Revue Dialogues N°37
Verneuil-sur-Seine, février 1983
Rapides feux sur le livre d’Esther
La valeur historique du Livre d’Esther, qui fait partie de la Bible, a les oscillations d’une colonne de fumée. Les annales perses ne connaissent ni Vasthi, la première épouse répudiée, ni Esther. En admettant que le roi, Assuérus, se confonde avec Xercès, ce vaincu de Salamine n’a jamais eu qu’une femme : Amestris. Je ne parle pas du harem royal, mais de la reine officielle. On peut assimiler Amestris et Esther, mais on efface complètement Vasthi, écartée par le Maître d’un empire allant de l’Inde à l’Éthiopie.
D’autre part, jamais Esther, au sang juif, n’aurait pu accéder au titre de reine, exclusivement réservé à la lignée orgueilleuse des filles de Perse. Les coutumes raciales élèvent des murailles de granit. Le flot des fables bibliques s’y brise.
Le livre d’Esther semble un manuscrit symbolique proclamant le triomphe de la tradition babylonienne sur l’oraculisme égyptien, des initiés du Taureau Ailé sur les mystes du Sphinx. Assuérus cache le Dieu Assus, roi des entités ; Mardochée devient Mardouk, l’organisateur du monde ; Esther se nomme en réalité Ishtar, déesse de l’étoile et de la guerre ; Aman n’a pas grande difficulté à se transformer en Amon, Dieu égyptien du Soleil.
Dans cette trame nouvelle tout se tient logiquement. Derrière le voile, on distingue également la lutte de l’esprit d’Israël, Mardochée, contre l’esprit d’Amalek, Aman, le premier soutenu par Babylone, et le second par Thèbes et Memphis. […]
Fini le 7 mai 1981
François Brousse
Revue Dialogues N°37, Verneuil-sur-Seine, février 1983
Article réédité dans la revue BMP N°60, septembre 1988 (Clamart, Éd. La Licorne Ailée)
Rapides feux sur le livre d’Esther
La valeur historique du Livre d’Esther, qui fait partie de la Bible, a les oscillations d’une colonne de fumée. Les annales perses ne connaissent ni Vasthi, la première épouse répudiée, ni Esther. En admettant que le roi, Assuérus, se confonde avec Xercès, ce vaincu de Salamine n’a jamais eu qu’une femme : Amestris. Je ne parle pas du harem royal, mais de la reine officielle. On peut assimiler Amestris et Esther, mais on efface complètement Vasthi, écartée par le Maître d’un empire allant de l’Inde à l’Éthiopie.
D’autre part, jamais Esther, au sang juif, n’aurait pu accéder au titre de reine, exclusivement réservé à la lignée orgueilleuse des filles de Perse. Les coutumes raciales élèvent des murailles de granit. Le flot des fables bibliques s’y brise.
Le livre d’Esther semble un manuscrit symbolique proclamant le triomphe de la tradition babylonienne sur l’oraculisme égyptien, des initiés du Taureau Ailé sur les mystes du Sphinx. Assuérus cache le Dieu Assus, roi des entités ; Mardochée devient Mardouk, l’organisateur du monde ; Esther se nomme en réalité Ishtar, déesse de l’étoile et de la guerre ; Aman n’a pas grande difficulté à se transformer en Amon, Dieu égyptien du Soleil.
Dans cette trame nouvelle tout se tient logiquement. Derrière le voile, on distingue également la lutte de l’esprit d’Israël, Mardochée, contre l’esprit d’Amalek, Aman, le premier soutenu par Babylone, et le second par Thèbes et Memphis. […]
Fini le 7 mai 1981
François Brousse
Revue Dialogues N°37, Verneuil-sur-Seine, février 1983
Article réédité dans la revue BMP N°60, septembre 1988 (Clamart, Éd. La Licorne Ailée)
Table des matières
Dialogues N°37
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« Rapides feux sur le livre d’Esther » – Article de F. Brousse, fini le 07-05-1981)
Les deux prochaines conférences de F. Brousse : Toulouse et Paris
– Toulouse, 31-01-193
– Paris, 23-02-193
Conférence de F. Brousse au Centre du Verseau, à Perpignan – Compte-rendu de Marco Henric
Au sujet du numéro spécial « L’Oracle d’Or »
Présentation de l’association « La Licorne Ailée »