Le Wesak
Le Wesak est une grande nuit cosmique s’étendant du 7 au 29 mai de chaque année et dans laquelle le temps est aboli. Les initiés peuvent, à n’importe quelle nuit terrestre de cette nuit cosmique, visiter les grands maîtres et contempler l’intemporel cérémonial.
François Brousse
La nuit du Wesak
Que se passe-t-il dans cette nuit initiatique qui est la nuit de la naissance, de la renaissance et de l’illumination [du Bouddha], autrement dit la nuit du Wesak ? Eh bien, les initiés de l’univers se présentent. Il y a trois espèces d’initiés : les morts, les vivants et les morts-vivants.
Les morts sont ceux qui sont passés dans l’ineffable abîme ; les vivants sont ceux qui continuent, dans leur corps de chair, à parcourir la Terre ; et les morts-vivants sont les vivants qui peuvent sortir pratiquement à volonté de leur corps physique et qui errent en corps astral dans les immensités du cosmos. […]
Chaque Wesak, le Grand Maître, le Bouddha, l’éternel dieu, promulgue un oracle qu’il faut capter, écouter avec sa troisième oreille et transmettre, non pas à l’humanité, mais simplement aux quelques cercles d’initiés qui sont capables de le comprendre et de le vivre.
François Brousse
Conf. « La nuit du Wesak 1982 – Le Baptême du duc de Bordeaux », Paris, 17 mai 1982
La nuit du Wesak
Que se passe-t-il dans cette nuit initiatique qui est la nuit de la naissance, de la renaissance et de l’illumination [du Bouddha], autrement dit la nuit du Wesak ? Eh bien, les initiés de l’univers se présentent. Il y a trois espèces d’initiés : les morts, les vivants et les morts-vivants.
Les morts sont ceux qui sont passés dans l’ineffable abîme ; les vivants sont ceux qui continuent, dans leur corps de chair, à parcourir la Terre ; et les morts-vivants sont les vivants qui peuvent sortir pratiquement à volonté de leur corps physique et qui errent en corps astral dans les immensités du cosmos. […]
Chaque Wesak, le Grand Maître, le Bouddha, l’éternel dieu, promulgue un oracle qu’il faut capter, écouter avec sa troisième oreille et transmettre, non pas à l’humanité, mais simplement aux quelques cercles d’initiés qui sont capables de le comprendre et de le vivre.
François Brousse
Conf. « La nuit du Wesak 1982 – Le Baptême du duc de Bordeaux », Paris, 17 mai 1982
Qu’est-ce que le Wesak ?
Si nous en croyons la Kabbale, c’est d’abord mais aussi Ka, le double lumineux égyptien. Ew est un mot que l’on retrouve partout, y compris dans le mot Éverest. On le retrouve aussi dans l’Inde où il y a une certaine Éva qui fait penser curieusement à l’Ève occidentale ; Ève signifie la Mère du monde, l’Âme collective de l’humanité et même du cosmos.
Conf. « Wesak 1987 »
Extrait 1
Je vous rappelle des notions fondamentales d’ordre métaphysique. D’abord, il y a l’Un-sans-second, l’Être incompréhensible, dont on ne peut pas dire qu’il existe et dont on ne peut pas dire qu’il n’existe pas, étant donné que c’est un mélange d’être et de non-être ; puis il y a le reflet qui est la Conscience cosmique ou le Verbe de Dieu ou encore le Logos ou l’Intelligence universelle ; au-dessous, reflet de l’Intelligence universelle, vous avez l’Âme du monde qui a reçu de nombreux noms : Déméter, Cérès, Ishtar, Isis et même Myriam, et qui est en réalité un lieu intermédiaire entre l’humanité et la divinité.
Le Wesak est le moyen de communiquer avec l’Ève éternelle par l’intermédiaire du Ka égyptien, le double lumineux des anciens maîtres de la Grande Pyramide et d’une manière générale, de tous les initiés d’Égypte. Le mot Wesak est un mot sanscrit où il y a nettement deux choses : d’un côté, le rappel d’Ève ; de l’autre côté, c’est le rappel de l’Égypte et de la Judée si l’on veut.
François Brousse
Conf. « Wesak 1987 »
Extrait 2
Chaque année, depuis l’an -500 ans, les bouddhistes se réunissent à la pleine lune de mai et il se produit une des cérémonies les plus grandioses et les plus merveilleuses de l’univers qui est la nuit intemporelle du Wesak qui se déroule habituellement du 4 mai au 28 mai.
