Le Poème de la Terre

Paris, 4e éd. La Licorne Ailée, 2024 – 7 euros

Note de l’éditeur

Ces poèmes ont été écrits en juillet et août 1934, excepté cinq poèmes datés de juillet 1933.

Le poète avait alors vingt-et-un an.

 

Présentation

Dans cette montagne que représente la poésie de François Brousse, le souffle épique atteint son maximum d’ampleur avec Le Poème de la Terre que d’aucuns ont comparé à De Natura Rerum. Entreprise unique dans l’histoire littéraire de la France ! Chanter la vie du Globe, les âges géologiques, puis, plonger hardiment les yeux dans l’avenir de l’homme et du cosmos ! Programme immense. Il fallait l’aide de la science, de la philosophie, de la poésie.

Cette rencontre s’est réalisée. Auparavant, Sully Prudhomme avait bien tenté quelque chose d’analogue, mais il échoua. François Brousse, lui, a réussi. Le fin poète du « Vase brisé » ne possédait pas l’imagination débordante que l’on trouve dans Le Poème de la Terre.

Une autre gageure de ce livre étrange, c’est d’enfermer, dans des sonnets impeccables, tout le bouillonnement des forces universel­les, toute la marche de la vie, toute l’apothéose de l’homme. Phénomène de condensation véritablement unique !

Enfin, l’épopée du Globe, vue par François Brousse, fait intervenir l’action des invisibles, des morts, des réincar­nations, des naissances divines.

L’attrait du mystère enve­loppe cette œuvre dont la charpente est solidement scien­tifique

René Espeut
François Brousse le poète aux cent visages, 1954

Présentation

Dans cette montagne que représente la poésie de François Brousse, le souffle épique atteint son maximum d’ampleur avec Le Poème de la Terre que d’aucuns ont comparé à De Natura Rerum. Entreprise unique dans l’histoire littéraire de la France ! Chanter la vie du Globe, les âges géologiques, puis, plonger hardiment les yeux dans l’avenir de l’homme et du cosmos ! Programme immense. Il fallait l’aide de la science, de la philosophie, de la poésie.

Cette rencontre s’est réalisée. Auparavant, Sully Prudhomme avait bien tenté quelque chose d’analogue, mais il échoua. François Brousse, lui, a réussi. Le fin poète du « Vase brisé » ne possédait pas l’imagination débordante que l’on trouve dans Le Poème de la Terre.

Une autre gageure de ce livre étrange, c’est d’enfermer, dans des sonnets impeccables, tout le bouillonnement des forces universel­les, toute la marche de la vie, toute l’apothéose de l’homme. Phénomène de condensation véritablement unique !

Enfin, l’épopée du Globe, vue par François Brousse, fait intervenir l’action des invisibles, des morts, des réincar­nations, des naissances divines.

L’attrait du mystère enve­loppe cette œuvre dont la charpente est solidement scien­tifique

René Espeut
François Brousse le poète aux cent visages, 1954