Lettre d’information

Lettre mensuelle – Avril 2023

François Brousse

Un sage de bonne compagnie

Thème

L’ILLUSION UNIVERSELLE

Thème

L’ILLUSION UNIVERSELLE

Le monde est le sourire de Maya, l’illusion divine, voilà ce que chantaient les antiques rishis, sous leur voûte de feuilles, au bord du Gange harmonieux dont l’immensité de lumière s’élançait vers l’océan sans bornes. Mais, quand les étoiles ouvraient leurs prunelles dans le violet de ces nuits vertigineusement arquées sur l’Inde, les sages murmuraient aussi :
Maya, l’illusion, est l’épouse de Brahma, l’esprit éternel et indestructible.
Dualité plus vaste que les cieux !
Elle tient la clef de l’homme et du cosmos.

François Brousse

« L’illusions de l’illusion », Dans la lumière ésotérique, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1999, p. 42  

  

Le Soi, immuable, éternel, plane dans l’absolu, au‑delà de toute réincarnation.
Le moi, éphémère, vagabonde de planète en planète. Quand le moi rentrera dans le Soi, quand le rayon reviendra dans le Soleil, quand l’homme obtiendra la conscience universelle, l’illusion des mondes s’effacera.  

 

  François Brousse
Revue BMP N°122, mai 1994 

L’ILLUSION DE L’ILLUSION

L’illusion universelle implique une réalité percevant cette illusion. 

Réalité qui se nomme l’esprit. En face de l’océan des choses s’érige, phare indestructible, le Moi supérieur.

Toutes les techniques yogiques consistent à prendre conscience de ce Moi divin qui brille au‑dessus de notre moi humain, comme le soleil surplombant la Terre. Alors on s’aperçoit que le temps, l’espace, la causalité passent comme des bulles d’illusion autour de notre être éternel. Mais l’illusion universelle a une sorte de réalité inférieure, sans quoi elle ne serait pas perçue par notre conscience.

Maya n’est pas un pur néant, elle est la création de l’esprit dans les cadres de l’espace‑temps, cadres eux‑mêmes créés par l’esprit. Ce que l’esprit a créé, il peut le détruire. Dans la plupart des cas, de nombreuses existences, des transmigrations et des transmutations, seront nécessaires à ce travail immense. Dans certains cas, il se fera dans une seule existence, par l’illumination spirituelle, non pas un éclair d’extase, mais la force et la joie et l’amour et la sagesse permanents. État suprême atteint par Krishna, Bouddha, le Christ, pour ne citer que les plus grands. Il consiste à remplacer notre moi humain par notre Surmoi divin. Il ne s’agit pas de répéter sur le plan intellectuel (avec un doute informulé) : « Je suis Lui », Soham ! Il s’agit d’obtenir sentimentalement, intuitivement, dans les moindres fibres matérielles, astrales, mentales de notre personne cette transfiguration. Alors, et alors seulement, nous serons délivrés du poids des réincarnations qui nous promènent de monde en monde. Citons les magnifiques paroles de la Bhagavad Gita :

Tu portes en toi‑même un ami sublime que tu ne connais pas. Car Dieu réside dans l’intérieur de tout homme, mais peu savent le trouver. L’homme, qui fait le sacrifice de ses désirs et de ses œuvres à l’Être d’où procèdent les principes de toute chose et par qui l’univers a été formé, obtient par ce sacrifice la perfection. Car celui qui trouve en lui‑même son bonheur, sa joie, et en lui‑même aussi, sa lumière, est Un avec Dieu. Or, sache‑le, l’âme qui a trouvé Dieu est délivrée de la renaissance et de la mort, de la vieillesse et de la douleur, et boit l’eau de l’immortalité.

François Brousse
« L’illusions de l’illusion », Dans la lumière ésotérique, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1999, p. 42

Cénacle vidéo – Entretien avec François Brousse 

Mise en ligne – Avril 2023

Annonce de La Licorne Ailée 

Mise en ligne de conférences vidéo intégrales et création d’une chaîne YouTube (Mars 2023) 

Nous sommes heureux de vous faire part de la naissance de la chaîne YouTube François Brousse, destinée à présenter ses conférences intégrales.

La première conférence publiée concerne « L’astrosophie » que François Brousse a donnée le 1er mars 1990 à Perpignan. 

La deuxième s’intitule « Rêve et métaphysique ».

L’illusion essentielle pivote sur la croyance

en la réalité de la matière. 

Cette croyance absurde nous fait confondre notre moi et notre corps.  

Les formes matérielles participent du cercle de l’illusoire, elles s’effacent en un instant. La seule réalité s’établit dans l’âme indestructible, aux devenirs infinis.

