L’astrosophie

On peut définir l’astrosophie comme la sagesse des étoiles, la sagesse des constellations,

la sagesse des planètes, la sagesse des astres.

Métaphysiquement, l’astrosophie s’intéresse aux grandes ères qui rythment l’évolution des peuples. 

 François Brousse

Entretien, Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

L’astrosophie

Elle comprend plusieurs parties :

– La datation précise de l’astrologie mondiale ;

– La connaissance de tous les corps du système solaire ;

– Le rapport entre ces corps et les maîtres terrestres et célestes, parfaitement réalisés ;

– La connaissance aussi des archanges planétaires ;

– Ensuite, les rapports entre le Soleil et les divers mondes qui composent son empire ;

– Également, les échos kabbalistiques entre les noms de ces mondes et leur âme secrète ;

– Les rapports de leurs chiffres, dans l’échelle du système, avec les nombres qui sont les grands archétypes de l’Intelligence universelle.

– Elle dévoile les rapports entre les nombres, les noms, les lames majeures de cette bible primor­diale, le Tarot.

L’astrosophie comprend encore la destinée des âmes après la mort, leur voyage dans le système solaire et leur retour jusqu’à la Terre, à travers les planètes diverses.

Pour reprendre la distinction trinaire de l’être humain, on peut dire que l’astronomie s’intéresse au corps, l’astrologie au psychisme et l’astrosophie à l’élément divin.

François Brousse

Entretien, Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

L’astrosophie

Elle comprend plusieurs parties :

– La datation précise de l’astrologie mondiale ;

– La connaissance de tous les corps du système solaire ;

– Le rapport entre ces corps et les maîtres terrestres et célestes, parfaitement réalisés ;

– La connaissance aussi des archanges planétaires ;

– Ensuite, les rapports entre le Soleil et les divers mondes qui composent son empire ;

– Également, les échos kabbalistiques entre les noms de ces mondes et leur âme secrète ;

– Les rapports de leurs chiffres, dans l’échelle du système, avec les nombres qui sont les grands archétypes de l’Intelligence universelle.

– Elle dévoile les rapports entre les nombres, les noms, les lames majeures de cette bible primor­diale, le Tarot.

L’astrosophie comprend encore la destinée des âmes après la mort, leur voyage dans le système solaire et leur retour jusqu’à la Terre, à travers les planètes diverses.

Pour reprendre la distinction trinaire de l’être humain, on peut dire que l’astronomie s’intéresse au corps, l’astrologie au psychisme et l’astrosophie à l’élément divin.

François Brousse

Entretien, Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

L’astrosophie, sous l’angle de l’astrologie mondiale, se pénètre de numérologie et de tarologie, ce qui la met sous l’influence métaphysique des nombres, des archétypes et des archanges planétaires.

François Brousse

Entretien, Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

L’Être absolu est la couronne des Dieux, c’est‑à‑dire une quantité infinie de qualités parfaites. L’esprit de Dieu est dans l’ensemble de ces qualités.

Lorsqu’elles se mettent à vivre individuellement, nous avons alors le peuple éblouissant des Idées et des Nombres. L’Idée réfléchissant plutôt l’Éternel Féminin, et les Nombres, l’Éternel Masculin, les Idées et les Nombres à leur tour vont créer des Archanges qui sont infaillibles mais imparfaits, pour les distinguer de leur sublime géniteur. À leur tour, les Archanges vont émaner les Anges qui sont faillibles et imparfaits. Les anges déchus deviennent les âmes humaines.

Reprenons le niveau archangélique : ces êtres, imparfaits mais infaillibles, deviennent les Dieux planétaires, l’esprit conscient des globes tournant dans l’espace constellé.

Il y a donc une différence entre les Idées‑Nombres, premières émanations de la Divinité et les Dieux‑Archanges émanations des Idées‑Nombres.

François Brousse
Entretien, Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

L’astrosophie, sous l’angle essentiel, est bien la sa­gesse des astres.