Le Bouddha éternel, Amida Bouddha, l’essence même de la bouddhéité et qui est le maître du Soleil, apparaît aux yeux des initiés. Il se produit un rituel extraordinairement savant et magique où les initiés de chair appellent les initiés d’esprit. Pendant de nombreux siècles, les initiés de chair se groupaient sur un des plateaux de l’Himalaya où ils formaient, vêtus d’une cagoule blanche, une déambulation lumineuse qui dessinait une étoile à cinq branches. […]
Cette nuit intemporelle va du 4 au 28 mai : c’est une représentation permanente que l’on peut découvrir à chaque instant et qui d’ailleurs n’est jamais exactement la même. […]
François Brousse
Conf. « Wesak 1985 », Paris 26 juin 1985
Extrait 3
La nuit du Wesak, tous les initiés de la Terre se réunissent.
Une grande partie des initiés d’Asie viennent en chair et en os. Ceux‑là peuvent se déplacer bien qu’il soit très difficile de se déplacer au Tibet, étant donné que les hélicoptères chinois surveillent toutes les manifestations de ce genre et sont prêts à intervenir d’une manière brutale et négative.
À côté d’eux, existent les initiés en corps physique, qui ne peuvent pas se déplacer physiquement et qui, par la puissance de leur pensée, se détachent de leur corps et viennent assister à la renaissance du bouddhisme éternel. Il y en a qui viennent de tous les coins du monde. J’ai pu constater qu’il y en avait à peu près une cinquantaine. Cette assistance n’est donc pas extraordinairement nombreuse.
François Brousse
Revue BMP, N°218-222, janv.-mai 2003, « Wesak 1982 »)
Amida Bouddha et le Wesak
Nous savons que, dans le Wesak, il se produit un phénomène assez extraordinaire : Amida Bouddha apparaît et il répand immédiatement une bénédiction sur tous les êtres, c’est-à-dire que, pendant cette nuit du Wesak, tous les êtres sont illuminés d’une manière quelconque.
Il a une espèce de sceptre dans lequel est condensée la force universelle. Ce sceptre, lorsqu’il répand cette force sur le monde, nous communique des rêves absolument effarants et nous permet de communiquer avec l’éternel, l’infini et l’absolu. Voilà en quoi consiste le Wesak : c’est la communication entre l’homme et Dieu et la connaissance de ce que l’homme n’est que le reflet de Dieu.
François Brousse
Entretien, Revue BMP, N°198-202, mars-juill. 2001
Amida Bouddha lumière infinie et compassion éternelle
Amida Bouddha est l’image du parfait Bouddha, éternellement bon, qui est à la fois la lumière infinie et la compassion infinie ; il apparaît dans les nuits éblouissantes du Wesak. L’idée de l’amidisme doit se répandre à travers les peuples de la Terre, en tout cas, de nouvelles manifestations d’Amida.
François Brousse
Conf., Paris, 23 juin 1989, « L’ère du Verseau »
Le premier voyage astral de F. Brousse au Wesak date de mai 1939, mais ce n’est qu’à partir de 1980 qu’il prend soin d’en publier les comptes rendus et qu’il consacre plusieurs conférences à ce sujet. Selon les circonstances, des visiteurs s’invitent à cette fête : des extraterrestres, des déesses (Tara verte, Tara rouge, Dolma), un alchimiste inconnu, des âmes d’outre-tombe, des maîtres vivants, incarnés sur Terre : Krishnamurti, Saï Sathya Baba, Kalou Rinpoché, etc., et, bien sûr, les vingt-deux grands maîtres de l’Aggartha, parfois « assis en lotus sur des peaux de tigre ».
François Brousse
Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, Montréal, éd. Saint-Germain-Morya, 2012, p. 302
Une grande nuit cosmique
Dans le cadre historique, les fêtes annuelles du Wesak célèbrent au mois de mai un double anniversaire de Shakya Mouni, autrement dit Bouddha, avec la date symbolique de sa naissance [19 mai] au milieu du VIe siècle av. J.-C. et celle de son illumination paranirvanique [26 mai]. Cette fête est une grande nuit cosmique qui s’étend ordinairement du 7 au 28 (ou 29) mai de chaque année et dans laquelle le temps est aboli. Elle se déroule aussi entre les deux pleines lunes des mois d’avril-mai-juin de chaque année.
Sur le plan physique, ces fêtes se déroulent sur un plateau de l’Himalaya, qui varie au fil des ans. Les « habitués » sont des initiés en corps physique, affublés de cagoules blanches […]. Depuis 1980, les initiés de chair et de sang se disposent de façon à déambuler selon une figure en forme de trèfle à quatre feuilles à la place d’une étoile à cinq branches auparavant.
