Revue Astrosophie, Volume 21, N°5
Tunis, mai 1939
Présentation
En mars 1939, François rédige son premier article « Les Tours de la Nuit » qui paraît en mai 1939 dans la revue mensuelle L’Astrosophie N° 5, sous le pseudonyme de Charles Amazan. « Ce nom, précise-t-il, est emprunté au conte initiatique de Voltaire La Princesse de Babylone, où le Gangaride Amazan, né aux bords du fleuve prestigieux de l’Inde, possède une licorne à l’invincible vigueur, blanche comme la neige et la foudre. »
Cet article décrypte les prophéties de Victor Hugo contenues dans Les Années Funestes […]. Il reconnaît dans les textes hugoliens « la silhouette effrayante d’Hitler et l’ombre orgueilleuse de Mussolini », notamment à travers leurs symboles (le burg, le feu, la louve). […]
Cet article prend fin avec la prédiction de la disparition de Mussolini, du réveil de la France, de la fin tragique des tyrans et de la naissance des États-Unis d’Europe.
Sans citer de date, François Brousse signe et publie ici sa première prophétie.
Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, 2005, p. 112-113
Présentation
En mars 1939, François rédige son premier article « Les Tours de la Nuit » qui paraît en mai 1939 dans la revue mensuelle L’Astrosophie N° 5, sous le pseudonyme de Charles Amazan. « Ce nom, précise-t-il, est emprunté au conte initiatique de Voltaire La Princesse de Babylone, où le Gangaride Amazan, né aux bords du fleuve prestigieux de l’Inde, possède une licorne à l’invincible vigueur, blanche comme la neige et la foudre. »
Cet article décrypte les prophéties de Victor Hugo contenues dans Les Années Funestes […]. Il reconnaît dans les textes hugoliens « la silhouette effrayante d’Hitler et l’ombre orgueilleuse de Mussolini », notamment à travers leurs symboles (le burg, le feu, la louve). […]
Cet article prend fin avec la prédiction de la disparition de Mussolini, du réveil de la France, de la fin tragique des tyrans et de la naissance des États-Unis d’Europe.
Sans citer de date, François Brousse signe et publie ici sa première prophétie.
Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, 2005, p. 112-113
Les Tours de la nuit (Extrait)
À tous les âges d’horreur, lorsque les puissants marchent dans les nations comme des éléphants dans les roseaux, on entend retentir de grandes voix. Les prophètes se dressent et défient les tyrans. Les rois de la solitude bravent les rois du glaive. Les maîtres de l’esprit menacent les maîtres de la guerre. L’ordre des cieux intervient dans le chaos du monde.
Ce phénomène est de tous les siècles. On a vu les prophètes hébreux se lever contre les chefs militaires, les sages de l’Inde anéantir des radjahs, des poètes grecs attaquer les despotes d’Asie. Ces hommes lumineux forment une chaîne d’or terrible qui part de l’antique Manou et aboutit actuellement au mage Olympio.
Olympio est ce penseur vaste et orageux que la littérature connaît sous le nom de Victor Hugo. Ses livres sont pleins de prophéties fulgurantes désignant avec une implacable clarté les tyrans de l’Europe actuelle.
Et ces prophéties ne se contentent pas de les désigner. Elles annoncent leur écroulement inévitable.
François Brousse