Elle se compose de plusieurs aspects que je vais résumer en trois figures. Le premier aspect est la datation parfaitement précise des grandes ères mondiales. Depuis deux siècles environ, on se bat avec énergie pour savoir à quel moment le soleil est entré dans le signe du Verseau. La réponse de l’astrosophie est très précise […]. Les rapports entre les ères astrologiques, les ères numérologiques, les tarots et les planètes, font partie également de l’astrosophie. Enfin, je vous parlerai de l’arrivée des archanges planétaires et aussi des grandes odyssées de l’âme, avant et après la mort. Toutes ces aventures font encore partie de l’astrosophie.

François Brousse
L’Astrosophie ou la science divine des étoiles, Paris, Éd. Dervy-Livres,  1989, p. 9

 

Origine du nom

L’invention du terme « Astrosophie » est d’un certain Rolt‑Wheller, initié remarquable qui fonda l’Institut Astrologique de Carthage et assuma un rôle puissant pendant la Seconde Guerre mondiale.

Je l’ai connu par voie épistolaire et nos échanges ne manquèrent pas d’être fructueux. On peut révéler qu’il faisait partie d’un comité secret, consulté par le souverain pontife, comité qui comprenait des sages appartenant à toutes les philosophies. Il a créé une revue L’Astrosophie dont les dizaines de numéros débordent de prophéties, de révélations, de visions et d’expériences psychiques. Il a notamment prédit pour 1934, l’assassinat d’Alexandre de Yougoslavie et de Louis Barthou. Il a également prévu l’effondrement subit de la Pologne devant l’attaque des nazis.

François Brousse
Entretien, Revue BMP N°25-26, juillet-août 1985

 

Quelles différences y a‑t‑il entre l’astrosophie et l’astrologie mondiale ?

L’astrologie mondiale ne s’occupe pas de la numérologie, ni de la tarologie, alors que l’astrosophie s’en occupe, et s’en occupe activement.

 

François Brousse

L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles, Paris, Éd. Dervy-Livres, 1989, p. 10

L’astrosophie, c’est toujours la sagesse des astres : les astres sont considérés comme des êtres vivants et non pas comme des sortes de machinations inertes.

Ce sont des êtres vivants, comme tous les êtres vivants, ils ont une âme, un corps et un esprit. Et nous avons, par conséquent, affaire non pas à des blocs de matière qui tournent aveuglément dans les cieux, mais au contraire à des êtres vivants et à des êtres sensibles.

Il y a, de manière générale dans la Bible, ou plutôt dans l’Apocalypse, l’idée des sept maîtres ou des sept anges qui sont devant le trône de Dieu. Il est assez facile de reconnaître dans ces sept anges devant le trône de Dieu, les sept planètes avec précisément leur esprit.

Quant au trône de Dieu, il devient le Soleil, le Soleil représentant, comme le disait Akhenaton mille trois cents ans auparavant, avant l’ère chrétienne, le Soleil représentant l’Intelligence cosmique, la beauté cosmique et on pourrait même dire l’amour cosmique. Effectivement le Verbe universel parle à travers le Soleil.

Eh bien, ces êtres prodigieux qui vivent à l’intérieur des planètes, ce sont les sept archanges, et les archanges sont les esprits des planètes. Ils ont des noms que l’on peut, si l’on veut, faire défiler et qui ont toujours une merveilleuse sonorité :

  • C’est pour l’archange de la Lune : Gabriel ;
  • pour l’archange de Mars : Samaël ;
  • pour l’archange de Mercure : Raphaël ;
  • pour l’archange de Jupiter : Zachariel ;
  • pour l’archange de Vénus : Anaël ;
  • et pour l’archange de Saturne : Oriphiel.
  • Quant au grand archange qui les domine tous et qui règne sur eux, c’est Michaël, l’archange du Soleil qui devient plus ou moins identique dans un certain sens avec le Verbe universel.

Alors c’est déjà beau de savoir qu’il y a sept archanges et que l’on peut, en communiant avec ces archanges, connaître les profondeurs de notre âme ainsi que les profondeurs de la divinité.

