Revue BMP tome 5

cours de métaphysique, 1987-1988 – 14 euros
Revue BMP N°49, sept. 1987 à BMP N°58-59, juin-juill. 1988

Clamart, Éd. La Licorne Ailée, févr. 2010 et mars 2015

Réponse à un contradicteur

Un contradicteur m’a récemment reproché de n’apporter rien de nouveau. Mon message serait un simple condensé des révélations divulguées par Héléna Petrovna Blavatsky, Annie Besant et Leadbeater.

J’ai beaucoup d’admiration et de sympathie pour ces trois maîtres, mais mon enseignement est entièrement nouveau. Les théosophistes se contentent de préconiser le végétarisme, moi j’en fais un des quatre axes fondamentaux de la conquête de l’illumination. Les trois autres axes étant la sagesse, l’amour et la beauté. En un mot, je prétends qu’il est impossible d’atteindre la libération tant que l’on est carnivore.

Un autre pétale de mon enseignement est la transmigration des âmes, avec comme corollaire la métempsycose. […]

Être carnivore, c’est se relier au réseau de cruauté qui torture et détruit les animaux, ces créations de Dieu. Nous pactisons alors avec des forces rétrogrades qui veulent augmenter la souffrance et la dégradation morale de l’univers. Dans cette optique, le végétarisme reste un incomparable moyen de purification. Les carnivores, avec leur lourde charge d’incompréhension et de férocité, sont incapables de boire au breuvage divin de l’illumination.

Le deuxième volet que j’apporte avec énergie, c’est le développement du mental. Krisnamurti nous dit en trois mille mots qu’il ne faut pas employer les mots. C’est la révolution du silence. C’est le paradoxe d’un grand Maître. Je pense au contraire que les mots nous mettent en rapport avec les concepts qui sont des manifestations de l’Intelligence cosmique.

Suite
Il faut, au-delà des apparences matérielles, trouver le cœur du principe. L’axiome éternel et le Soleil des soleils métaphysique sont le but recherché par le mage. Il rejette toutes les théories visant à supprimer l’exercice de la raison et de l’intuition. Il convient de connaître toutes les philosophies afin de découvrir dans leur forêt la pierre précieuse que Dieu y a enfouie pour la joie du chercheur.

Mais alors, direz‑vous, et la culture de l’astral ? Je pense que le chemin de l’art et de la poésie nous permet de contempler le visage de Dieu. Dans l’admiration, les barrières de l’égoïsme s’effacent, entre l’œuvre divine et le contemplateur, entre un poème de Hugo et le lecteur, entre une symphonie de Beethoven et l’auditeur, les murs de la vanité s’évaporent. On devient Un avec le poète créateur qui est lui‑même un avec Dieu. Si nous passons du côté de l’artiste formateur d’une œuvre nouvelle, il s’identifie au Verbe divin qui a créé les mondes.

Les véritables sauveurs de l’humanité ne sont pas les fondateurs de religion tels Mahomet ou Jésus, mais les grands peintres, les grands architectes, les grands sculpteurs, les grands poètes, les grands musiciens, les grands magiciens. Bref… Tous ceux qui enrichissent le fleuve de gloire esthétique où se baigne l’humanité. En lisant tous les jours un poème transfigurateur qui nous rapproche de l’infini, nous parcourons le chemin de lumière qui monte directement à la divinité.

J’apporte bien d’autres révélations sur les mondes parallèles, le soleil intérieur de la Terre, et ses deux planétoïdes, sur l’existence de trois Jésus et non pas d’un seul, sur les planètes inconnues du système solaire, sur la kabbale française, sur les grands cycles qui meuvent l’histoire du monde, sur l’exégèse des textes prophétiques, sur le rôle prééminent de Victor Hugo dans l’évolution de l’humanité, sur l’arrivée des prophètes futurs, sur le yoga polaire et solaire, en somme une bible nouvelle aux milliers de feuillets initiatiques et salvateurs. Je conseille à mes contradicteurs de les lire, ils gagneront ainsi en intelligence et en connaissance.

