Revue BMP tome 19

cours de métaphysique, 2001-2002 – 14 euros
Revue BMP N°203, sept. 2001 à BMP N°213, juill. 2002

Clamart, Éd. La Licorne Ailée, sept. 2011 et mars 2015 

Introduction générale à la philosophie (Extrait)

LE BESOIN DE CONNAÎTRE

Au début de sa Métaphysique, le philosophe Aristote [381-322 av. J.C.] nous affirme que l’homme est naturellement désireux de savoir. Un simple examen confirme l’opinion du philosophe antique. Nous rencontrons en nous-même un penchant extrêmement accusé qui s’appelle la curiosité.

Elle s’exprime sous trois formes différentes et complémentaires.

Elle est un penchant irrésistible. Le monde autour de nous déroule ses apparences. Nous voulons en connaître les secrets. Savants ou ignorants nous aspirons d’un élan spontané à la vérité.

La curiosité est aussi un penchant inné. Il plonge ses racines dans la nature elle-même ; il a pour source l’essence intelligente de l’homme.

Le désir de savoir est également désintéressé. Il apparaît tel surtout chez les hommes exceptionnels. L’histoire nous montre l’hostilité des contemporains autour des chercheurs intrépides. Le désir de connaître n’apporte pas toujours gloire et richesses. Il se heurte souvent à l’incompréhension quasi générale. Tous ceux qui proposent des idées neuves n’ont que peu de chance d’être compris. Ils continuent néanmoins leur labeur. Car nous aimons la vérité pour elle-même, indépendamment des avantages qu’elle pourrait nous procurer. La vérité est l’aliment naturel de notre esprit.

L’être humain ne se contente pas d’un savoir quelconque. Telle chose existe, oui, mais comment et pourquoi ? L’homme est essentiellement raisonnable ; or le besoin de la raison est de connaître la raison des choses. De ce besoin sont nées la science et la philosophie. L’homme, animal inquiet, cherche à pénétrer le mystère des causes. […]

François Brousse

Revue BMP N°203, septembre 2001

Introduction générale à la philosophie (Extrait)

LE BESOIN DE CONNAÎTRE

Au début de sa Métaphysique, le philosophe Aristote [381-322 av. J.C.] nous affirme que l’homme est naturellement désireux de savoir. Un simple examen confirme l’opinion du philosophe antique. Nous rencontrons en nous-même un penchant extrêmement accusé qui s’appelle la curiosité.

Elle s’exprime sous trois formes différentes et complémentaires.

Elle est un penchant irrésistible. Le monde autour de nous déroule ses apparences. Nous voulons en connaître les secrets. Savants ou ignorants nous aspirons d’un élan spontané à la vérité.

La curiosité est aussi un penchant inné. Il plonge ses racines dans la nature elle-même ; il a pour source l’essence intelligente de l’homme.

Le désir de savoir est également désintéressé. Il apparaît tel surtout chez les hommes exceptionnels. L’histoire nous montre l’hostilité des contemporains autour des chercheurs intrépides. Le désir de connaître n’apporte pas toujours gloire et richesses. Il se heurte souvent à l’incompréhension quasi générale. Tous ceux qui proposent des idées neuves n’ont que peu de chance d’être compris. Ils continuent néanmoins leur labeur. Car nous aimons la vérité pour elle-même, indépendamment des avantages qu’elle pourrait nous procurer. La vérité est l’aliment naturel de notre esprit.

L’être humain ne se contente pas d’un savoir quelconque. Telle chose existe, oui, mais comment et pourquoi ? L’homme est essentiellement raisonnable ; or le besoin de la raison est de connaître la raison des choses. De ce besoin sont nées la science et la philosophie. L’homme, animal inquiet, cherche à pénétrer le mystère des causes. […]

François Brousse

Revue BMP N°203, septembre 2001

Table des matières

Revue BMP tome 19

cours de métaphysique, 2001-2002
Revue BMP N°203, sept. 2001 à BMP N°213, juill. 2002

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