François Brousse
Conf. « L’Astrosophie », Perpignan, 12-04-1984

 

Les archanges planétaires

La véritable astrologie, l’astrosophie, considère, non pas seulement l’influx magnétique des planètes, mais surtout leur âme éternelle, les dieux qui vivent dans ces sphères matérielles. Les Grecs les adoraient sous le nom d’Olympiens, les chrétiens les vénèrent sous la forme immense d’archanges. Les kabbalistes ont prétendu dévoiler leurs appellations mystérieuses aux étranges résonances : Michaël, Anaël, Raphaël, Gabriel, Cassiel, Sahiel et Samaël. Ils ont inspiré les sept principales religions qui couvrent la Terre de leur mystique bariolage. On peut retrouver les rapports, bien que brouillés et confus, qui unissent ces puissantes mers humaines à l’œil ardent des astres.

François Brousse
Revue BMP N°286, mars 2009

Les astres inclinent, mais ne déterminent pas

Nous sommes liés au choc des planètes, nous sommes enfermés dans une cage à sept barreaux qui sont les influences des sept planètes principales. Cela nous empêche d’aller plus loin.

Pour s’en libérer, il faut entrer en contact avec l’archange de chacune de ces planètes : c’est « le Voyage mental » – une méthode que j’ai donnée – pour leur demander leur force transcendantale et pas simplement leur influence physique, terrestre et astrologique ; leur demander leur influence astrosophique et métaphysique et leur envoyer le plus de pensées d’amour possible. […]

Les astres inclinent, mais ne déterminent pas ; il n’y a pas de détermination et si déjà on arrive à cette idée qu’il y a des tentatives et pas de déterminations, nous commençons à être libéré du poids des planètes.

François Brousse
Entretien, Clamart, 16 sept. 1987  

L’astrosophie, la science suprême

Les grands archanges planétaires sont en quelque sorte l’intermédiaire entre nous et la divinité. Nous devons considérer par conséquent le spectacle du ciel étoilé comme étant celui que nous donnent les dieux-astres en train de nous regarder et de nous pénétrer de leurs regards flamboyants et fraternels. Nous devons les aimer et nous devons communiquer avec eux de la manière la plus intense et la plus ardente possible : ils deviennent alors les intermédiaires entre nous et l’absolu.

C’est en ce sens que l’astrosophie est en quelque sorte la science que nous pourrions qualifier de « suprême » parce qu’elle dépasse incommensurablement toutes les autres et nous entraîne dans un élan éperdu vers l’Être-principe d’où sortent les âmes et les mondes.

François Brousse
Conf. « Les fantastiques palais de l’astrosophie », Paris, 1er mars 1984 

 

Il y a deux espèces d’astrologie.

L’astrologie déterministe est le pire fléau de l’humanité.

Tous ceux qui croient que leurs destinées sont absolument marquées dans les étoiles sont des esclaves, et ils perdent le sceptre de l’humanité, c’est-à-dire le libre arbitre.

L’astrologie divine est une astrologie métaphysique.

Elle considère chaque étoile comme l’image même d’une divinité. Et en contemplant ces divinités, on marche vers la divinité suprême. Les deux sont opposées.

Il y a astrologie d’un côté et astrosophie de l’autre.

François Brousse
Entretien, K7 Steinmetz, N°47

L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles (Extrait)

Conférence, Paris, 15 octobre 1985

[…] Dans la profondeur des cryptes initiatiques hindoues, babyloniennes ou égyptiennes, l’image de l’homme se manifestait comme un triple talisman, un dieu à trois têtes. La première tête désigne le corps, la deuxième tête, l’âme, la troisième l’esprit. On rencontre ce mys­tère dans saint Paul, véritable initié, qui, comme tel, voilait très soigneusement ses doctrines. Nous sommes donc en présence d’une trinité. Elle s’exhale à travers tous les mondes et se retrouve dans tous les règnes, no­tamment dans « la science des étoiles. » Il y a en quelque sorte, depuis que l’homme contemple le monde, trois grandes dispensations qui permettent de comprendre la profondeur du gouffre constellé. On dénombre trois attitudes : l’attitude moderne, c’est‑à‑dire l’astronomie ; l’attitude antique, c’est‑à‑dire l’astrologie ; et l’attitude éternelle, c’est‑à‑dire l’astrosophie. […]

L’astrosophie, sous l’angle essentiel, est bien la sa­gesse des astres. Elle se compose de plusieurs aspects que je vais résumer en trois figures.