Il faut comprendre que nous sommes, dans la profondeur de notre être, d’éternelles divinités. Nous devons nous affranchir du temps, de l’espace, de la causalité, de la souffrance. En scrutant le temps, nous prouvons notre intemporalité. En regardant l’espace, nous affirmons notre infinitude. En disséquant la causalité, nous réalisons notre vouloir libre. En examinant la souffrance, nous découvrons notre joie. 

Montons plus haut que les étoiles, car nous sommes les rois de l’éternité !

François Brousse
L’Arbre de vie et d’éternité, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 55

Cette croyance absurde nous fait confondre notre moi et notre corps.  

Les formes matérielles participent du cercle de l’illusoire, elles s’effacent en un instant. La seule réalité s’établit dans l’âme indestructible, aux devenirs infinis.

Il faut comprendre que nous sommes, dans la profondeur de notre être, d’éternelles divinités. Nous devons nous affranchir du temps, de l’espace, de la causalité, de la souffrance. En scrutant le temps, nous prouvons notre intemporalité. En regardant l’espace, nous affirmons notre infinitude. En disséquant la causalité, nous réalisons notre vouloir libre. En examinant la souffrance, nous découvrons notre joie. 

Montons plus haut que les étoiles, car nous sommes les rois de l’éternité !

François Brousse
L’Arbre de vie et d’éternité, Clamart, Éd. La Licorne Ailée, 1992, p. 55

 

LE RÊVE DE BRAHMA

Nous sommes en réalité la vérité infinie, unique, nous ne formons qu’un seul être.

Si nous arrivons, ne fusse que par un éclair de quelques secondes par jour, à avoir la sensation de l’être éternel, absolu et infini qui est le nôtre, tous les voiles de notre personnalité tombent et plus rien n’existe.

En réalité, nous sommes les rêves d’un être gigantesque qui s’appelle le cosmos ou Dieu. En dormant il rêve, et il a une multitude de fantasmes qui sont en train de passer dans son cerveau réel. Nous sommes ces fantasmes et nous avons l’illusion d’exister d’une manière séparée. De même, lorsque nous dormons, les fantômes sortis de notre brillante imagination croient eux aussi exister personnellement. En réalité, ils n’existent pas personnellement, ils n’existent que comme le reflet de notre être immense. Et nous, nous n’existons pas non plus, nous ne sommes que le reflet de l’Être infini.

La conscience cosmique ou la quatrième dimension de l’esprit consiste à prendre conscience de cette réalité fondamentale. 

Nous ne sommes pas un corps périssable, une âme limitée, ni une intelligence trompeuse, nous sommes l’Être infini, éternel et parfait. 

François Brousse

« Questions à François Brousse », Prades, 19 févr. 1976 

LE RÊVE DE BRAHMA

Nous sommes en réalité la vérité infinie, unique, nous ne formons qu’un seul être.

Si nous arrivons, ne fusse que par un éclair de quelques secondes par jour, à avoir la sensation de l’être éternel, absolu et infini qui est le nôtre, tous les voiles de notre personnalité tombent et plus rien n’existe.

En réalité, nous sommes les rêves d’un être gigantesque qui s’appelle le cosmos ou Dieu. En dormant il rêve, et il a une multitude de fantasmes qui sont en train de passer dans son cerveau réel. Nous sommes ces fantasmes et nous avons l’illusion d’exister d’une manière séparée. De même, lorsque nous dormons, les fantômes sortis de notre brillante imagination croient eux aussi exister personnellement. En réalité, ils n’existent pas personnellement, ils n’existent que comme le reflet de notre être immense. Et nous, nous n’existons pas non plus, nous ne sommes que le reflet de l’Être infini.

La conscience cosmique ou la quatrième dimension de l’esprit consiste à prendre conscience de cette réalité fondamentale. 

Nous ne sommes pas un corps périssable, une âme limitée, ni une intelligence trompeuse, nous sommes l’Être infini, éternel et parfait. 

François Brousse
« Questions à François Brousse », Prades, 19 févr. 1976 

La Sagesse consiste à devenir l’infini divin, à être à la fois Dieu et soi. 

L’erreur consiste à dissoudre son individualité dans une masse inférieure : église, classe, race.

Prendre un pape, un tribun ou un chef pour l’unique chemin du salut,

voilà l’épouvantable gouffre qui aspire les âmes.

La liberté, flambeau de Dieu, s’y éteint lugubrement.  

François Brousse
Commentaires sur l’Apocalypse de saint Jean t. 1Clamart,Éd. La Licorne Ailée,  2001, p.138

Entretien avec François Brousse sur l’illusion  

 

Q. :  Puisque l’âme est en perpétuel devenir (donc jamais identique à elle‑même), peut‑on dire qu’elle est une illusion créée par Dieu ?

