Patanjali

Inde, Ier siècle (Selon F. Brousse)

Aux alentours du Ier siècle, l’Inde métaphysicienne a enfanté le grand Patanjali, qui fut le législateur du Yoga ! Ses Aphorismes demeurent une table de diamant.

[…] Un avatar ne s’incarne jamais sous une forme unique. Par exemple, à l’époque de Jésus, il y avait Jésus lui‑même et en même temps, Apollonius de Tyane, Patanjali, le maître de justice et le Septième Hermès. Cela fait habituellement, à la même période, cinq personnages qui sont pénétrés par l’influx du Verbe infini. Chacun de ces personnages ayant d’ailleurs une conscience personnelle mais ils ont aussi une conscience collective. […]

François Brousse
Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean – Tome 1, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  2001, p. 259-260

Maitreya et le Christ

Maitreya est l’avatar du XXe siècle comme Christ a été l’avatar du Ier siècle, des premiers siècles.

C’est-à-dire que Christ a adombré tout simplement plusieurs âmes, notamment Jésus Ben Pandira, Jésus Ben Youssef et Jésus Ben Ananias. Il a également adombré un certain Apollonius de Tyane et il a encore adombré Patanjali, tout cela à la même époque. Au nombre des adombrés il faut probablement compter aussi Simon le Mage.

François Brousse
« Soirée poésie et métaphysique (Paris, 26-06-1985) » dans revue BMP N°186-188, mars-mai 2000

 

Je reviens aux maîtres, nous avions déjà quatre prophètes, c’est-à-dire Jésus ben Youssef, Jésus ben Pandira, Apollonius de Tyane et le Septième Hermès. Le cinquième, vous le connaissez, c’est Patanjali, l’auteur du yoga, qui a vécu très exactement à la même époque que Jésus et que peut-être Jésus a connu, car Patanjali était à ce moment-là dans l’Inde et à partir de l’âge de quatorze ans, Jésus a disparu de la scène éclairée de l’histoire pour ne revenir que vers l’âge de trente.

Nous savons d’après le manuscrit d’Issa le prophète, conservé au Ladakh et que l’on a également retrouvé, toujours au Ladakh, dans une multitude de documents, et au Tibet proprement dit aussi, nous savons qu’effectivement un prophète du nom d’Issa est venu, qu’il a suivi une caravane, car il y avait des liens entre l’Empire romain et les Indes et que, en suivant cette caravane, il a reçu l’initiation des brahmanes, des bouddhistes et de la religion bon-pa au Tibet.  […]

Jésus est donc allé jusqu’au Tibet et il a probablement reçu l’initiation de Patanjali, le grand maître des yogas, celui qui en quelque sorte les a pour la première fois, peut-être, édifiés en corps de doctrine.

Conf. (fragments), Prades, 17-02-1977) dans Revue BMP N°211-212, mai-juin 2002

Le grand yoga en Inde

On distingue des dizaines de formes de Yoga en Inde, mais le grand Yoga hindou admet que l’homme et Dieu sont identiques.

À la suite d’une série d’exercices d’ordre mental, avec l’aide du souffle, on peut arriver à s’identifier à la divinité.

Le but absolu du véritable yoga est de faire prendre conscience à l’homme qu’il est Dieu.

C’est la chose unique et tous les autres yogas ne sont qu’approximatifs.

On peut prendre conscience du dieu qui est en nous à travers une série d’exercices spirituels et d’actes respiratoires. Ce chemin du Yoga a été donné par le sage Patanjali qui est une incarnation mi-partie de Vishnou, mi-partie de Siva.

.François Brousse
Conf. « L’unité des religions », Paris, 16 sept. 1986

Le yoga de Patanjali

Patanjali – qui a réellement existé – aurait voulu faire du yoga une véritable science. C’est une science mais c’est aussi autre chose.

Que faut-il faire pour pratiquer le yoga ?

