Présentation

Après Ézéchiel et Isaïe, l’auteur [François Brousse] examine le prophète biblique Amos dont les visions débordent, semble-t-il, du cadre de son existence pour se prolonger à l’époque moderne. L’interprétation broussienne n’est pas sans heurter certains :

« Est-ce à dire que la pensée d’Amos soit rigoureusement celle que lui prête le savant commentateur ? […] Mais cet essai, néanmoins, est fort étonnant, tout empli d’un lyrisme éperdu. […] C’est déjà beaucoup que de faire rêver les hommes, sur des sujets supraterrestres, en cette époque de matérialisme exclusif et de ténébreuse incohérence. » [L. L., Tramontane, n° 527-528, 1969]

Parmi les hardiesses avancées par l’auteur, il y a celle qui voit en Amos, Ézéchiel, saint Jean, Dante et Hugo la même âme sous différentes apparences. Il y a celle qui pose les bases d’une kabbale française utilisant les mêmes procédés que la kabbale hébraïque avec la Thémuriah, la Gématrie et l’Art notoire.

« Les méthodes kabbalistiques permettent surtout d’éveiller le sixième sens, l’intuition, qui sommeille dans l’inconscient humain. Pic de la Mirandole, néo-platonicien génial, savant universel, disait qu’elles pouvaient ouvrir à l’inspiré les portes obscures de l’avenir…» [Extrait]

Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 336

Cet ouvrage a été réédité dans Les Secrets kabbalistiques de la Bible (Clamart, éd. La Licorne Ailée, 1987)

Présentation

Après Ézéchiel et Isaïe, l’auteur [François Brousse] examine le prophète biblique Amos dont les visions débordent, semble-t-il, du cadre de son existence pour se prolonger à l’époque moderne. L’interprétation broussienne n’est pas sans heurter certains :

« Est-ce à dire que la pensée d’Amos soit rigoureusement celle que lui prête le savant commentateur ? […] Mais cet essai, néanmoins, est fort étonnant, tout empli d’un lyrisme éperdu. […] C’est déjà beaucoup que de faire rêver les hommes, sur des sujets supraterrestres, en cette époque de matérialisme exclusif et de ténébreuse incohérence. » [L. L., Tramontane, n° 527-528, 1969]

Parmi les hardiesses avancées par l’auteur, il y a celle qui voit en Amos, Ézéchiel, saint Jean, Dante et Hugo la même âme sous différentes apparences. Il y a celle qui pose les bases d’une kabbale française utilisant les mêmes procédés que la kabbale hébraïque avec la Thémuriah, la Gématrie et l’Art notoire.

« Les méthodes kabbalistiques permettent surtout d’éveiller le sixième sens, l’intuition, qui sommeille dans l’inconscient humain. Pic de la Mirandole, néo-platonicien génial, savant universel, disait qu’elles pouvaient ouvrir à l’inspiré les portes obscures de l’avenir…» [Extrait]

Jean-Pierre Wenger
François Brousse l’Enlumineur des mondes, Saint-Cloud, Danicel production, 2005, p. 336

Cet ouvrage a été réédité dans Les Secrets kabbalistiques de la Bible (Clamart, éd. La Licorne Ailée, 1987)

Extrait

François Brousse ne cesse de nous surprendre. Pareil aux supernovae qui brusquement font jaillir dans les cieux une éblouissante étoile, visible même en plein jour, l’écrivain allume sur nos fronts des œuvres fascinan­tes et inattendues. Poète, méta­physicien, astronome, ce protée de la littérature présente depuis Ézéchiel, mage chaldéen une nouvelle métamorphose. Il fouille de sa pioche d’or les mines de diamants de l’exégèse.

Son récent ouvrage  Les Se­crets kabbalistiques de la Bible converge des feux révélateurs sur « Amos, pâtre visionnaire », François Brousse donne un vif plaisir aux Intelligences libres. Il évite les conformismes puérils où s’englue la majorité : soit le catholicisme, avec le bariolage de ses dogmes absurdes ; soit l’athéisme, avec la grisaille de sa glace morne. Penseur intrépi­de, il affirme l’unité des vérités métaphysiques, cet ensemble de soleils que les prophètes d’Israël, les mages de Chaldée et d’Égyp­te, les yoghis de l’Inde ont révélé sous les mystérieux symboles.

Il voit dans la Bible l’œuvre d’initiés divers, mais transfigurés par une même inspiration. Déjà, dans Ézéchiel, mage chaldéen, François Brousse a donné une explication vaste et subtile du symbole des Khéroubim.

Qu’apporte‑t‑il maintenant dans ce coffret artistement ciselé « Amos, le pâtre visionnaire » ?

Il semble impossible de résu­mer un livre aux condensations infinies, dont chaque page con­tient la matière d’un volume. Autant résumer toute une biblio­thèque. Dans ce creuset bouillon­nent les pensées purpurales d’un maître de l’esprit et du Verbe. Comment choisir ? Je m’aban­donne à mes préférences personnelles, qui me poussent âprement vers les grands horizons méta­physiques.

François Brousse nous offre sur la mort son opinion de poè­te, d’astronome et de philosophe, une révélation de mage. Citons-­la intégralement, pour ouvrir à la richesse de pensée du maître, qui débouche sur une espérance grandiose […]

Aryane Lecomte

L’Indépendant, Perpignan, 5 janvier 1969, p. 6