Sont présents également des initiés en corps subtil, qui effectuent généralement une danse au-dessus des cagoules blanches : « Je compte les corps astrals en train de danser. Tout au plus une quarantaine ! À peine le strict minimum pour maintenir l’équilibre de l’univers (1)… » Il est bien évident que tous les êtres de bonne volonté peuvent s’y rendre, au moins en rêve – ou en dédoublement pour les plus expérimentés. Avant de parvenir à ce plateau, les dédoublés survolent la plupart du temps un « lac d’argent », « un lac à l’ineffable azur teinté d’opale (2) ».
Au-dessus des dédoublés planent les maîtres de l’Aggartha, lesquels « se contentent – et c’est déjà beaucoup – d’être le soleil spirituel du monde, d’envoyer des pensées d’amour, de beauté, de sagesse et de joie, que nous pouvons accepter ou non. Nous n’avons qu’à ouvrir toutes les portes et toutes les fenêtres de notre âme devant l’arrivée des cygnes divins et des rayons resplendissants (3) ».
Toute cette vaste assemblée baigne généralement dans la clarté d’une « lune-soleil » au sein de laquelle apparaît le visage d’Amida Bouddha, l’infinie lumière et la compassion illimitée.
Jean-Pierre Wenger
Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha, Montréal, éd. Saint-Germain-Morya, 2012, p. 300-301
(1) – BROUSSE F., « Wesak 1984 (15-16 mai 1984) », Revue Dialogues, N°53, juill. 1984
(2) – BROUSSE F., « Wesak 1986 », Revue BMP, N°35-36, mai-juin 1986
(3) – BROUSSE F., Conf., « Les prophètes », Perpignan, 20 janv. 1977
Un chapitre est consacré au Wesak (p. 299-308), « Les fêtes du Wesak (1980-1995) », dans l’ouvrage de Jean-Pierre Wenger, Le Comte de Saint-Germain et les Maîtres de l’Aggartha (Montréal, éd. Saint-Germain-Morya, 2012), et des extraits de ces récits ont été publiés partiellement dans la biographie WENGER J.-P., François Brousse l’Enlumineur des mondes (Saint-Cloud, éd. Danicel production, 2005) (p. 399-416)
Premier Wesak
Je suis allé la première fois au Wesak le 7 mai 1939 ; tous les initiés de la Terre étaient réunis pour essayer d’arrêter la guerre. Tous ont concentré leurs pensées pour éviter cette effroyable horreur et ce carnage inouï. On ne peut pas dire qu’ils aient réussi ; on ne peut pas dire qu’ils aient complètement échoué, car pendant une année entière, ce fut « la drôle de guerre », période pendant laquelle il n’y a pas eu d’hostilités, ce ne fut que le 10 mai 1940 que les blindés d’Hitler se précipitèrent sur l’Europe Occidentale et la France. Je peux dire également que ce n’était peut-être pas dépourvu de puissance puisque la guerre a été arrêtée en Europe comme par hasard le 7 mai à Reims où l’Allemagne a signé sa capitulation ; elle a dû la resigner le lendemain à Berlin ; mais la première capitulation remonte bien au 7 mai 1945.
François Brousse
Conf., Paris, 24 juin 1987
Liste des conférences de François Brousse sur le Wesak
- « La nuit du Wesak 1982 », Prades, 17 mai 1982
- « La nuit du Wesak 1982 », Perpignan, 01 juin 1982
- « Wesak 1983 », Perpignan, 13 mai 1983
- « Visions du Wesak – Signes kabbalistiques de Victor Hugo », Paris, 10 juin 1985
- « Wesak 1985 », Paris, 26 juin 1985
- « La vérité sur le Wesak et la fête du feu initiatique », Paris, 24 juin 1986
- « Wesak 1987 », Paris, 23 juin 1987
Les récits du Wesak
François Brousse fait sa première visite connue au Wesak le 7 mai 1939 mais les premiers comptes-rendus de ses voyages astrals viendront bien plus tard, à partir de 1980 jusqu’en 1995, avec la publication de seize récits.