Il faut d’abord avoir une discipline intérieure. Cette discipline intérieure est demandée dans toutes les écoles de yoga depuis la plus haute antiquité, car Patanjali n’a fait que codifier un yoga qui existait depuis des dizaines de milliers d’années très probablement, sur les bords du Gange et même avant, sur les rives des mondes atlantéens. Quel était ce yoga ? En grande partie, il s’agissait avant tout, d’après Patanjali, de détruire tout ce qui pouvait nous attacher au monde. Le monde extérieur en principe est une illusion et tous ceux qui s’attachent à ce monde sont les prisonniers de l’ignorance et de l’illusion. Il demandait donc le détachement des sens. C’était en quelque sorte la première condition.

La deuxième condition est également assez inquiétante :  n’adhérer à aucun dogmatisme. Par exemple le grand avatar contemporain Saï Sathya Baba prétend que jamais un avatar ne s’est rattaché à une religion déterminée. La deuxième puissance du yoga, c’est de se détacher de tout dogmatisme et de toutes religions et par conséquent de tous rites. Cela devient évidemment extrêmement puissant.

La troisième, c’est son attitude vis-à-vis de la vie sexuelle. L’attitude est double parce qu’il y a deux espèces de yoga, il y en a même plusieurs. Il y a le yoga tantrique et le yoga traditionnel. Dans le yoga traditionnel, c’est la chasteté qui est préconisée. Dans le yoga tantrique, c’est la transformation de la puissance sexuelle en puissance spirituelle de manière à traverser les sept étapes qui correspondent aux sept chakras, jusqu’au moment où la puissance devenue divine s’épanouit au sommet de la tête sous forme d’une rose aux mille pétales – ce que les hindous appellent le Brahmarandra – et dans laquelle évidemment l’esprit humain et l’esprit divin s’unissent. C’est ce que l’on pourrait appeler les noces alchimiques de Christian Rosenkreutz.

En plus de cela, pour Patanjali, il fallait aussi n’avoir aucune pensée négative pour personne ! C’est-à-dire n’avoir que des pensées positives. Autrement dit ne voir chez tous les êtres que l’être divin qui est en eux et vénérer cet être divin en attendant qu’il se réalise. Et il se réalisera incontestablement ! Le pire des criminels, un Staline ou un Hitler, il est certain que tôt ou tard, à travers le flot des réincarnations, il parviendra à l’Illumination car tous les êtres sont appelés et tous les êtres sont élus. C’est précisément un message propre au XXe siècle et au XIXe, l’universalité du salut. Ce ne sont pas quelques petits êtres, une petite poignée qui sera sauvée, ce sont tous les êtres quels qu’ils soient. À la fin des temps, nous sommes tous des dieux, nous sommes tous des enfants du Très Haut et tous, nous deviendrons des dieux. Ce qu’il faut faire sur la Terre, c’est de prendre conscience de notre âme divine, au-delà précisément des attractions purement humaines.

La première attraction humaine – nous le retrouvons d’ailleurs dans le Yoga de Patanjali et dans d’autres Yoga –, c’est de croire que la matière existe. La matière n’existe pas. « La matière n’est pas et l’âme seule existe ! » Il faut donc se rattacher à l’âme éternelle et divine et abandonner tous les jeux et tous les combats et toutes les attractions de la matière. Cela fait déjà trois ou quatre grandes conditions !

Une autre condition que réclame Patanjali, elle est très difficile : n’avoir ni haine – on est obligé de lutter contre les haines qui montent comme des assauts de reptiles au fond de notre cœur –, n’avoir ni haine, ni doute et ni crainte. Trois choses fantastiques ! Car n’avoir pas de haine est déjà difficile. N’avoir pas de doute : quel est celui, en dehors bien-entendu des avatars ou des Envoyés, qui peut se vanter de n’avoir jamais eu de doutes ? Doutes sur les vérités qu’on lui a apprises ou qu’il a découvertes et qu’il finit par admettre ou rejeter. Il y a toujours un doute fondamental. Je dis « toujours », non, parce qu’encore une fois l’initié ou l’envoyé n’a jamais eu de doute ! Hugo déclarait à propos de Dieu : – Je suis beaucoup plus sûr de l’existence de Dieu que de ma propre existence. Et je peux dire que, en ce qui me concerne, ce qui concerne F.B., qu’il n’a jamais eu de doute ! […]

Après le doute et après la haine, il y a la peur.

Eh bien on ne doit avoir peur de rien ! Et je crois que c’est très difficile et pourtant extrêmement facile ! Tout cela fait partie d’un yoga, le yoga qui arrive à détruire absolument la peur.

