Revue Sources Vives N°2

Perpignan, juin 1957

« FRANÇOIS BROUSSE VIENT D’ÉCRIRE UN NOUVEAU JOYAU, LA HARPE AUX CORDES DE LUNE »

Article de René Espeut (Extrait)

[…] Autant de fois qu’il me sera permis de rendre grâce à mes aurores, ma mémoire, fidèle, gardera le souvenir des accents beethovéniens exhalés par La Harpe aux cordes de Lune, ce dernier joyau de François Brousse. Les princes de la critique l’ont déjà salué : « Il y a du mage dans cet homme au très grand talent » a pu écrire M. A-P. Ségalen et tandis que Pierre Gadel évoque l’étrangeté prenante de ces poèmes inspirés, Pierre Sourbès voit dans François Brousse, « l’explorateur de l’infini poétique ». Ce magisme étonnant éclate, en effet, de façon grandiose dans toutes les œuvres de ce maître prodigieux. On s’inter­roge. Cette « Harpe » mélodieuse est‑elle la lyre de Pytha­gore dont les fibres de lumière s’accordaient pour chanter la divine harmonie qui régit l’univers ? Ce grand rythme qui meut le cosmos et que, seules, savent capter les mains étoi­lées du génie ? Pierre Cusin, le poète des Proches Lucernaires, comparait récemment François Brousse à Rabin­dranath Tagore, mais, déclarait‑il : « Le puissant poète français possède une plus grande condensation, une plus grande richesse de verbe. » Cela pendant que Maurice Chauvet, l’auteur du Chemin d’Héraklès [1950], parlait de cette poésie si prodigieusement exaltante dont François Brousse est l’initiateur. […]

C’est le côté universel du poète qui frappe surtout dans La Harpe aux cordes de lune. […] J’ai particulièrement apprécié « L’oi­seau blanc » dont l’inspiration me rappelle, bien qu’avec plus de pureté, le Cantique des cantiques. […]

Il faut être en possession d’un sens esthétique très développé pour saisir, dans toute sa plénitude, l’extraordinaire puissance créatrice de ce Benvénuto Cellini du Verbe qu’est le poète de La Harpe aux cordes de lune. J’en rends compte sous le coup de l’émotion que vient de susciter en moi la lecture de ce livre, aux résonances d’éternité.

René Espeut

Revue Sources Vives N°2, Perpignan, juin 1957

« FRANÇOIS BROUSSE VIENT D’ÉCRIRE UN NOUVEAU JOYAU, LA HARPE AUX CORDES DE LUNE »

Article de René Espeut (Extrait)

[…] Autant de fois qu’il me sera permis de rendre grâce à mes aurores, ma mémoire, fidèle, gardera le souvenir des accents beethovéniens exhalés par La Harpe aux cordes de Lune, ce dernier joyau de François Brousse. Les princes de la critique l’ont déjà salué : « Il y a du mage dans cet homme au très grand talent » a pu écrire M. A-P. Ségalen et tandis que Pierre Gadel évoque l’étrangeté prenante de ces poèmes inspirés, Pierre Sourbès voit dans François Brousse, « l’explorateur de l’infini poétique ». Ce magisme étonnant éclate, en effet, de façon grandiose dans toutes les œuvres de ce maître prodigieux. On s’inter­roge. Cette « Harpe » mélodieuse est‑elle la lyre de Pytha­gore dont les fibres de lumière s’accordaient pour chanter la divine harmonie qui régit l’univers ? Ce grand rythme qui meut le cosmos et que, seules, savent capter les mains étoi­lées du génie ? Pierre Cusin, le poète des Proches Lucernaires, comparait récemment François Brousse à Rabin­dranath Tagore, mais, déclarait‑il : « Le puissant poète français possède une plus grande condensation, une plus grande richesse de verbe. » Cela pendant que Maurice Chauvet, l’auteur du Chemin d’Héraklès [1950], parlait de cette poésie si prodigieusement exaltante dont François Brousse est l’initiateur. […]

C’est le côté universel du poète qui frappe surtout dans La Harpe aux cordes de lune. […] J’ai particulièrement apprécié « L’oi­seau blanc » dont l’inspiration me rappelle, bien qu’avec plus de pureté, le Cantique des cantiques. […]

Il faut être en possession d’un sens esthétique très développé pour saisir, dans toute sa plénitude, l’extraordinaire puissance créatrice de ce Benvénuto Cellini du Verbe qu’est le poète de La Harpe aux cordes de lune. J’en rends compte sous le coup de l’émotion que vient de susciter en moi la lecture de ce livre, aux résonances d’éternité.

René Espeut

Revue Sources Vives N°2, Perpignan, juin 1957

Table des matières

Sources Vives N°2

Comité de rédaction et But de la revue

 « Beau désir » – Poème d’Antoine Orliac

 « Souci » – Poème de François Brousse

 « Matin » – Poème de Léon Bizebard

 « Message » – Poème de Doette Angliviel

 « À Doette Angliviel » – Poème de Géraldine

 « Dernier printemps » – Poème de Madame Jeanne-Yves Blanc

« Il neige » – Poème de Comtesse de Mauléon-Narbonne

« Embruns poétiques » – Poème de Fernande Assemat 

 « L’aurore » – Poème d’Émile Malet

« François Brousse vient d’écrire un nouveau joyau, La Harpe aux Cordes de Lune » – Article de René Espeut

 « Sur la Harpe aux Cordes de Lune » – Poème de Raymond Coly, dédié à François Brousse

Principales œuvres de nos collaborateurs

– Fernande Assemat

– Gabriel Blanc    

– Madame Jeanne-Yves Blanc

– Yvonne Boachon-Joffre

– François Brousse

– René Espeut

– Antoine Orliac