Le premier aspect est la datation parfaitement précise des grandes ères mondiales. Depuis deux siècles environ, on se bat avec énergie pour savoir à quel moment le Soleil est entré dans le signe du Verseau. La réponse de l’astrosophie est très précise, et s’appuie sur des constatations irréfutables que je développerai plus loin.

Les rapports entre les ères astrologiques, les ères numérologiques, les tarots et les planètes, font partie également de l’astrosophie.

Enfin, je vous parlerai de l’arrivée des archanges planétaires et aussi des grandes odyssées de l’âme, avant et après la mort. Toutes ces aventures font encore partie de l’astrosophie. […]

François Brousse

L’Astrosophie ou la Science divine des étoiles, 1994, p. 7-10

L’astronomie

L’astronomie, c’est la loi des étoiles. Elle remonte à l’Antiquité la plus reculée, lorsque les hommes, les pasteurs, rêvaient sous l’immense ciel étoilé de la Chaldée ou sous un ciel quelconque de l’Orient.

Ils voyaient étinceler au-dessus de leurs têtes d’étranges mondes, d’étranges feux. Ils les contemplaient et ils finissaient par avoir des relations magiques, mystiques et aussi scientifiques, entre guillemets, avec ces astres qui étaient en même temps des dieux pour eux.

Il y a eu, évidemment d’abord dans les nuits chaudes, les nuits brûlantes de Chaldée, des pâtres de génie qui ont toisé l’infini du ciel. Mais il y a eu aussi d’autres personnages : des prêtres. Ces prêtres étaient aussi des sages. Ils avaient construit des ziggurats multicolores, des tours à sept étages, chaque étage ayant une couleur différente, et tout en haut, ils observaient le ciel. Ils l’observaient avec amour et aussi avec crainte, car pour eux, toutes ces planètes, toutes ces étoiles, tous ces points lumineux qui brillaient dans la profondeur infinie étaient aussi des dieux : ce n’était pas simplement des astres, ce n’était pas simplement des lampes suspendues sur la hauteur de la Terre, c’était des êtres vivants, des entités douées d’amour ou de haine ou de plaisir ou de joie et dont il fallait connaître les augustes volontés.

Déjà, dirons-nous, dans ce commencement, il y avait l’astronomie, l’astrologie et l’astrosophie mélangées, car pour eux, les étoiles traçaient dans les cieux un message prodigieux qu’il s’agissait de comprendre et qu’il s’agissait de vivre.

François Brousse
Conf. « L’Astrosophie », Perpignan, 12-04-1984

DÉPASSEMENT

Sur la mer infinie et la brise insensée,

Vers le ciel farouche où brûle la Pensée,

Vers les étoiles amoureuses,

Gypaète augural, je dirai aux éclairs :

Je veux le seul Vivant, le seul Grand, le seul Clair,

Malgré les gouffres qui se creusent !

 

La lune au sein de miel, et Vénus de turquoise,

Saturne où des clartés sinistres s’entrecroisent,

Jupiter, saphir triomphal,

Mercure qui chatoie ainsi qu’un lac de songe,

Mars tout gonflé de sang comme une sombre éponge,

Et, toi, Pluton, astre fatal,

 

Uranus dévorant, Neptune idéaliste,

Proserpine écartant ses voiles d’améthyste,

Et les planètes inconnues

Jusqu’au brûlant Hercule, en margelle du vide,

Je les dépasserai, comme un aigle splendide,

À travers la terreur des nues.