Publications
- « Wesak 1980 », « Wesak 1981 », « Wesak 1982 », Revue BMP, N°218-222, janv.-mai 2003
- « Wesak 1983 », Revue Dialogues, Verneuil-sur-Seine, N°42, juill. 1983
- « Wesak 1984 », Revue Dialogues, N°53, juill. 1984
- « Wesak 1985 », Revue BMP, N°25-26, juill.-août 1985
- « Wesak 1986 », Revue BMP, N°35-36, mai-juin 1986
- « Wesak 1987 », Revue BMP, N°47-48, juin- juill. 1987
- « Wesak 1988 », Revue BMP, N°58-59, juin- juill. 1988
- « Wesak 1989 », Revue BMP, N°69, juill. 1989
- « Wesak 1990 », Revue BMP, N°79-80, juin- juill. 1990
- « Wesak 1991 », Revue BMP, N°90, juin 1991
- « Wesak 1992 », Revue BMP, N°103, sept. 1992
- « Wesak 1993 », Revue BMP, N°113-114, juin- juill. 1993
- « Wesak 1994 », Revue BMP, N°123-124, juin- juill. 1994
- « Wesak 1995 », Revue BMP, N°138-139, déc. 1995-janv. 1996
Quelques récits du Wesak
Extraits
28-29 mai 1980
Dans la nuit du Wesak, bien que ce que je vous dise ne soit pas absolument vrai, mais ce n’est pas absolument faux, nous ne voyons pas exactement la personnalité du Bouddha, mais son âme cosmique que l’on appelle Amida Bouddha, c’est‑à‑dire l’infinie lumière, l’infinie compassion et l’infinie douceur. Cet être apparaît pratiquement chaque année dans la nuit du Wesak. Cette année on l’a vu surgir dans des conditions particulières. […]
Le rite se passe sur l’un des plateaux de l’Himalaya. […] Ce n’est plus le même plateau qui, depuis de très nombreux siècles, voyait se dérouler le même curieux cérémonial. Il se pratique de deux manières, sur Terre et dans la hauteur du firmament. Sur Terre, arrivent des initiés en chair et en os, vêtus de longues cagoules blanches. Ils se sont purifiés par un jeûne de trois jours et décrivent, sur le haut plateau du Tibet, une figure fantastique, comme une sorte de ballet. Jusqu’alors, ils dessinaient une étoile à cinq branches, la fameuse étoile qui brille à l’intérieur de certaines loges et que l’on appelle l’étoile flamboyante. C’est l’astre de Pythagore. Cette année, il y eut quelque chose de complètement transformé, ce qui semblerait noter un phénomène d’importance exceptionnelle. La figure tracée n’était plus une figure yang, c’était une figure yin, un trèfle à quatre feuilles, sans le moindre élément angulaire. Pendant que les initiés déambulaient mystiquement, au‑dessus d’eux tournait la couronne des mages, une multitude d’êtres en corps astral, sortis de leur enveloppe physique, venus rendre hommage au grand maître Adi Bouddha ou Amida Bouddha.
Plus haut, jaillit alors un soleil violet d’une extraordinaire splendeur, invraisemblable, colossal. Au milieu de ce soleil, la figure du Bouddha éternel. Ce n’est pas uniquement une imagerie, mais aussi un phénomène magique. Je décris la cérémonie, elle est saisissante. Nous voyons, au‑dessus du plateau, deux énormes menhirs d’environ dix mètres de haut, tous deux verts, mais l’un beaucoup plus foncé que l’autre. Entre les deux, méditait, assis en lotus, le Maître des maîtres, celui que l’on appelle le Roi du monde ou Babaji. Il a brusquement levé les bras vers les cieux et, de ses bras, sont sortis deux rayons violets qui ont allumé un soleil violet d’un resplendissement prodigieux au fond du ciel. À ce moment‑là, est apparue la face de l’éternel Bouddha. De ses yeux fulgurants ont jailli des rayonnements qui traversèrent la ronde des corps astraux et se transformèrent en une vaste nappe mauve qui recouvrit tout l’univers. Elle roulait un élément de compassion, de force et de magnétisme universel. C’était, je crois, pour empêcher la guerre de dévorer la Terre cette année et aussi pour susciter l’amour, l’enthousiasme et l’éveil à travers toutes les nations. Également, des langues de feu descendant de la ronde aérienne des mages se posèrent sur la tête des initiés dont la déambulation mystique produisait un trèfle à quatre feuilles, image de la Croix et du Soleil. Les Anciens symbolisaient le Soleil sous la forme d’un cercle avec une croix au centre qui représentait les quatre initiations et l’expansion des forces divines.