F.B. : Tout en étant en perpétuel devenir, on peut rester identique à soi‑même. Le réel est justement l’unité de l’un et le multiple. L’âme est un germe divin qui contient d’infinies métamorphoses. Elle part à sa propre découverte, on peut la comparer à un axe inébranlable, autour duquel montent des serpents enlacés. Elle est donc une illusion créée par Dieu, mais en tant qu’illusion, elle a sa réalité propre. Deux êtres subsistent réellement : l’Être suprême et son reflet, l’âme. La République française avait raison de proclamer une double affirmation : l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme.

Q. :  Pouvez‑vous commenter cette phrase de la minute d’éternité : « Je suis l’illusion qui trouble l’univers » ?

F.B. : Dieu, ayant émané de lui l’âme immortelle, donc la pensée, a remodelé l’univers. L’Être infini contient obligatoirement l’illusion universelle. Si elle trouble la perception des choses, c’est que derrière l’illusion, existe la Réalité divine. On revient à Emmanuel Kant, avec sa distinction du noumène, en dehors du temps, de l’espace et des catégories de l’entendement, et du phénomène plongé dans ce torrent déformateur.

Q. :  Est-ce qu’une illusion peut prendre conscience d’elle‑même ?

F.B. : La super conscience étant le propre de la Divinité, la conscience est le propre de l’âme séparée de Dieu. C’est le reflet du Visage éternel. Par conséquent, de même qu’un reflet dans un miroir peut être réfléchi par un autre miroir, l’illusion peut prendre conscience de sa réalité illusoire. L’illusion n’est pas le non‑être. Elle est un reflet vivant de l’être. Elle participe donc de manière superficielle de l’être en soi ou de « l’êtreté ».

François Brousse
« Entretien avec François Brousse sur l’illusion » dans Revue BMP N°63, déc. 1988-janv. 1989 

Q. :  Puisque l’âme est en perpétuel devenir (donc jamais identique à elle‑même), peut‑on dire qu’elle est une illusion créée par Dieu ?

F.B. : Tout en étant en perpétuel devenir, on peut rester identique à soi‑même. Le réel est justement l’unité de l’un et le multiple. L’âme est un germe divin qui contient d’infinies métamorphoses. Elle part à sa propre découverte, on peut la comparer à un axe inébranlable, autour duquel montent des serpents enlacés. Elle est donc une illusion créée par Dieu, mais en tant qu’illusion, elle a sa réalité propre. Deux êtres subsistent réellement : l’Être suprême et son reflet, l’âme. La République française avait raison de proclamer une double affirmation : l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme.

Q. :  Pouvez‑vous commenter cette phrase de la minute d’éternité : « Je suis l’illusion qui trouble l’univers » ?

F.B. : Dieu, ayant émané de lui l’âme immortelle, donc la pensée, a remodelé l’univers. L’Être infini contient obligatoirement l’illusion universelle. Si elle trouble la perception des choses, c’est que derrière l’illusion, existe la Réalité divine. On revient à Emmanuel Kant, avec sa distinction du noumène, en dehors du temps, de l’espace et des catégories de l’entendement, et du phénomène plongé dans ce torrent déformateur.

Q. :  Est-ce qu’une illusion peut prendre conscience d’elle‑même ?

F.B. : La super conscience étant le propre de la Divinité, la conscience est le propre de l’âme séparée de Dieu. C’est le reflet du Visage éternel. Par conséquent, de même qu’un reflet dans un miroir peut être réfléchi par un autre miroir, l’illusion peut prendre conscience de sa réalité illusoire. L’illusion n’est pas le non‑être. Elle est un reflet vivant de l’être. Elle participe donc de manière superficielle de l’être en soi ou de « l’êtreté ».

François Brousse
« Entretien avec François Brousse sur l’illusion » dans Revue BMP N°63, déc. 1988-janv. 1989 

MANUSCRIT

PYRAMIDES
Tu ne t’égares pas dans les perfides sentiers des illusions et des raisons,

Victorieux, sur le sommet des pyramides et des sagesses, tu montes !

Là, point de tigres cachés sous le hérissement des branches hypocrites.

Point de vipère à tête plate, au cœur triangulaire, au dard de glace verte.

Contemple, du haut de la tour illuminée, le cintre tissé par des arcs‑en‑ciel…

Monde et rêve, matière et songe, voie lactée et mirage, s’effacent peu à peu dans la brume indéfinie.

Tu te brandis, comme un phare d’orgueil, vers le zénith si beau que les oiseaux s’immobilisent d’extase quand ils en touchent l’ineffable courbure.