 

Album de l’invisible aux milliards d’images,

Ouvrez devant mes yeux vos flamboyantes pages,

Volcan qui rugit et qui bout,

Je transfigurerai vos harmonies énormes,

Par delà les éons, les nombres et les formes

Et je deviendrai le Grand Tout !

 

27 février 1981

François Brousse
L’Aigle blanc d’Altaïr, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1987, p. 12

L’Astrosophie étant la science illuminée, autrement dit, la sagesse des étoiles, elle doit nous donner une image sur les grands cycles qui rythment l’histoire du monde.

François Brousse

Conf. « L’Astrosophie », Perpignan, 12-04-1984

LE MESSAGE DES ÉTOILES

J’aime les étoiles altières
Dont se pare le front des cieux,
Mondes énormes, et poussières
Que soulève le char des dieux.

Dans leurs tourbillons insondables,
Je vais lire les saintes tables,
Les hauts mystères que grava,
Par le silence des abîmes
Plus éclatant qu’un chant des cimes,
Ton doigt farouche, ô Jéhova 

Cette écriture fantastique
Sur les pages de l’infini
Ouvre une gloire de portiques
Du noir nadir au clair zénith.
Sous ces piliers voûtés d’extases
Passent les éternelles phrases
Que constelle l’illimité :

« Homme, adore l’Âme des âmes !
« Exalte les secrètes flammes !
« Bois le nectar de la bonté !

Ces trois conseils dont se pénètre
Le sombre rêve des humains
Tombent de l’étrange fenêtre
Où convergent tous les chemins.
Ils transforment notre nature
Dans sa triple et pâle structure
L’esprit qu’étreint la soif du feu,
Le cœur enivré de mystère
Et les merveilles de la Terre
Qui dans le Souffle montrent Dieu.

François Brousse
L’Angélus des rêves,  Paris, Éd. Saint-Germain-des-Prés,  1978, p. 119-120


L’astrologie

À côté de l’astronomie, qui s’intéresse uniquement au mouvement des étoiles et à la constitution particulière des corps cé­lestes – ce que l’on appelle l’astrophysique – existe l’astrologie. Elle remonte très haut dans les âges. Elle subit des éclipses périodiques. Elle fut abandonnée à partir du XVIIIe siècle, mais le XXe siècle a vu sa résurrec­tion triomphale. On assistera sans doute à une nouvelle éclipse, car aucune science ne peut affirmer qu’elle sera éternellement acceptée par les humains.

L’astrologie a ceci de particulier : qu’elle se relie au point de vue psy­chique. Il est très difficile de la définir. On peut le faire de trois manières différentes.

La première manière serait d’affirmer, comme le disent les Mahatmas de Nilgiri, que des flots d’énergie descendent des corps célestes (étoiles et planètes) et pé­nètrent profondément tous les êtres, à la façon de la gravitation universelle.

La deuxième manière, qu’il existe un rapport entre le mouvement des étoiles et les mouvements qui se pro­duisent à l’intérieur de notre esprit, ou de notre conscient, ou de notre subconscient.

La troisième manière, assez difficile à expliquer, car ceux qui la soutiennent n’ont pas l’esprit très clair, prétend que la psychanalyse est mêlée aux étoiles, et que les étoiles sont mêlées à la psychanalyse, ce qui à vrai dire n’est qu’un amas de conceptions confuses. À moins peut‑être d’admettre que l’âme est le reflet de l’infini, et à ce moment‑là, nous retombons, si j’ose dire, dans la première manière de voir l’astrologie.

Quoi qu’il en soit, l’astrologie est essentiellement basée sur le monde psychique, mais se dresse au‑delà l’astrosophie, ce qui veut dire « la sagesse des étoiles. » L’astrosophie est fondée, elle, sur le point de vue spiri­tuel. Elle monte, non plus jusqu’à l’âme, mais elle grimpe hardiment comme une chèvre gravit l’Olympe, jusqu’au palais des esprits.