Il y eut aussi le message du Wesak 1980. Je ne sais si je dois vous le dire. Mais un détail s’intéressait particulièrement aux pierres et prétendait qu’elles deviennent vivantes et parlantes quand elles sont touchées par le rayonnement solaire. C’est d’ailleurs à ce moment‑là que l’on entendit une multitude de paroles chantées allant d’un pilier à un autre pilier, d’un menhir à un autre menhir. Ensuite, une grande onde brûlante, brusquement venue, se mêla au froid de la nuit, laquelle s’éclaira d’un double Soleil, le grand astre violet au-dessus des têtes et, à gauche, la Lune dans sa plénitude blanche qui répandait son rayonnement et d’une beauté enchanteresse. Puis une sorte de vibration a saisi toute la montagne, comme si elle avait la fièvre ou se soulevait de plaisir et d’extase. Alors on entendit un « AUM » formidable qui remplit les espaces infinis et qui roulait vertigineusement jusqu’aux dernières limites du cosmos. Le cercle des initiés aériens se rompit et ils rentrèrent tous dans leur corps respectif pendant que les quatre feuilles du trèfle des initiés terrestres se dispersaient dans toutes les directions.
Cette nuit du Wesak 1980 est aussi impressionnante que les nuits précédentes, mais elle apporte quelque chose de nouveau. […] Parmi les initiés qui se trouvaient le 28 mai sous la Lune brillante et le Soleil violet, on en comptait une quarantaine, ce qui est un peu attristant étant donné que dans les nuits précédentes, prolongées à travers les siècles, on dénombrait non pas quarante assistants, mais des milliers. Cette contraction est inquiétante et prouverait que nous sommes nettement à la fin des temps. Je crois qu’il sera difficile de descendre en dessous de quarante. Vers le Wesak de 2015, il n’y aura pratiquement que quarante initiés, mais grouilleront alors huit milliards, au moins, d’êtres humains. Nous pourrons alors être sûrs d’avoir atteint le fond des âges. Actuellement quarante initiés suffisent, car nous ne sommes pas plus de quatre milliards d’êtres humains et chaque initié peut protéger cent millions de vies. Mais vers l’an 2015, nous serons huit milliards et je ne sais pas s’il y aura plus de quarante‑cinq initiés. Le déséquilibre deviendra terrifiant et la Terre, insuffisamment protégée, basculera dans le chaos.
Au XIXe siècle, quelques-uns hantaient la nuit du Wesak. Je vais vous en citer sept : Helena Blavatsky, Rudolf Steiner, Philippe de Lyon, Victor Hugo, Saint-Yves d’Alveydre, le Bab et Baï. Le Bab a fondé le babisme et le Baï a fondé le bahaïsme, la même religion qui se prolonge et s’approfondit.
Il y en a un certain nombre que nous pouvons connaître et d’autres que nous ne connaissons pas. Parmi ces êtres fabuleux, j’ajouterai Krishnamurti, qui y assiste encore, et Aurobindo qui est mort, mais son souvenir est loin d’être disparu.
François Brousse
Conf., Perpignan, 3 juin 1980, L’Évangile de Philippe de Lyon, , Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1994, p.146-149
19-20 mai 1981
Entre ces deux colonnes de splendeur liliale, s’étale un haut plateau comme un socle diapré de forêts sombres. Il supporte les vingt‑deux maîtres, assis en lotus sur des peaux de tigre. Au cœur de leur cercle repose Babaji qui semble deux fois plus grand que les autres, et dont la tête répand une majesté divine.
Soudain un soleil surgit au zénith, d’un éclat presque insoutenable. Au centre de cette médaille de feu, le visage d’Amida Bouddha se mit à resplendir, plein de calme et de puissance. De ses yeux sortaient deux courants de fluide rose. L’un alla faire briller les têtes des maîtres de l’Aggartha, comme des torches flamboyantes. L’autre pénétra la danse aérienne des initiés en corps astral qui tournaient au‑dessus du trèfle à quatre feuilles. Les moines du Trèfle avaient commencé leur déambulation solennelle et s’écoulaient comme un fleuve de quadruple incandescence. Traversés par les rayons roses, les danseurs transparents sentirent à travers leur corps subtil la mutation de la lumière. Le rose devint brusquement mauve et sa nappe horizontale s’étendit à travers toute la Terre.
La splendeur mauve purifia et transforma les corps astrals de quatre milliards d’humains. L’éclair d’une seconde, ils se sentirent meilleurs. La main de Dieu s’était posée sur le crâne des bêtes fauves. Une expression plus profonde de bonheur parut sur la face d’Amida, puis le Soleil et l’image s’effacèrent. Mais une chaleur soudaine se répandit dans l’atmosphère qui, malgré la Lune froide, brûlait comme les vents africains. Derrière l’Aggartha montèrent des flammes d’un rouge coruscant.
