De Pythagore à Camille Flammarion

Clamart, 2e éd. La Licorne Ailée, 1991 – 5 euros

En hiver 1960 François [Brousse] publie son étude De Pythagore à Camille Flammarion [Sources Vives N° 14, Perpignan, hiver 1960] dans laquelle il reprend ses hypothèses astronomiques déjà exposées, en les complétant par une réflexion sur l’origine du cosmos. Après avoir rappelé l’apport original d’Einstein vis-à-vis de la conception newtonienne, il trouve séduisante, mais incomplète la théorie de l’abbé Lemaître (1927) qui imagine un univers en expansion suite à l’explosion d’un atome démesuré. Dans cet essai, Brousse admet une contraction et une dilatation périodiques de l’univers :

Il est saisissant de remarquer qu’ils [« d’autres savants plus logiques »] reviennent ainsi, par un détour, à la vieille théorie du philosophe grec Empédocle, au Ve siècle av. J.-C.

Empédocle voyait dans le monde la lutte de deux principes éternels : l’Amour et la Discorde, qui dominaient alternativement. Quand l’Amour domine, toute la matière de l’univers se rassemble en un globe original et divin, le Sphairos, l’unité parfaite. Mais la Discorde se glisse au sein du Sphairos et sépare les éléments qui commencent à se disperser ; alors se forme le monde visible, le cosmos, où les deux puissances s’équilibrent momentanément. Mais la Discorde continuant son travail de destruction, le monde se disloque dans les profondeurs de l’espace jusqu’au moment où l’Amour le coagule de nouveau. Ce rythme sans commencement ni fin est‑il le dernier mot de la sagesse ?

Cependant l’univers sphérique d’Einstein ne saurait nous satisfaire. Il impose des limites étroites qui répugnent à l’esprit humain, assoiffé d’infini. Philosophiquement, il est plus rationnel d’admettre un espace infini rectiligne, au sein duquel se forment et se déforment périodiquement des univers sphériques, comme les gouttelettes de pluie prennent naissance au sein d’un nuage sans limite (1).

(1) – BROUSSE François, De Pythagore à Camille Flammarion, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1991, p. 18

Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 271

En hiver 1960 François publie son étude De Pythagore à Camille Flammarion [Sources Vives N° 14, Perpignan, hiver 1960] dans laquelle il reprend ses hypothèses astronomiques déjà exposées, en les complétant par une réflexion sur l’origine du cosmos. Après avoir rappelé l’apport original d’Einstein vis-à-vis de la conception newtonienne, il trouve séduisante, mais incomplète la théorie de l’abbé Lemaître (1927) qui imagine un univers en expansion suite à l’explosion d’un atome démesuré. Dans cet essai, Brousse admet une contraction et une dilatation périodiques de l’univers :

Il est saisissant de remarquer qu’ils [« d’autres savants plus logiques »] reviennent ainsi, par un détour, à la vieille théorie du philosophe grec Empédocle, au Ve siècle av. J.-C.

Empédocle voyait dans le monde la lutte de deux principes éternels : l’Amour et la Discorde, qui dominaient alternativement. Quand l’Amour domine, toute la matière de l’univers se rassemble en un globe original et divin, le Sphairos, l’unité parfaite. Mais la Discorde se glisse au sein du Sphairos et sépare les éléments qui commencent à se disperser ; alors se forme le monde visible, le cosmos, où les deux puissances s’équilibrent momentanément. Mais la Discorde continuant son travail de destruction, le monde se disloque dans les profondeurs de l’espace jusqu’au moment où l’Amour le coagule de nouveau. Ce rythme sans commencement ni fin est‑il le dernier mot de la sagesse ?

Cependant l’univers sphérique d’Einstein ne saurait nous satisfaire. Il impose des limites étroites qui répugnent à l’esprit humain, assoiffé d’infini. Philosophiquement, il est plus rationnel d’admettre un espace infini rectiligne, au sein duquel se forment et se déforment périodiquement des univers sphériques, comme les gouttelettes de pluie prennent naissance au sein d’un nuage sans limite (1).

BROUSSE François, De Pythagore à Camille Flammarion, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1991, p. 18

Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 271

 

Table des matières

De Pythagore à Camille Flammarion

Survol de l’histoire des Planètes ……………………………….. 7

La Loi du Nombre 15 et l’Harmonie des Planètes ………… 20