François Brousse
L’Astrosophie ou la science divine des étoiles, Paris, Éd. Dervy-Livres, 1989, p. 8

 

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LES FANTASTIQUES PALAIS DE L’ASTROSOPHIE 

Conférence de François Brousse, Paris, 1er mars 1984 (Extrait)

Nous allons vous parler des palais fantastiques de l’astrosophie. Il faut distinguer entre astronomie, astrologie et astrosophie.

Alors, l’astronomie est l’étude des lois qui gouvernent les planètes, comme son étymologie le montre, et elle est pleine de richesses, pleine de puissances, pleine d’étonnements, mais elle ne nous donne pas encore et ne peut pas nous donner l’ampleur infinie de l’imagination. Elle nous entrouvre la porte du palais éternel, mais ne l’ouvre pas complètement.

Pourquoi ? Parce que trop souvent l’astronomie est remplie uniquement de calculs et même lorsqu’elle est fondée sur l’astrophysique, elle ne nous donne pas l’image authentique de ce que peut être la surface, la profondeur et l’atmosphère psychique d’une planète. Nous ne voyons jamais que des reflets, nous ne connaissons pas la véritable nature des planètes et des mondes qui se présentent devant nous. J’avoue néanmoins qu’elle a donné de l’univers une vaste et puissante image. Avant que l’astronomie en quelque sorte ne prenne son puissant essor, il y avait des idées extrêmement étroites : on faisait de la Terre le centre du monde et on supposait que tout autour d’elle tournait, le Soleil, les millions d’étoiles, la Voie lactée, tout cela était concentré sur ce point infime, minuscule, dérisoire qui s’appelle la Terre ! Elle nous a montré grâce à Pythagore, grâce à Hipparque, enfin grâce à Copernic, qu’elle était vaste et qu’elle englobait des millions et des millions d’étoiles.

À côté de cela, il y a, si on peut l’appeler, l’astrologie : cette astrologie du mot Logos qui veut dire à la fois « discours » et peut-être aussi « verbe », nous met au cœur même du cosmos, et elle fait de nous des prisonniers des planètes et des signes zodiacaux. Elle est en quelque sorte admirable en ce sens qu’elle nous met en rapport avec l’univers tout entier. Mais il y a dans l’astrologie un piège qu’il faut absolument éviter : ce piège, c’est le déterminisme. Il ne peut pas y avoir de déterminisme astrologique ; il n’y a jamais dans l’astrologie que des probabilités que notre libre arbitre est capable d’écarter et capable de surmonter. Elle nous avertit de tous les pièges qui nous attendent, mais elle ne peut pas nous affirmer que ces pièges nous écraseront. Au contraire, elle nous donnerait plus exactement les moyens de les éviter et de sauter légèrement par-dessus ces obstacles que la destinée tend autour de nos pas.

Quant à l’Astrosophie, c’est une autre question. Ce mot est très vieux et très jeune en même temps, il était connu des anciens et il a été rénové au XXe siècle par un esprit extrêmement curieux, qui s’appelle Francis Rolt-Wheeler qui avait fondé l’Académie de Carthage et une revue – d’ailleurs admirable – intitulée L’Astrosophie.

Qu’y a- t-il dans l’astrosophie ? Eh bien il s’agit de connaître, non plus la surface des astres, comme le fait l’astronomie, non plus leurs influences magnétiques, comme le ferait l’astrologie, mais bien ce qu’il y a de pur, de fondamental et de divin dans tous les astres. Les astres sont considérés comme des êtres vivants. Ils ont, comme les êtres vivants, un corps, une âme et un esprit. Et l’astrosophie veut entrer en contact avec l’esprit des planètes, avec l’esprit des constellations, et ce que l’on appelle d’une manière générale les archanges, quoique le mot « archange » ne soit peut-être pas suffisamment clair, mais enfin, on peut le prendre sous cette allure.

Alors on regarde l’astre sur le plan physique, c’est l’astronome.

On le regarde sur le plan magnétique : c’est l’astrologue.

On le regarde dans la profondeur de son âme infinie et c’est l’astrosophe.