François Brousse
Revue Dialogues, N°21, août 1981
4-5 mai 1985
Je m’éveille et je vois un perroquet multicolore qui vole devant mon front. Il me dit : – Je suis le sage oiseau du Kalki‑Avatar. Suis‑moi, je t’emmène vers la grande cérémonie du Wesak ! […] Et brusquement, au-dessus des sept pics, apparaît un triangle d’argent, d’une splendeur inouïe. Un grand visage d’or éclate en plein milieu. C’est celui d’Amida Bouddha, l’infinie lumière et la compassion sans limites. Ce visage se transforme et devient celui de Babaji, l’initiateur des initiateurs, puis celui de Victor Hugo, l’avatar des avatars, ensuite celui de tous les grands poètes visionnaires à travers les âges depuis Vyasa jusqu’à François Brousse. Cette avalanche d’âmes roule dans les profondeurs de mon être conscient et supraconscient. Le visage majestueux d’Amida Bouddha, tout en or, surgit à nouveau. Un message tombe de sa bouche souveraine :
L’Amour embrasse les mondes invisibles et les mondes visibles. Il couvre les entités maléfiques du bas astral aussi bien que les Dévas qui respirent dans les soleils. Il étreint d’un même baiser les morts méchants, les morts indifférents et les morts emplis de justice. Dans les mondes invisibles, l’Amour étreint les éléments inertes comme les rochers, les éléments vivants comme les arbres, les éléments sensibles comme les animaux, les éléments intelligents comme les humains, les éléments spirituels comme les surhumains. Enfin, l’Amour s’élève jusqu’à l’adoration du Principe éternel, de l’Axiome fondamental, de l’Être des êtres, appelé Dieu par les religions. Alors le périple de l’Amour est terminé et le disciple rempli de béatitude devient un libéré vivant. Paix à tous les êtres, depuis les profondeurs de l’abîme jusqu’au faîte des cieux illuminés !
Le grand visage s’efface et je me trouve sur mon cheval blanc, en train d’arpenter le plateau immense.
François Brousse
Revue BMP, N°25-26, juill.-août 1985
7 mai 1986
À l’ombre des sages suprêmes, arrive lentement la troupe des Initiés de chair et de sang sous leur cagoule blanche comme une neige pétrie de lune. Ils s’organisent, à l’exemple des années précédentes, en un trèfle à quatre feuilles qui bouge tel deux serpents entrelacés. Dans l’air limpide se déroule la danse des Initiés en corps astral, avec Krishnamurti rajeuni et le Nouvel Hénoch, masque de Lénine, à cheveux roux. Je pense reconnaître la femme‑fée‑flamme‑fleur : elle ressemble à l’ascétique Ananda Moyi. Mais une similitude n’est pas une certitude.
Dans le firmament s’ouvre une Lune resplendissante comme un soleil. Ce disque de flamme expose une tête fantastique, celle d’Amida Bouddha. Trois yeux brillent sur son visage miraculeux. Dans l’un, je distingue l’Éternité, dans l’autre, l’Infini, dans le troisième, la Perfection. Ces traits d’or enferment les trois yeux dans un triangle étincelant. Trois rayons jaillissent de la tête sacrée aux cheveux immaculés. Un bras sort de la Lune‑Soleil, et présente le sceptre de prodige qui contient en lui les énergies du système solaire. Des radiations émanent du talisman qui remonte aux origines de la planète. Elles couvrent les âmes d’un réseau d’invisible lumière et de résurrection. Le sceptre cosmique apparaît tous les douze ans, pendant que l’immense pèlerinage de la Maha Kumbha Mêla déchaîne neuf millions de croyants, près du Gange légendaire. Les rayons émanés du sceptre cosmique pénètrent le corps astral des Mages en train de danser au‑dessus du trèfle tétramorphe. Ces rayons changent après avoir traversé les formes fluides et prennent l’éclat fantastique de la huitième couleur, fontaine miraculeuse où boivent les Initiés. La huitième couleur se répand sur la Terre endormie, apportant des rêves déconcertants et des élans d’extase à toutes les âmes en proie aux songes. Un vaste silence étreint la planète.
