arouet

Paris, 21 nov. 1694-30 mai 1778

À l’occasion des 330 ans de sa naissance

HOMMAGE à VOLTAIRE

De son vrai nom François-Marie Arouet

Paris, 21 nov. 1694-30 mai 1778

À l’occasion des 330 ans de sa naissance

Cet ardent et ironique esprit devait édifier le temple du déisme philoso­phique,

où l’on célébrait le culte de l’Être suprême,

débarbouillé de toutes les superstitions théologiques.

François Brousse

La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 246

Voltaire s’efforçait de comprendre le monde à travers la raison,

Rousseau voulait le comprendre par l’élan du cœur.

Et ils aboutissaient tous les deux à la même théorie, à la théorie d’un Dieu unique et parfait

qui a formé l’univers et qui ne demande pas autre chose comme adoration que d’être bienfaisant

envers ses frères, les êtres humains.  


François Brousse
Conférence « Dieu-pensée des philosophes ; Dieu-idole des religions », Perpignan, 03-03-1988 

      

Voltaire, l’intarissable polémiste

Voltaire écrivit, d’une plume ardente et pure, d’innombrables livres, gonflés de générosité, zébrés d’intelligence, striés de malice. Il voulait délivrer l’espèce humaine par le pouvoir de la parole écrite. 

Sa devise, « Dieu, liberté, tolérance », sonne comme le réveil des générations arrachées au tombeau des préjugés. Dieu, c’est le grand architecte de l’univers, presque palpable à la main du philosophe. La liberté, c’est l’épanouissement tranquille de toutes les opinions et de toutes les diversités. La tolérance, c’est la vertu suprême qui permet de respecter la vie et la pensée des êtres humains qui doivent, non se haïr, mais s’aimer, non se mépriser, mais se comprendre, non se détruire, mais s’entraider.

Les mêmes vérités brillent dans l’aura de Jean‑Jacques Rousseau, le frère ennemi, l’éternel stimulant de Voltaire. Mais, dans la Profession de foi du vicaire savoyard s’y ajoutent l’immortalité de l’âme, contestée quelquefois par le Dictionnaire Philosophique, et l’amour de l’âme pour Dieu.

Voltaire s’élève jusqu’à l’Être suprême, sur le char doré de l’intelligence. Rousseau préfère chevaucher l’oiseau d’azur, le grand cygne bleu du sentiment. 

François Brousse
Dans la Lumière ésotérique, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1999, p. 219-220

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Qui est François Brousse ?

François Brousse (1913-1995) amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.

Présentation Wikipédia

Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays.

Auteur d’une centaine d’ouvrages publiés à partir de 1938 : poésie, essais (métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques), romans, théâtre et contes. Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siècle.

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