À ce moment-là, les astres ne sont plus des cailloux épars dans le ciel, ils sont des créatures prodigieusement vivantes et douées d’une vie qui surpasse incommensurablement la nôtre.

François Brousse
Conf. « Les fantastiques palais de l’astrosophie », Paris, 1er mars 1984 

Kabbale avec le nom des planètes

Nous allons à présent voir d’autres implications de l’astrosophie, notamment dans le nom des planètes, car le nom de chaque planète a une signification qui nous permet de connaître une multitude de secrets.

Mercure : c’est la cure, c’est-à-dire la guérison, et aussi la mer. Nous comprenons immédiatement pourquoi Platon affirmait que l’eau de mer pouvait guérir toutes les maladies et acquérir une longévité prodigieuse.

Mars : On trouve Rama qui a vécu 8000 ans av. J.-C., et grâce à Mars, on peut retrouver sa combativité, sa puissance et son discernement. Rama est donc l’un des maîtres qui dominent la planète Mars.

La Terre et la Lune : La Lune nous montre comment l’illusion peut être détruite ; L’UNE est en quelque sorte Une parmi les autres ; ce n’est qu’un chemin, et lorsque l’on suit un seul chemin, on est sûr d’aboutir à l’illusion ; c’est pourquoi nous voyons que « Lune » nous donne, d’une manière inattendue, NUL, c’est-à-dire que suivre une seule religion conduit à l’erreur la plus grandiose qui soit. Dans « Terre », se trouve le mot « ETER » ; la Terre est donc en rapport avec l’éther universel ; il existe une condensation de forces éthériques dans la terre, et ces forces attirent en la terre, l’éther universel, l’éther de toutes les planètes du système solaire.

Vénus : Il y a dix-huit millions d’années sont venus les êtres de Vénus qui ont apporté à la Terre une révélation permanente des grandes lois éternelles. Avec Vénus, il y a aussi l’idée que la nudité du corps, de l’âme et de l’esprit, conduit à l’illumination. En supprimant toutes les idées fausses que nous avons et en supprimant même toutes les idées pour attendre tranquillement que le vol de l’oiseau divin se pose sur notre crâne.

Les Astéroïdes, dont le plus caractéristique est Cérès, représentent l’égoïsme. Cérès est, en quelque sorte, « celle qui serre » et qui nous enferme dans la serre de l’aigle, nous retenant prisonnier.

Jupiter où il y a le Je, le jeu, le pitre, etc. Jupiter est celui qui commet les plus grandes prêtreries et qui nous fait croire que notre « Je » terrestre est un « Je » immortel, alors qu’il est destiné à périr définitivement. Jupiter est en rapport avec les maîtres physiques, les grands financiers, les grands prélats. Il est le contraire du mystique et de l’évadé ; pourtant, par jeu, il pourrait aboutir à une fantastique dispersion de sa personnalité.

Uranus, c’est l’Urne et le Ra, qui est la puissance resplendissante du soleil. Il y a aussi Ur, la ville d’où est venu Abraham. Il est en rapport avec les monothéistes. Il y a « Nus », qui, renversé, donne « Sun », le Soleil en anglais ; et nous pouvons rentrer dans l’éblouissement du Soleil éternel.

Neptune, où il y a, j’allais presque dire, « Tune », une monnaie qui valait cinq francs et, de ce fait, Neptune est un être en relation avec le comte de Saint-Germain, dont le nombre est « 5 ». Il y a aussi la nudité ; il faut arriver à la nudité complète de son corps, de son âme et de son esprit.

Pluton, c’est aussi « Plus-ton », c’est-à-dire le ton supérieur ; ce qui est au-dessus du ton ; c’est la musique des sphères avec tout ce qui peut nous apporter de grand, de noble, de prodigieux et de bouleversant. Il suffirait de se concentrer sur Pluton pour entendre la musique des constellations et le concert des archanges. Pluton renferme aussi l’idée des grandes ères astrologiques et il pourrait aussi nous donner la vision absolue de l’infini.