François Brousse

Revue BMP N°50, octobre 1987

Réponse à un contradicteur

Un contradicteur m’a récemment reproché de n’apporter rien de nouveau. Mon message serait un simple condensé des révélations divulguées par Héléna Petrovna Blavatsky, Annie Besant et Leadbeater.

J’ai beaucoup d’admiration et de sympathie pour ces trois maîtres, mais mon enseignement est entièrement nouveau. Les théosophistes se contentent de préconiser le végétarisme, moi j’en fais un des quatre axes fondamentaux de la conquête de l’illumination. Les trois autres axes étant la sagesse, l’amour et la beauté. En un mot, je prétends qu’il est impossible d’atteindre la libération tant que l’on est carnivore.

Un autre pétale de mon enseignement est la transmigration des âmes, avec comme corollaire la métempsycose. […]

Être carnivore, c’est se relier au réseau de cruauté qui torture et détruit les animaux, ces créations de Dieu. Nous pactisons alors avec des forces rétrogrades qui veulent augmenter la souffrance et la dégradation morale de l’univers. Dans cette optique, le végétarisme reste un incomparable moyen de purification. Les carnivores, avec leur lourde charge d’incompréhension et de férocité, sont incapables de boire au breuvage divin de l’illumination.

Le deuxième volet que j’apporte avec énergie, c’est le développement du mental. Krisnamurti nous dit en trois mille mots qu’il ne faut pas employer les mots. C’est la révolution du silence. C’est le paradoxe d’un grand Maître. Je pense au contraire que les mots nous mettent en rapport avec les concepts qui sont des manifestations de l’Intelligence cosmique.

Il faut, au-delà des apparences matérielles, trouver le cœur du principe. L’axiome éternel et le Soleil des soleils métaphysique sont le but recherché par le mage. Il rejette toutes les théories visant à supprimer l’exercice de la raison et de l’intuition. Il convient de connaître toutes les philosophies afin de découvrir dans leur forêt la pierre précieuse que Dieu y a enfouie pour la joie du chercheur.

Mais alors, direz‑vous, et la culture de l’astral ? Je pense que le chemin de l’art et de la poésie nous permet de contempler le visage de Dieu. Dans l’admiration, les barrières de l’égoïsme s’effacent, entre l’œuvre divine et le contemplateur, entre un poème de Hugo et le lecteur, entre une symphonie de Beethoven et l’auditeur, les murs de la vanité s’évaporent. On devient Un avec le poète créateur qui est lui‑même un avec Dieu. Si nous passons du côté de l’artiste formateur d’une œuvre nouvelle, il s’identifie au Verbe divin qui a créé les mondes.

Les véritables sauveurs de l’humanité ne sont pas les fondateurs de religion tels Mahomet ou Jésus, mais les grands peintres, les grands architectes, les grands sculpteurs, les grands poètes, les grands musiciens, les grands magiciens. Bref… Tous ceux qui enrichissent le fleuve de gloire esthétique où se baigne l’humanité. En lisant tous les jours un poème transfigurateur qui nous rapproche de l’infini, nous parcourons le chemin de lumière qui monte directement à la divinité.

J’apporte bien d’autres révélations sur les mondes parallèles, le soleil intérieur de la Terre, et ses deux planétoïdes, sur l’existence de trois Jésus et non pas d’un seul, sur les planètes inconnues du système solaire, sur la kabbale française, sur les grands cycles qui meuvent l’histoire du monde, sur l’exégèse des textes prophétiques, sur le rôle prééminent de Victor Hugo dans l’évolution de l’humanité, sur l’arrivée des prophètes futurs, sur le yoga polaire et solaire, en somme une bible nouvelle aux milliers de feuillets initiatiques et salvateurs. Je conseille à mes contradicteurs de les lire, ils gagneront ainsi en intelligence et en connaissance.

François Brousse

Revue BMP N°50, octobre 1987

Table des matières

Revue BMP tome 5

cours de métaphysique, 1987-1988
Revue BMP N°49, sept. 1987 à BMP N°58-59, juin-juill. 1988

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