L’Évangile de Philippe de Lyon

Clamart, 1ère éd., La Licorne Ailée, 1994 – 19 euros

Présentation
Ce recueil rassemble douze conférences de François Brousse sur Philippe de Lyon (1849-1905) entre février 1980 et octobre 1981

Extrait

Nous allons reprendre notre étude sur l’Évangile de Philippe de Lyon.

Philippe de Lyon savait qu’il était la réincarnation du mage‑apôtre Philippe. Certaines paroles mysté­rieuses qu’il a prononcées laissent entendre qu’il connaissait sa formidable nature. Il a donc laissé un nouvel évangile que l’on pourrait appeler l’Évangile de Philippe, et dans lequel il révèle toutes ses doctrines. Cet évangile, nous l’avons commenté la fois dernière et nous avons vu ses étranges révélations sur la Lune, sur l’âme, sur Jésus, sur les naissances virginales. Maintenant, contemplons d’autres horizons.

Il y a trois sortes de souffrance. Les uns souffrent pour eux‑mêmes, d’autres pour d’autres, d’autres par mission. (Philippe de Lyon)

Nous ne sommes pas obligés de le croire, mais nous essayons de le comprendre. La souffrance, d’une manière générale, est le résultat de nos vies passées. Si nous avons fait souffrir des humains, ou si nous les avons trompés sur le chemin de la vérité et de la lumière, nous souffrirons. Si nous avons fait souffrir non pas des humains, mais des animaux, nous souffrirons aussi. Par conséquent, la souffrance est un karma résultant de ce que nous avons fait contre l’ordre universel, en répandant la douleur parmi les hommes et les animaux, ou en empêchant l’évolution d’une âme vers l’éternité. Pour Philippe, il y aurait trois sortes de souffrance. Il sait très bien que le karma existe, il n’en a jamais douté. Sans en prononcer le nom, la loi de répercussion se manifeste dans chacune de ses pages. Mais il dit également « souffrir pour les autres. » Là, surgit le côté chrétien de sa pensée. Il croit que l’on peut souffrir à la place des autres. C’est une théorie très répandue dans le monde chrétien et dans la sphère occidentale. Nous pensons au contraire que souffrir à la place des autres est une erreur et une impossibilité. Si nous souffrons à la place des autres, c’est que la justice de Dieu vacille et qu’il fait payer à l’innocent les fautes du coupable…

François Brousse
Conférence, Perpignan, 6 mai 1980,
L’Évangile de Philippe de Lyon, p. 117-118

Extrait

Nous allons reprendre notre étude sur l’Évangile de Philippe de Lyon.

Philippe de Lyon savait qu’il était la réincarnation du mage‑apôtre Philippe. Certaines paroles mysté­rieuses qu’il a prononcées laissent entendre qu’il connaissait sa formidable nature. Il a donc laissé un nouvel évangile que l’on pourrait appeler l’Évangile de Philippe, et dans lequel il révèle toutes ses doctrines. Cet évangile, nous l’avons commenté la fois dernière et nous avons vu ses étranges révélations sur la Lune, sur l’âme, sur Jésus, sur les naissances virginales. Maintenant, contemplons d’autres horizons.

Il y a trois sortes de souffrance. Les uns souffrent pour eux‑mêmes, d’autres pour d’autres, d’autres par mission. (Philippe de Lyon)

Nous ne sommes pas obligés de le croire, mais nous essayons de le comprendre. La souffrance, d’une manière générale, est le résultat de nos vies passées. Si nous avons fait souffrir des humains, ou si nous les avons trompés sur le chemin de la vérité et de la lumière, nous souffrirons. Si nous avons fait souffrir non pas des humains, mais des animaux, nous souffrirons aussi. Par conséquent, la souffrance est un karma résultant de ce que nous avons fait contre l’ordre universel, en répandant la douleur parmi les hommes et les animaux, ou en empêchant l’évolution d’une âme vers l’éternité. Pour Philippe, il y aurait trois sortes de souffrance. Il sait très bien que le karma existe, il n’en a jamais douté. Sans en prononcer le nom, la loi de répercussion se manifeste dans chacune de ses pages. Mais il dit également « souffrir pour les autres. » Là, surgit le côté chrétien de sa pensée. Il croit que l’on peut souffrir à la place des autres. C’est une théorie très répandue dans le monde chrétien et dans la sphère occidentale. Nous pensons au contraire que souffrir à la place des autres est une erreur et une impossibilité. Si nous souffrons à la place des autres, c’est que la justice de Dieu vacille et qu’il fait payer à l’innocent les fautes du coupable…

François Brousse
Conférence, Perpignan, 6 mai 1980,
L’Évangile de Philippe de Lyon, p. 117-118

Table des matières

L’Évangile de Philippe de Lyon

I – CONFÉRENCE du 5 février 1980………………………….. 11

II – CONFÉRENCE du 6 mars 1980 ………………………….. 43

III – CONFÉRENCE du 1er avril 1980 ……………………….. 79

IV – CONFÉRENCE du 6 mai 1980 …………………………. 117

V – CONFÉRENCE du 3 juin 1980 ………………………….. 137

VI – CONFÉRENCE du 7 octobre 1980 ……………………. 175

VII – CONFÉRENCE du 4 novembre 1980 ………………… 213

VIII – CONFÉRENCE du 2 décembre 1980 ……………….. 253

IX – CONFÉRENCE du 3 février 1981 ……………………… 285

X – CONFÉRENCE du 5 mai 1981 ………………………….. 317

XI – CONFÉRENCE du 9 juin 1981 …………………………. 355

XII – CONFÉRENCE du 6 octobre 1981 …………………… 387