De quoi pouvons-nous avoir peur ?

  • De la mort ? Impossible ! Pour l’initié la mort n’est que le passage d’un plan sur un plan supérieur. Il rejette tout à fait spontanément à la fois les théories de l’anéantissement propres aux athées ou à d’autres comme les Témoins de Jéhovah ainsi que les théories sur l’enfer éternel. L’éternité des peines infernales n’a jamais effleuré la pensée d’un véritable Initié. La question est déjà résolue : la peur de la mort, il ne peut pas l’avoir.
  • Va-t-il avoir peur du lendemain ? Il sait très bien que le lendemain est guidé par nos actions passées, par nos pensées, par nos aspirations, par nos souhaits et par conséquent il ne peut pas redouter ce que lui-même a créé ! D’autant plus qu’avec la puissance du talisman unique – à savoir la liberté humaine –, il sait très bien que ce qu’il a construit, il peut le détruire ! J’ajoute que, d’une manière générale, presque tous les Envoyés donnent des moyens pour détruire le karma. Ces moyens se retrouvent à travers l’Évangile – l’Évangile de saint Thomas notamment – et à travers les écrits bouddhistes, le Tripitaka, et les 108 livres du Yoga tibétain.

Nous avons en quelque sorte la possibilité de nous transformer. S’il n’y a plus de haine, s’il n’y a plus de doute et s’il n’y a plus de crainte, alors l’Initié est prêt pour la grande extase. Cette extase que l’on retrouve dans presque tous les écrits traditionnels, on a l’impression de sortir de son corps et de s’épanouir de manière à ce que notre vie personnelle soit mêlée à la vie de l’univers : nous et Dieu, nous ne sommes qu’UN. Notre âme et Dieu est un même parfum. Et quand nous sommes arrivés à ce résultat, nous sommes arrivés à l’extase qui délivre. Le propre du maître et de l’initié, ce serait de rester vingt heures dans cet état d’âme qui aboutit à la connaissance absolue, à la joie absolue et en même temps à l’amour absolu. […]

Un autre élément du yoga de Patanjali se retrouverait dans le comte de Saint-Germain qui est arrivé pour nous affirmer qu’il apportait une initiation du Grand Soleil central. Jusqu’alors la grande initiation était d’ordre solaire – c’est déjà très beau –, on était initié par le Soleil ou par l’âme du Soleil. C’est par exemple le cas de Zoroastre qui vénérait Ahoura-Mazda, c’est-à-dire l’Archange solaire. C’est aussi le cas de Julien l’Apostat qui vénérait le Soleil éternel, lequel déjà dépassait le soleil simple. Il allait sans doute au-delà. Le comte de Saint-Germain serait venu pour dépasser ce soleil et aller plus loin.

Ce n’est plus simplement le soleil qui nous éclaire et qui d’ailleurs répand ses radiations sur vingt et une planètes et non pas sur dix comme on le croit actuellement, c’est aussi le Grand Soleil central de la galaxie, lequel commande à environ cent milliards de systèmes solaires. C’est bien ce soleil que le comte de Saint-Germain voulait nous faire connaître. Il nous a apporté pour cela un yoga véritable.

François Brousse
Conf. « Le Yoga solaire », Genève, 17 mars 1990

Tarot

L’arcane VIII [« 8 »], la Justice, correspond à Patanjali, le penseur sublime, créateur du Yoga, et proclamateur du karma. Il aurait brillé au commencement de l’ère dite chrétienne.

 

François Brousse
« Le mystère des textes druzes (terminé le 31-08-1986) » dans Revue BMP N°42, janv. 1987

 

Uranus correspondrait à Patanjali qui est le dieu de la sagesse et le maître des yogas.

Uranus est la planète maîtresse du Verseau et elle a montré l’entrée du soleil dans l’ère du Verseau ; il est donc normal que cette planète répande le yoga sur toute la Terre ; c’est encore une preuve selon laquelle nous sommes rentrés dans le signe du Verseau à partir de 1781, date de la découverte d’Uranus.

François Brousse
Conf. « Les fantastiques palais de l’astrosophie », Paris, 1er mars 1984