Revue Agni N°7

« L’ancre » (Extrait)

[…] On ne peut éviter les souffrances que par le progrès spirituel. Ici apparaît dans toute sa gloire l’ancre d’Isis, l’ancre de fer et d’or qui fixe le navire, l’empêche d’être emporté par les souffles ténébreux. Quelle est cette ancre ? Une méthode d’ascèse intérieure, une route lumineuse vers l’esprit. Demandons‑la aux abîmes de l’Inde, aux gouffres comblés de mystiques trésors.

L’ancre se compose de cinq parties, qui correspon­dent aux cinq devoirs dont s’exalte la journée du néophyte. L’organeau, le jas, la tige, et le double bras incurvé que terminent deux pointes, sont les organes de l’ancre. Et voici les cinq organes d’une journée sacrée :

1) Une pensée d’amour et de vénération pour l’Être suprême, source éternelle de joies infinies.

2) Une pensée d’amour et de vénération pour les grands initiateurs qui apportent la lumière à l’huma­nité (au moins les principaux : Krishna, Bouddha, Pytha­gore, Jésus).

3) Une pensée d’amour et de vénération pour votre gourou personnel. Choisissez‑le, autant que possible, parmi les sages du passé, car la mort leur a permis de fran­chir des étapes nouvelles.       

4) Une pensée d’amour pour tous les êtres. Souhaitez qu’ils soient heureux et qu’ils marchent rapidement vers la libération.

5) Une méditation sur une phrase ou une page tirée des livres inspirés : Védas, Oupanishad, Bible, Koran, ou grands poètes mystiques, ou grands philosophes visionnaires. Ici, les tendances et le choix du néophyte sont souverains. Pourtant, je conseille personnellement ou la Doc­trine secrète par Blavastky, ou l’Autobiographie d’un yogi par Yogananda, ou l’enseignement de Ramakrishna (traduit par Jean Herbert), ou les Yogas pratiques de Vivekananda, ou la dernière partie des Contemplations, « Au bord de l’Infini » de Victor Hugo. […]

Georges Zaclaz (Pseudonyme utilisé par François Brousse)
Revue Agni N°7 – Printemps 1955

Article réédité dans la revue BMP N°184-185,  janvier-février 2000

« L’ancre » (Extrait)

[…] On ne peut éviter les souffrances que par le progrès spirituel. Ici apparaît dans toute sa gloire l’ancre d’Isis, l’ancre de fer et d’or qui fixe le navire, l’empêche d’être emporté par les souffles ténébreux. Quelle est cette ancre ? Une méthode d’ascèse intérieure, une route lumineuse vers l’esprit. Demandons‑la aux abîmes de l’Inde, aux gouffres comblés de mystiques trésors.

L’ancre se compose de cinq parties, qui correspon­dent aux cinq devoirs dont s’exalte la journée du néophyte. L’organeau, le jas, la tige, et le double bras incurvé que terminent deux pointes, sont les organes de l’ancre. Et voici les cinq organes d’une journée sacrée :

1) Une pensée d’amour et de vénération pour l’Être suprême, source éternelle de joies infinies.

2) Une pensée d’amour et de vénération pour les grands initiateurs qui apportent la lumière à l’huma­nité (au moins les principaux : Krishna, Bouddha, Pytha­gore, Jésus).

3) Une pensée d’amour et de vénération pour votre gourou personnel. Choisissez‑le, autant que possible, parmi les sages du passé, car la mort leur a permis de fran­chir des étapes nouvelles.       

4) Une pensée d’amour pour tous les êtres. Souhaitez qu’ils soient heureux et qu’ils marchent rapidement vers la libération.

5) Une méditation sur une phrase ou une page tirée des livres inspirés : Védas, Oupanishad, Bible, Koran, ou grands poètes mystiques, ou grands philosophes visionnaires. Ici, les tendances et le choix du néophyte sont souverains. Pourtant, je conseille personnellement ou la Doc­trine secrète par Blavastky, ou l’Autobiographie d’un yogi par Yogananda, ou l’enseignement de Ramakrishna (traduit par Jean Herbert), ou les Yogas pratiques de Vivekananda, ou la dernière partie des Contemplations, « Au bord de l’Infini » de Victor Hugo. […]

Georges Zaclaz (Pseudonyme utilisé par François Brousse)
Revue Agni N°7 – Printemps 1955

Article réédité dans la revue BMP N°184-185,  janvier-février 2000