Revue BMP tome 7

« PROPOS DE TABLE DE FRANÇOIS BROUSSE » (Extrait)

Différence entre un maître, un sage et un saint ?
Un saint est celui qui est capable de pardonner à ses ennemis. Un sage peut aussi pardonner à ses ennemis, il en est capable, mais en plus, il connaît tous les secrets de l’univers ; ce que le saint est loin de faire. Souvent ce dernier se trompe d’une manière magistrale. Un maître est à la fois un saint, et un sage et qui au lieu de garder pour lui sa sagesse, sa connaissance et sa puissance quasi-divine, les répand parmi les humains.

Ce sont trois êtres totalement différents et qui se suivent dans l’aventure de libération. On commence par être un saint, on continue par être un sage et on termine par être un maître, un guide si vous voulez. Au fond il n’y a pas de maître parce que le mot implique une idée d’asservissement et demande l’obéissance absolue. Cette attitude convenait aux âges passés. Mais actuellement, on n’exige ni asservissement, ni obéissance absolue. Le maître qui impose l’obéissance absolue prouve par cela même qu’il n’est pas un maître. Bouddha disait :

– Ne croyez pas une chose parce qu’un maître vous l’a dite, ni parce qu’elle se trouve écrite dans les livres sacrés, ni parce qu’elle est affirmée par la tradition orale. Croyez une chose, parce que votre cœur, votre raison et votre intuition vous imposent cette croyance ; ainsi vous trouverez la vérité, unique, universelle et immortelle. […]

François Brousse
Revue BMP N°77, avril 1990

« PROPOS DE TABLE DE FRANÇOIS BROUSSE » (Extrait)

Différence entre un maître, un sage et un saint ?
Un saint est celui qui est capable de pardonner à ses ennemis. Un sage peut aussi pardonner à ses ennemis, il en est capable, mais en plus, il connaît tous les secrets de l’univers ; ce que le saint est loin de faire. Souvent ce dernier se trompe d’une manière magistrale. Un maître est à la fois un saint, et un sage et qui au lieu de garder pour lui sa sagesse, sa connaissance et sa puissance quasi-divine, les répand parmi les humains.

Ce sont trois êtres totalement différents et qui se suivent dans l’aventure de libération. On commence par être un saint, on continue par être un sage et on termine par être un maître, un guide si vous voulez. Au fond il n’y a pas de maître parce que le mot implique une idée d’asservissement et demande l’obéissance absolue. Cette attitude convenait aux âges passés. Mais actuellement, on n’exige ni asservissement, ni obéissance absolue. Le maître qui impose l’obéissance absolue prouve par cela même qu’il n’est pas un maître. Bouddha disait :

– Ne croyez pas une chose parce qu’un maître vous l’a dite, ni parce qu’elle se trouve écrite dans les livres sacrés, ni parce qu’elle est affirmée par la tradition orale. Croyez une chose, parce que votre cœur, votre raison et votre intuition vous imposent cette croyance ; ainsi vous trouverez la vérité, unique, universelle et immortelle. […]

François Brousse
Revue BMP N°77, avril 1990