Soudain, la voix souveraine qui dirige les cieux et les mondes retentit dans nos intelligences. Elle est perçue également par les Initiés charnels sous l’abri de leurs blanches cagoules. […]
François Brousse
Revue BMP N°35-36, mai-juin 1986
7 mai 1989
La grande voix du Maître [Amida Bouddha] tombe sur nos têtes : – Enfants ! N’attendez pas l’âge d’or pour bientôt. Abandonnez toute chimère consolante. La réalité s’impose plus consolable encore. Mais elle arbore un visage sévère. […] Nous sommes entrés dans l’Âge de Fer, le Kali Yuga, depuis Krishna, 3100 ans avant l’ère chrétienne. Mais chaque âge se prolonge six mille années. Le monde est donc éloigné du petit Âge d’or. Les grands cycles, eux, se comptent par centaines de millions d’années. Le grand Âge d’or, pour les âmes en évolution dans le système solaire, n’aura lieu que dans la race violette, sur la planète Jupiter. Ces lointains fabuleux sont connus des véritables Mages.
François Brousse
Revue BMP N°69, juill. 1989
29 mai 1994
[…] J’entendis alors la voix d’Amida Bouddha : – Âmes initiées, nous vivons les ultimes instants du Kali Yuga. Considérez les siècles avec un front tranquille, et sous l’angle de l’absolu. Tous les êtres doivent devenir surhumains, ils comprendront la véritable nature de l’illimité. En attendant, je vous adresse ma haute bénédiction. Elle traversera votre supramental avec la suavité de la suprême extase.
Je sentis mon être vaciller dans le tourbillon du ravissement parfait et je rentrai dans mon corps pour écrire cette fantastique relation.
Le grand cyclone des révélations prophétiques emplit les magnifiques méandres des fins de monde avec l’arrivée de l’incompréhensible et de l’absolu. Et j’ai vu passer l’oiseau monstrueux qui fait s’enfuir les lions de pierre. J’ai vu aussi Maitreya, le Kalki-Avatar, mais je n’ai pas distingué nettement ses traits. Sa manifestation constitue la dernière chance de l’humanité. Il s’est contenté de me dire : – Je suis la plus mystérieuse des expressions de l’Être incommensurable. Je bénis l’âme immense de l’humanité.
François Brousse
Revue BMP N°123-124, juin-juill. 1994
Q. : Une méthode pour aller au Wesak ?
F.B. : Tous les jours, vous récitez les noms des vingt-quatre maîtres de l’absolu. Cela nous remplit de joie.
François Brousse
Entretien, 16 avril 1994, Clamart, dans Revue BMP N°258-259, sept.-oct. 2006
Les 22 ou 24 maîtres de l’Aggartha
Cette liste, non exhaustive, a été transmise à plusieurs reprises, avec quelques variantes, par François Brousse
- Rama aux yeux de lotus bleu
- Helena Petrovna Blavatsky l’auteur génial de La Doctrine secrète
- Zorah qui nous a délivré le yoga des Postures divines
- Hermès Thot le constructeur inspiré de la Grande Pyramide
- Jésus le Nazoréen qui exalta la loi de l’amour universel
- Manès l’illuminateur
- Osiris le ressuscité
- Krishna l’être parfaitement Homme et parfaitement Dieu
- Patanjali le révélateur du yoga
- Le comte de Saint-Germain le Rose‑Croix immortel
- Bouddha qui fit tourner la roue de la Loi morale
- Padma Sambhava le créateur du tantrisme
- Al Hallaj l’incarnation de la force divine qui dansait et chantait sur la Croix
- Morya qui traduit la volonté éternelle
- Koot-Houmi l’incarnation de l’harmonie cosmique
- Milarépa le grand magicien et le grand poète de l’Himalaya
- Simon le Mage qui égala le génie de Jésus
- Lao Tseu qui trouva le Tao plus haut que le Yang et le Yin
- Orphée qui dompta les tigres et les panthères
- Gœthe dont l’esprit a couvert tous les domaines de la pensée
- Roumi le créateur du soufisme
- Victor Hugo l’Avatar des avatars
- Adonis qui sut pénétrer jusqu’au cœur métaphysique du monde
- Les deux Tara qui introduisirent la sagesse cosmique au Tibet
- Et enfin Babaji, le Roi du monde, l’initiateur suprême, l’éternel adolescent aux seize printemps.
François Brousse
Revue Fontaine des lumières, N°2, sept. 1985 ? / Liste republiée dans Wenger J.-P., François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, éd. Danicel production, 2005, p. 400-401
LES DIEUX AÉRIENS
Pour Alexandra DAVID‑NÉEL
Parfois, en traversant l’Himalaya désert,
On entend dans l’azur magique des concerts
Que des lueurs de rêve et des feux accompagnent :
Les dieux aériens chantent dans la montagne.
Les sommets qu’ont blanchis d’effroyables frimas,
Les lacs qu’ont mordorés les yeux morts des lamas,
Tressaillent – pénétrés d’une sainte épouvante
Les dieux aériens dans la montagne chantent.