François Brousse
Conf. « L’astrosophie, la science divine des étoiles », Paris, 24-01-1990

Les planètes édéniques

L’astrosophie enseigne aussi l’existence des planètes édéniques, qui tournent autour du Soleil des soleils. Ce Soleil des soleils a été découvert, semble-t-il, une première fois par Platon lorsqu’il prétend qu’il y a une espèce de colonne de lumière à la base de l’univers. C’est exact. Le Soleil des soleils est le centre de l’univers-bulle ; il a la forme d’une colonne de lumière autour de laquelle tournent les planètes paradisiaques 

François Brousse
Conf. « L’astrosophie, la science divine des étoiles », Paris, 24-01-1990

Les trois époques de l’humanité, telles que l’astrosophie pourrait les considérer :

  • la première époque est celle des druides, avec la religion celtique ;
  • la seconde est celle des Poissons avec la religion chrétienne ;
  • la troisième verra éclore la religion des morts, c’est-à-dire la communication permanente entre les esprits des morts et ceux des vivants. […] Elle sera essentiellement fondée sur le dédoublement, la recherche de l’âme multiforme, la recherche de l’illumination, la communication avec les morts et avec les génies planétaires. Cette religion s’incarne dans un homme qui apparaîtra vers l’an 2000, et elle sera fondée aussi sur les rapports entre l’homme et les archanges planétaires, et les puissances spirituelles. Cette religion aura la beauté, la sagesse, l’amour comme buts suprêmes. Il est probable que, déjà, l’homme qui représentera cette religion est incarné ; il est né, selon toute probabilité, vers l’an 1945 et il apparaîtra dans quelques années ; il doit être slave, du monde russe ; nous le reconnaîtrons lorsqu’il surgira.

François Brousse
Conf. « L’astrosophie, la science divine des étoiles », Paris, 24-01-1990

 

Méthode du voyage mental
[Une des Huit Méthodes apportées par François Brousse]

Bénédiction bouddhique aux six points cardinaux et au Soi fondamental :

Que tous les êtres soient heureux au Nord, au Sud, à l’Est à l’Ouest, au Nadir et au Zénith, et que la fine pointe de mon âme, elle aussi, soit illuminée de joie.

 

Assis dans la pose du lotus de préférence, colonne ver­tébrale droite, dans la solitude. Imaginez le corps mental sortant du corps physique. Il traverse l’espace atmosphérique, il franchit les portes magnétiques du globe, il sillonne l’immensité pleine d’étoiles, il se dirige vers l’astre qui domine le jour : lundi, Lune ; mardi, Mars ; mercredi, Mercure ; jeudi, Jupiter ; vendredi, Vénus ; samedi, Saturne ; dimanche, Soleil.

Il se pose sur la planète choisie il cherche au pied des montagnes ou au centre du feu l’ouverture du puits divin, il pénètre dans les entrailles de l’étoile jusqu’au sanctuaire de l’archange planétaire ; il le découvre sur son trône : d’argent, lundi ; de rubis, mardi ; d’un métal irisé, mer­credi ; de saphir, jeudi ; d’émeraude, vendredi ; d’amé­thyste, samedi ; d’or, dimanche.

Vous contemplez l’archange planétaire sous les traits soit d’un ange chrétien, soit d’un dieu mythologique, soit d’une divinité de l’air et vous le saluez, mains jointes, sur le front à la manière hindoue en lui demandant l’illumina­tion ; vous lui envoyez trois bénédictions.

Il met sur votre tête ses mains immenses. Vous faites le vide, vous recevez, l’influx archangélique. Vous vous redressez, vous exécutez le salut hindou, vous vous envolez et vous retournez par le même chemin dans votre corps physique.

Vous terminez par trois bénédictions à l’étoile choisie et les sept bénédictions rituelles.

Il serait bon de consacrer une heure par jour à l’étude astronomique et astrophysique de l’astre qui domine la journée. Cette méthode pratiquée plusieurs années permet d’ob­tenir l’Initiation de l’Enfant des Dieux.

François Brousse
La Trinosophie de l’étoile Polaire, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1990, p. 321-322