Et l’ombre de la pyramide, suivant la danse du soleil, ouvre autour de ton vol immuable, tous les pétales de la ténèbre unique…

 François Brousse
De l’autre cygne à l’un, dans Œuvres poétiques, t. II, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1988, p. 233

PYRAMIDES
Tu ne t’égares pas dans les perfides sentiers des illusions et des raisons,

Victorieux, sur le sommet des pyramides et des sagesses, tu montes !

Là, point de tigres cachés sous le hérissement des branches hypocrites.

Point de vipère à tête plate, au cœur triangulaire, au dard de glace verte.

Contemple, du haut de la tour illuminée, le cintre tissé par des arcs‑en‑ciel…

Monde et rêve, matière et songe, voie lactée et mirage, s’effacent peu à peu dans la brume indéfinie.

Tu te brandis, comme un phare d’orgueil, vers le zénith si beau que les oiseaux s’immobilisent d’extase quand ils en touchent l’ineffable courbure.

Et l’ombre de la pyramide, suivant la danse du soleil, ouvre autour de ton vol immuable, tous les pétales de la ténèbre unique… 

François Brousse
De l’autre cygne à l’un, dans Œuvres poétiques, t. II, Clamart, Éd. La Licorne Ailée,  1988, p. 233

Ce monde est le domaine de l’illusion et de la mort.

Les empires disparaissent, les montagnes s’effacent, les étoiles même s’éteignent dans l’espace,

et de malheureux naïfs croient à l’éternité du catholicisme ! 

François Brousse
Revue BMP N°68, juin 1989

Ce monde est le domaine de l’illusion et de la mort.

Les empires disparaissent, les montagnes s’effacent, les étoiles même s’éteignent dans l’espace,

et de malheureux naïfs croient à l’éternité du catholicisme ! 

François Brousse
Revue BMP N°68, juin 1989

Agenda

Commémoration de la naissance de François Brousse

Mai 2023 – Perpignan

Samedi 6 mai 202320h30 : Théâtre poétique Outre-ciel avec des textes de Blaise Cendrars et de François Brousse, au Théâtre des Possibles, 31 rue de Romarins, 66000 Perpignan.

Vendredi 12 mai 2023 :Hommage à François Brousse organisé par l’Amicale des Anciens Élèves du lycée Arago, dans la Salle des Libertés, au 3 rue Edmond Bartissol, 66000  Perpignan (proche du Castillet).14h00 : Conférence et présentation par différents orateurs.15H00 : Impromptu poétique présenté par les élèves du cycle II, du département d’Art Dramatique du Conservatoire de Perpignan.   16h30 : Libération de la salle.

Nouvelles éditions

Page d’accueil

Qui est François Brousse ?

François Brousse (1913-1995) amorce dès son plus jeune âge une créativité poétique hors du commun et laisse à la postérité plus de cinq mille poèmes.
Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays. Doté d’un esprit encyclopédique, il est l’auteur d’une centaine d’ouvrages : poèmes, romans, contes et essais (exégèse, histoire, astronomie, métaphysique, ésotérisme). Humaniste d’une profonde culture, il montre un intérêt insatiable pour l’art et la philosophie.

Présentation Wikipédia

Professeur de philosophie dans le Languedoc-Roussillon, il est une figure marquante du pays.

Auteur d’une centaine d’ouvrages publiés à partir de 1938 : poésie, essais (métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques), romans, théâtre et contes. Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siècle.

Poème

ILLUSOIRE

Mes plus beaux rêves sont en loques

Mes espérances écroulées…

Sous la grande robe étoilée,

Mes plus beaux rêves sont en loques.

 

L’océan, avec son œil glauque,

Voit s’enfuir ces stryges ailées.

La foudre absurde le provoque

Ta sombre aventure équivoque

Aux cendres des morts est mêlée.

Le vrai saphir orne ma toque,

Les plus beaux rêves sont en loques

Mais l’illusion s’est envolée.

20 décembre 1989

François Brousse
La Rosée des constellations, Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1991, p. 185
 

 ILLUSOIRE

Mes plus beaux rêves sont en loques

Mes espérances écroulées…

Sous la grande robe étoilée,

Mes plus beaux rêves sont en loques.

 

L’océan, avec son œil glauque,

Voit s’enfuir ces stryges ailées.

La foudre absurde le provoque

Ta sombre aventure équivoque

Aux cendres des morts est mêlée.

Le vrai saphir orne ma toque,

Les plus beaux rêves sont en loques

Mais l’illusion s’est envolée.

20 décembre 1989

François Brousse
La Rosée des constellations, Clamart, Éd. la Licorne Ailée, 1991, p. 185
 

 

Le Double Infini

La gestion du site Un-sage-de-bonne-compagnie est désormais assurée

par l’association Le Double Infini : publications, hébergement, financement, lettre d’info, etc.

Pensez à vous inscrire à la lettre d’info mensuelle