Ainsi, quand on parcourt la chaîne des Idées,
Vierges de granit noir par l’éclair fécondées,
Sur les chemins pierreux s’ouvrant en précipices,
Parmi les rocs vivants qu’habitent les démons,
On entend – et les cieux farouches en frémissent –
Les dieux aériens qui chantent sur les monts.
François Brousse
Voltiges et Vertiges, dans Œuvres poétiques, t. II., Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1988, p. 180
Le message du Wesak est valable pour toute la Terre et tout le système solaire ; mais chaque maître et chaque disciple reçoit le message d’une manière particulière.
François Brousse
Entretien, Lobsann (Bas-Rhin), 7 juin 1987
CONSOLATION
Le vide de mon cœur retentit sombrement
Comme un noir souterrain où passe un vent sinistre,
Le livide néant a fermé mon registre…
Regarde la rondeur sacrée du firmament !
Ô Temps, le soleil pleure à l’ombre de tes ailes !
Ô Nuit, tes lourdes eaux noient le blé sidéral
Ô Mort, la lune tourne éperdue dans ton bal !
Pense au voyage bleu des âmes immortelles…
Au bloc de la Douleur le Destin nous souda,
Des pleurs tombent du ciel sur mon front solitaire,
De monstrueux sanglots s’élèvent de la Terre…
Contemple le sourire infini du Bouddha.
Janvier 1936
François Brousse
L’Enlumineur des mondes, dans Œuvres poétiques, t. I, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1986, p. 336
Le Wesak
Fête où participent tous les grands maîtres qui envoient à l’humanité des pensées de sagesse, des pensées d’amour, des pensées de beauté, des pensées de force, des pensées de justice et des pensées de clémence pour essayer de faire évoluer toutes les âmes.
François Brousse
Entretien, Clamart, 17 oct. 1989
LE REFLET DU CIEL
Mettant sur leur coeur noir ses lumineuses mains
Le vieillard au front double éclaire les humains
Tandis que le baiser de l’infini soulève
Du fond des océans la musique des rêves.
Le feu montre sa face errante à l’orient,
La montagne d’or pur n’est qu’un Bouddha géant,
Mais, baignant l’arbre pourpre où l’oiseau bleu embaume
Le ciel s’est reflété sur la terre des hommes.
29 octobre 1988
François Brousse
Le Graal d’or aux mille soleils, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1989, p. 106
Nous verrons flamboyer dans notre âge de fer
L’effroyable contre‑Wesak de Lucifer
François Brousse
Le Sourire de l’astre, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1998, p. 113
Têtes
La jument Borak
Cherchant le Wesak
Laisse sur le lac
Son errante image.
L’invisible iman,
Pur rayonnement
Dans le firmament
Déploie son plumage.
Ils montent tous deux
Jumeaux hasardeux
Loin du sol hideux
Loin de ces planètes
Ils font aux humains
Le dédain carmin
Des feux parchemins
En paroles nettes !
Pas un mot menteur
Leur fière hauteur
Donne aux rédempteurs
D’infaillibles têtes !
4 juillet 1992
François Brousse
Le Frisson de l’aurore, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1993, p.14
Les grands Maîtres n’ont pas à veiller sur la destinée physique de l’univers.
C’est l’homme, dans sa liberté absolue, qui fera de la Terre, soit un enfer de flammes, soit un désert glacé, soit un nouveau paradis. C’est nous, et nous seuls, qui sommes en train de transformer le monde. Tout ce que l’on vous dit sur le gouvernement secret de l’univers relève du mythe. Les grands Maîtres se contentent, et c’est déjà beaucoup, d’être le soleil spirituel du monde, d’envoyer des pensées d’amour, de beauté, de sagesse et de joie, que nous pouvons accepter ou non. Nous n’avons qu’à ouvrir toutes les portes et toutes les fenêtres de notre âme devant l’arrivée des signes divins et des rayons resplendissants.
François Brousse
Conf., Perpignan, 20 janv. 1977
Wesak, fête de tous les maîtres
Le Wesak continuera toujours, même après la fin de cette humanité; le Wesak est la fête de tous les maîtres qui ont atteint l’Illumination complète et l’immortalité dans leur corps éthérique. Ils sont éternels.
L’humanité bleue qui succédera à la nôtre aura un Wesak pratiquement à la même période, et il y aura aussi un Wesak pour l’humanité violette, ce sera une fête grandiose […].
François Brousse
Entretien, Clamart, 27 juin 1987